D'après le registre communal, cette concession est acquise en juin 1883 par Constantin Stanislas Sauval, mécanicien, domicilié à Amiens, 5 rue du Petit Saint-Roch.
Le tombeau porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession est acquise en juin 1883 par Constantin Stanislas Sauval, mécanicien, domicilié à Amiens, 5 rue du Petit Saint-Roch.
Le tombeau porte la signature de l'entrepreneur Lesot.
Entreprise de monuments funèbres, qui réunit les deux anciennes maisons Sallé et Lesot fondées en 1835 et 1866.
Emile Lesot-Delaporte (1856-1926). D'abord tailleur de pierre, Grande-rue Saint-Maurice (recensement de population 1881), il s'établit entrepreneur de monuments funèbres au 361 Grande rue Saint-Maurice (recensements de population 1906 et 1911), à côté de Lamolet-Tattegrain. Président d'honneur de l'association Michelet et des jardins ouvriers du faubourg St-Maurice, officier de l'Instruction publique, chevalier de Mérite agricole. Titulaire des médailles d'honneur de la prévoyance sociale et de la Mutualité.
L'entreprise est ensuite connue sous le nom de Lesot frères, qui réunit Emile Lesot-Delaporte et son frère Emilien Lesot-Flament, marbrier installé au 375 rue Saint-Maurice (1906 et 1911). L'atelier est situé au 203 rue Saint-Maurice (1900-1911). L'annuaire de 1926 donne à nouveau l'adresse de l'entreprise au 361 rue Saint-Maurice.
Au lendemain de la première guerre mondiale, l'entreprise est dirigée par Georges Emile Lesot-Helleu (1887-1938), qui s'établit 403 rue Saint-Maurice (atelier, magasin et bureau), peut-être dans l'ancien atelier d'Achille Sallé (AC Amiens 2M 17/27).
En 1945, l'entreprise est donnée 411 rue Saint-Maurice (AC Amiens 2M 17/27).
Cette concession, en bordure d'allée et de type couloir, est délimitée par une grille basse en fonte ouvragée peinte, à portillon antérieur central, fixée sur un sol rehaussé, auquel on accède par une marche, en calcaire avec un soubassement en granito. La pierre de seuil antérieure est également en calcaire. La sépulture contient un tombeau en forme de niche, en calcaire. L'édicule est surmonté d'un fronton triangulaire à acrotères soutenu par deux petites colonnes et recouvert d'une protection en zinc. Le mur postérieur est agrémenté d'une première table circulaire en marbre blanc et d'une seconde table en pierre d'Ecaussine. La base est agrémentée d'un petit emplacement à usage de jardinière à plantes.
Inscriptions :
Dates des décès : 1883 / 1904 ; 1912.
Inscription concernant le destinataire : Famille / Sauval-Scellier.
Signature (base, en haut à droite) : Lesot.
Le portillon de clôture est surmonté d'une croix fleuronnée. Le fronton triangulaire, initialement surmonté d'un élément (disparu), est gravé de fleurs de pavot et d'arabesques végétales (feuilles d'acanthe et de lierre). L'entablement est également gravé d'arabesques végétales et les colonnes sont coiffées de chapiteaux feuillagés (acanthe). La base est ornée d'un portrait masculin de profil.
Cette concession de type couloir conserve sa clôture et contient un tombeau en forme de niche. L'édicule, signé par l'entrepreneur Lesot, a sans doute été réalisé vers 1883, date d'acquisition de la concession et du décès d'Octave Sauval. Le monument se signale par la présence d'un portrait sculpté, qui décore la base.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.