D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1872, par Charlemagne Lemaire, ouvrier-fileur, domicilié à Amiens, 138 rue Saint-Leu.
Le tombeau-chapelle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mars 1872, par Charlemagne Lemaire, ouvrier-fileur, domicilié à Amiens, 138 rue Saint-Leu.
Le tombeau-chapelle porte la signature de l'entrepreneur A. Sallé.
Cette concession, en bordure d'allée, n'est pas vraiment délimitée et contient un tombeau en forme de chapelle, de plan rectangulaire, fermé par une porte en fonte moulée close par un vitrail en grisaille (en mauvais état). L´édicule très étroit, est construit en calcaire, reposant sur un soubassement en pierre de Tournai. La façade principale, surmontée d'un fronton triangulaire à acrotères, est agrémentée de deux petits pilastres et les façades latérales sont percées d'une fenêtre cintrée, dont les vitraux ont disparus.
A l'intérieur du tombeau-chapelle, le mur postérieur supporte une tablette en marbre portant l'épitaphe, au-dessous de laquelle se trouve un faux autel en calcaire. Le sol est constitué de dalles en pierre de Tournai.
Inscriptions :
Date du décès (tablette fixée au mur interieur) : 1872.
Inscription concernant le destinataire (façade principale) : A Marie Lecocq.
Inscription (bases des deux pilastres, en creux) : Concession à / perpétuité.
Signature (base du pilastre droit, en haut) A. Sallé.
La porte en fonte, close par un vitrail en grisaille (losanges blanc et bleu), est ornée dans sa partie inférieure d'une couronne d'immortelles et dans sa partie supérieure d'une croix ouvragée encadrée par deux anges ailés agenouillés en prière.
Le fronton triangulaire du tombeau, souligné par une frise géométrique (ronds), est sculpté d'une couronne de fleurs (roses, pensées) entrelacée de rubans. Les acrotères sont gravés d'un décor végétal.
A l'intérieur, le faux-autel est sculpté d'une couronne d'immortelles entrelacée de rubans et sur laquelle s'entrecroisent deux flambeaux renversés. La partie supérieure de la tablette en marbre est gravée d'une fleur de pensée.
Cette concession contient un tombeau en forme de chapelle. L'édicule, qui se caractérise par son étroitesse liée à la taille de la concession, est construit en calcaire et signé par l'entrepreneur A. Sallé. Il a sans doute été réalisé vers 1872, date d'acquisition de la concession et du décès de Marie Lecocq.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.