D'après le registre communal, cette concession fut acquise en décembre 1881, par Nicolas, Clovis Morel, plafonneur, domicilié à Amiens, 19 rue Verte.
La base de la croix porte la signature de J. Tison et la colonne porte celle du marbrier Delalieux.
Dossier non géolocalisé
D'après le registre communal, cette concession fut acquise en décembre 1881, par Nicolas, Clovis Morel, plafonneur, domicilié à Amiens, 19 rue Verte.
La base de la croix porte la signature de J. Tison et la colonne porte celle du marbrier Delalieux.
Entrepreneur de monuments funèbres établi à Amiens, actif dans les années 1880, successeur du marbrier Coënen avec lequel il travaille dans les années 1870.
Marbrier d'origine belge (né en 1836) installé à Amiens au milieu du 19e siècle. Il est installé rue Vascosan en 1872 (recensement de population), puis Grande rue Saint-Maurice en 1881 (recensement de population). Son entreprise est reprise par Marcel Sueur.
Cette concession, adossée au second mur d'enceinte, est délimitée par des poteaux en pierre de Tournai initialement reliés par une barre de fer et par un portillon antérieur central en fonte ouvragée (déposé). Le sol est recouvert de dalles en pierre de Tournai, sur un soubassement en brique. Elle contient deux monuments. Devant se dresse une petite stèle à croix en marbre sur un socle en pierre de Tournai, dont la partie supérieure (la croix) est déposée. En-dessous se trouve un petit emplacement circulaire creux. Au centre s'élève une colonne funéraire brisée en marbre sur un socle en pierre de Tournai. Au fond, contre le mur subsistent à l'état de vestiges la structure en bois et l'armature métallique probablement d'un auvent.
Inscriptions :
Date du décès (base de la croix) : 1886.
Dates des décès (colonne funéraire) : 1880 ; 1881.
Signature (base de la croix, en bas à droite) : J. Tison, Amiens.
Signature (socle de la colonne funéraire, en haut à droite) : Delalieux.
Le portillon de la clôture est surmonté d'une croix.
La stèle à croix est ornée d'une palette de peintre en marbre blanc, agrémentée de six pinceaux entrecroisés.
La partie supérieure de la colonne funéraire est sculptée d'un bouquet de belles fleurs et la partie inférieure est percée d'une sorte de niche circulaire laissant apparaître des traces de polychromie (bleu et rouge).
L'armature métallique du tombeau-chapelle est surmontée d'une croix.
Cette concession, délimitée par des poteaux en pierre de Tournai et par un portillon antérieur en fonte ouvragée, contient deux monuments. La colonne funéraire brisée en marbre, signée Delalieux, a probablement été élevée vers 1880-1881 (dates portées). La croix funéraire d'Emile Morel, dont la base en marbre est signée par le marbrier J. Tison, est un tombeau individuel réalisé vers 1886. Le monument se distingue par la présence d'un décor sculpté représentant un emblème de profession (une palette de peintre et des pinceaux). Enfin, on signalera la présence d'un auvent, dont la structure en bois et l'armature métallique, subsistent à l'état de vestiges contre le mur.
AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.