D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1850, par Louis Casimir Caille, marchand de laines, domicilié à Amiens, 3 rue Caumartin. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que l'entrepreneur Albert Cottin, domicilié à Amiens, 69 rue des Parcheminiers, a réalisé les travaux de soubassement de la chapelle en 1917. Le tombeau-chapelle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
63 plaine D Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationstombeau
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Appellationsfamille Caille-Depoix
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : milieu 19e siècle
- Secondaire : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1917, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Sallé entreprise de monuments funèbres , dit(e) Sallé père, Sallé filsentrepreneur signatureSallé entreprise de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.
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Auteur :
Cottin Albertentrepreneur signatureCottin Albert
Entrepreneur établi 69 rue des Parcheminiers à Amiens (1917).
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Auteur :
Cette concession, en bordure d'allée, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé, à portillon antérieur central, fixée sur une pierre de seuil en pierre de Tournai. Le sol du parvis également en pierre de Tournai sur un soubassement en béton (remaniement), rehaussé et auquel on accède par deux marches, est percé de trous dans sa partie antérieure permettant l'écoulement des eaux de pluies. Elle contient un tombeau en forme de chapelle de style néoclassique, en calcaire. La façade antérieure présente un fronton triangulaire, soutenu par deux pilastres cannelés. L'édicule est fermé par une porte cintrée en fonte à deux vantaux et à barreaux. Les façades latérales sont percées d'une fenêtre cintrée, ornée d'un vitrail en grisaille colorée (mauvais état). La toiture à deux pans en calcaire, recouverte d'une protection en zinc, est complètement envahie par la végétation.
A l'intérieur du tombeau-chapelle, contre le mur postérieur se trouve un faux-autel à colonnettes en calcaire. Des tables en marbre portant les épitaphes sont fixées sur les murs postérieur (3), gauche et droit (1 / 1).
Inscriptions :
Dates des décès (mur postérieur) : 1832 ; 1842 ; 1848 ; 1879 / 1867 ; 1948 ; 1970 / 1848 ; 1850 ; 1860 ; 1875 / (mur gauche) 1879 / 1870 / 1870 / (mur droit) 1887 ; 1901.
Épitaphe (mur postérieur) : Louis Désiré / DEPOIX / ancien fabricant / décédé le 12 janvier 1848 / à l'âge de 64 ans / - / Messire l'abbé Octave Amédée / CAILLE, prêtre / décédé à Amiens le 24 9bre 1867 / à l'âge de 46 ans.
Inscription concernant le destinataire : Famille Caille-Depoix.
Inscription (mur postérieur, tablette en marbre) : Ici reposent dans la Paix du Seigneur.
Signature (base, pilastre droit) : A. Sallé.
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Murs
- calcaire
- pierre
- marbre
- béton
- fonte
- fer
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Typologiestombeau en forme de chapelle à parvis enclos
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État de conservationmauvais état, envahi par la végétation
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Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
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Précision représentations
La grille de clôture est ornée de fleurons. Le fronton triangulaire du tombeau-chapelle, surmonté d'un élément recouvert par la végétation, est sculpté d'un agneau reposant sur la croix et les pilastres cannelés de la façade antérieure sont coiffées de chapiteaux corinthiens (fleurs et feuillage). La porte cintrée, soulignée par une frise en gouttes et au-dessus de laquelle sont gravées de chaque côté deux belles branches de laurier, est ornée de deux couronnes de laurier entrelacées de rubans dans sa partie inférieure et les barreaux supérieurs sont agrémentés de fleurs et d'une croix centrale. Les colonnettes soutenant le faux-autel, sur lequel est déposé un crucifix en fonte (?), sont coiffées de chapiteaux feuillagés (lierre).
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, conservant sa grille en fonte et fer forgé, contient un tombeau en forme de chapelle de style néoclassique en calcaire. L'édicule, signé par l'entrepreneur A. Sallé, a sans doute été réalisé vers 1850 (date d'acquisition de la concession et de l'une des inhumations). Des travaux de restaurations du soubassement de la chapelle ont été réalisés en 1917 par l'entrepreneur Albert Cottin.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/11. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1913-1917).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.