D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1839, par Pierre Quignon-Lesellier, propriétaire, domicilié à Amiens, 9 rue du Cloître de la Barge, et agrandie en avril 1863, par madame Quignon veuve Destré, domiciliée à Paris. La stèle porte la signature de l'entrepreneur H. Lamolet.
Dossier d’œuvre architecture IA80006455
| Réalisé par
Vincent Caroline
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Vincent Caroline
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- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Tombeau (stèle funéraire) des familles Quignon et Baillet
Œuvre repérée
Auteur
-
Vincent CarolineVincent CarolineCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Copyright
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
Localisation
-
Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
-
Commune
Amiens
-
Adresse
rue Saint-Maurice
,
20 et 21 plaine C Cimetière de la Madeleine
-
Cadastre
non
cadastré
-
Dénominationstombeau
-
Appellationsfamilles Quignon et Baillet
-
Parties constituantes non étudiéesclôture
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
-
Auteur(s)
-
Auteur :
Lamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbres , dit(e) Lamolet, H. Lamolet, T. Lamoletentrepreneur signatureLamolet - St-Maurice entreprise de monuments funèbresCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
Entreprise de monuments funèbres fondée à Amiens par Hippolyte François Lamolet (1821-1873), qui se déclare débitant dans le recensement de 1856. L'entreprise est signalée 135 Grande-rue Saint-Maurice (annuaire 1862) et 153 Grande-rue Saint-Maurice (1873).
L'entreprise est ensuite dirigée par sa veuve Sophie Damerval, qui y emploie ses deux fils Théophane (21 ans) et Georges (22 ans), comme tailleurs de pierre (recensement de 1881). Certains monuments portent la signature Lamolet Veuve et Lamolet fils.
L'entreprise est ensuite reprise par Théophane Lamolet-Tattegrain, entrepreneur de monuments funèbres, établi 365-367 rue Saint-Maurice (recensements de 1906 et 1911).
-
Auteur :
Cette concession, en intérieur de plaine, est délimitée par une grille en fonte et fer forgé à portillon antérieur central, fixée sur un mur-bahut en calcaire, avec un soubassement en briques. Au centre de la concession se trouve une porte horizontale à deux vantaux en fonte et légèrement en dos d'âne, qui donne accès au caveau et de part et d'autre deux bouches en calcaire permettent l'aération du caveau. La sépulture contient une stèle à entablement et fronton triangulaire en calcaire à acrotères, agrémentée de quatre tables en marbre. Un grand porte-couronne mortuaire en fonte et fer forgé, en forme d'auvent et dont le vitrage a disparu, se dresse au pied du monument.
Inscriptions :
Dates des décès : 1851 ; 1844 ; 1823 ; 1819 (inhumés tous les quatre le 8 avril 1867) ; 1868 ; 1868 / 1870 ; 1884 ; 1891 ; 1911 ; 1915 ; 1881 / 1848 ; 1866 ; 1881 ; 1893 ; 1895 / 1912 ; 1918 ; 1927.
Épitaphe : Pierre / QUIGNON / propriétaire, décédé le 2 juin 1851 / à l'âge de 84 ans et 6 mois / - / Pierre Charles François / LE SELLYER / jurisconsulte et doyen des avocats / à la Cour royale d'Amiens / décédé le 28 avril 1823 / à l'âge de 85 ans / - / François Stanislas / BAILLET / décédé à Paris le 2 juin 1848 / à l'âge de 64 ans et 10 mois / exhumé le 8 mai 1855 / et de nouveau le 8 avril 1867 / - / Charles Louis Frédéric Hippolyte / SOREL / médecin principal de 1ère classe en retraite / officier de la Légion d'Honneur / décédé à Paris le 26 octobre 1912 / à l'âge de 69 ans.
Inscription concernant le destinataire (entablement, en creux) : Familles Quignon et Baillet.
Signature (base, en haut à droite) : H. Lamolet.
-
Murs
- calcaire
- marbre
- brique
- fonte
- fer
-
Typologiesstèle funéraire architecturée (entablement et fronton)
-
État de conservationétat moyen, envahi par la végétation
-
Techniques
- fonderie
- ferronnerie
- sculpture
-
Précision représentations
La grille est ornée de beaux fleurons et de pommes de pin et le portillon de clôture est surmonté d'une croix rayonnante à volutes feuillagées. Le fronton de la stèle, initialement surmonté d'une croix rayonnante gravée d'une frise perlée et déposée au pied du monument, est sculpté d'une couronne d'immortelles entrelacée de rubans et agrémentée d'une pensée centrale. Les acrotères sont gravés de belles palmettes. Le porte-couronne mortuaire est surmonté d'une croix.
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Statut de la propriétépropriété publique
-
Intérêt de l'œuvreà signaler
-
Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cette concession, acquise en 1839 et agrandie en 1863, regroupe deux terrains réunis par une grille en fonte et fer forgé. Elle contient une stèle en calcaire, signée par l'entrepreneur H. Lamolet, qui a probablement été élevée entre 1863 (date d´agrandissement de la concession) et 1867 (date de ré-inhumation de quatre défunts.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
-
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Date(s) d'enquête :
2007;
Date(s) de rédaction :
2007,
2012
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
Vincent Caroline
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Barbedor Isabelle
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Barbedor Isabelle
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Dossiers de synthèse
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Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.