Tombeau de la famille Demailly (I5-6)
Concession n°5 acquise en juin 1841 par Alexandre Victor Delarozière-Noury, domicilié à Amiens, 37 rue de Metz. La première inhumation date de 1820.
Concession n°6 acquise en mai 1853 par Alexandre Demailly, juge, domicilié à Amiens, rue Pierre l'Ermite.
Cette concession, rehaussée par rapport au niveau du terrain, est délimitée par une balustrade en pierre de Tournai. Elle contient une stèle à croix en granite belge, en grande partie recouverte par la végétation, qui a sans doute été réalisée vers 1853 (date d´acquisition de la concession n°6, de la première inhumation enregistrée dans cette même concession et date de l´une des inhumations enregistrée dans la concession n°5). On signalera la présence de chaque côté du tombeau, de deux porte-couronne mortuaires de style néogothique en pierre de Tournai, supportés par des colonnettes.
Épitaphe : Marie Stanislas Alexandre DEMAILLY / Conseiller à la Cour d'Appel d'Amiens / décédé le 18 mai 1888 / à l'âge de 83 ans.
Enclos funéraire Delimont (I10)
Concession acquise en janvier 1847 par Marguerite Elisabeth Prieur veuve Delimont, née, domiciliée à Amiens, rue des Saintes-Maries et agrandie en février 1860, par l'acquéreuse et par Jean Marie François Gaspard Rétanie, professeur, domicilié à Amiens, 32 rue Voiture.
Cette concession est partiellement délimitée par une grille en fer forgé et contient deux stèles néogothiques en granite belge, déposées, subsistant à l'état de vestiges. Elles ont probablement été élevées entre 1847 (date d´acquisition de la concession) et 1881 (date de la dernière inhumation).
Tombeau (colonne funéraire) du négociant Janvier (I11)
Concession acquise en octobre 1847 par Marcelline Martin, domiciliée à Amiens, rue Royale. Le rapport de l'architecte de la Ville du 20 avril 1925 mentionnait cette sépulture comme étant "à conserver car présentant un intérêt d'Art".
Cette concession, envahie par la végétation, contient un tombeau individuel, déposé. La colonne funéraire en marbre a été réalisée vers 1847, à la mémoire du négociant amiénois Janvier.
Épitaphe : Ici repose le corps / de M. ... / JANVIER / ancien négociant, décédé / à Amiens le ... 1847 / A l'âge de 65 ans.
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Maisant-Tierce (I13bis)
Concession acquise en juillet 1852 par Jean-Baptiste Maisant, maçon, domicilié à Amiens, Grande rue Saint-Maurice. La première inhumation date de 1841. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que des travaux ont été réalisés en 1905 par l´entrepreneur Lesot frères.
Cette concession, qui n´est pas orientée vers l´allée principale, contient une stèle néogothique stylisée en pierre de Tournai (voir illustration dans le dossier de synthèse), signée par l´entrepreneur Lesot, sans doute été réalisée vers 1905 (date d´autorisations de construction et de l´une des inhumations) en remplacement du monument d´origine.
Tombeau (stèle funéraire) de la famille Rose-Joron (I19)
Concession acquise en septembre 1849 par Vincent Nicolas Rose, domicilié à Amiens, 44 rue Saint-Honoré, par Pierre Dubois et Pélagie Rose et par Gabrielle Rose veuve Horlez, domiciliés à Amiens, route de Rouen.
Cette concession, qui a perdu sa clôture, contient une stèle cintrée, dont le calcaire, très friable, s´effrite. Elle est déposée en plusieurs fragments et a sans doute été réalisée vers 1849 (date d´acquisition de la concession et de la première inhumation).
Enclos funéraire Jérôme, Delarozière-Jérôme et Devismes-Delarozière (I23) ILLUSTRATION
Concession acquise en octobre 1839 par Eugène Jérôme, pharmacien, domicilié à Amiens, place Saint-Firmin et agrandie en mars 1850, par l'acquéreur, par M. Devismes-Jérôme, courtier, domicilié à Amiens, rue de l'Aventure et par Edouard Delarozière, soldat, domicilié à Paris.
Cette concession, délimitée par une grille antérieure en fonte et par des poteaux latéraux en calcaire en partie déposés, contient deux monuments. Le plus ancien est la stèle cintrée en calcaire, probablement le monument d´origine subsistant à l´état de vestiges à l´arrière de la concession, qui a été réalisée entre 1839 (date d´acquisition de la concession et de l´une des inhumations) et 1850 (date d´agrandissement de la concession et de l´une des inhumations). La colonne funéraire en marbre et pierre de Tournai, a été élevée vers 1871 (date de la première inhumation mentionnée) à la mémoire du courtier de commerce Eugène Devismes.
Épitaphe (colonne funéraire) : Ci-gît / le corps de Mr Eugène / DEVISMES / ancien courtier / de commerce à Amiens / décédé à Cormeilles / le 9 mai 1871 / dans sa 58ème année.
Tombeau (stèle funéraire) Quévreux (I26)
Concession acquise en novembre 1848 par Eugénie Quévreux-Dusevel, domiciliée à Amiens, rue des Orfèvres et par Justine Quévreux, domiciliée à Amiens, rue Béranger.
Cette concession, qui conserve une grille en fonte moulée, contient les vestiges d'une stèle en calcaire, déposée en de nombreux fragments, dont seule la base subsiste en élévation. Ce tombeau a été élevé entre 1845 (date de la première inhumation) et 1848 (date d´acquisition de la concession) ou 1849 (date de l´une des inhumations).
Tombeau (colonne funéraire) Girardin (I27)
Concession acquise en juillet 1831 par Antoine Joseph Girardin, avocat, domicilié à Amiens, rue Saint-Denis. La sépulture Girardin est décrite par S. Comte (1847), qui signale la présence d'une "petite colonne en pierre, surmontée d'une urne cinéraire" ainsi que celle d'une "pierre horizontale" (cf. annexe 2).
Cette concession, qui a perdu sa clôture, ne contient aujourd'hui qu´un gros socle cubique en pierre de Tournai, sans doute celui de la « petite colonne en pierre, surmontée d'une urne cinéraire » décrite par S. Comte en 1847 (cf. annexe 2), élevée vers 1842 à la mémoire de monsieur Girardin. En revanche, il ne reste plus aucune trace de la « pierre horizontale » signalée par S. Comte.
Tombeau (stèle funéraire) Fauchon (I37)
Concession acquise en janvier 1832 par Daniel Furcy Robert Dournel, notaire, fondé de pouvoir de la famille Fauchon.
Cette concession, qui a perdu sa clôture, contient une dalle funéraire totalement recouverte par la végétation. Elle semble identique à celles de la concession voisine (I 36) et peut avoir été réalisée vers 1832 (date d´acquisition de la concession et de l´unique inhumation enregistrée).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.