Cette concession, adossée au premier mur d'enceinte intérieur, est délimitée par une grille en fonte, à portillon antérieur central déposé, fixée sur un mur-bahut, en calcaire. A droite, elle s'appuie sur la clôture de la concession voisine. Elle contient un très beau porte-couronne mortuaire, de style néogothique, en marbre blanc, sur la gauche. Au centre, se dresse une stèle néogothique, en marbre, qui a été restaurée par "Les Amis de La Madeleine". Au fond, sur la droite, se trouve une stèle cintrée, en calcaire, percée, dans sa partie supérieure, d'un oculus. Précédant cette dernière, subsiste à l'état de vestiges, ce qui devait être le socle d'une colonne, en marbre.
Inscriptions :
Dates des décès (stèle néogothique) : 1850 ; 1840 ; 1846 ; 1866 / (base) 1878 ; [non lu].
Date du décès (stèle cintrée) : 1835.
Épitaphe (stèle néogothique) : Dans l'attente / de la résurrection / ici reposent J.B. Hubert Eugène / LEROY / étudiant en droit / décédé le 10 mars 1850 / âgé de 21 ans et 10 mois. / Son âme était agréable à Dieu, aussi Dieu / s'est hâté de la retirer du milieu des iniquités. / LIV. de la Sagesse, Ch. IV. / Il mourut comme il avait vécu, plein de Foi, / d'espérance et de charité, joyeux de monter au ciel. / - / Marie LEROY / morte en naissant le 25 Xbre 1840 / [...] / Parce que vous étiez agréable au Seigneur, il a été / nécessaire que l'affliction vous éprouvat. / TOBIE, Chap. XII, V. 15.
Épitaphe (stèle cintrée) : D.O.M. / A la gloire de Dieu. / Ici repose / le corps de Flore Stéphanie / LEROY / décédée le 23 mai 1835 / âgée de 8 ans et 7 mois. / Fille de Mr. Jn-Bte LEROY / Md de drap / et de Dame Flore BOULONGNE. / - / De ton père et de ta mère, comme de ton oncle et ta tante / tu fus l'objet de nos plus tendres affections. Trop / avancée pour ton âge, tu faisais notre gloire, et notre bonheur / quand une mort prématurée vint / t'arracher à nos bras. / Mais tu vivras à jamais dans nos cœurs et ton souvenir, Enfant chérie, ne s'éteindra / qu'avec nos jours. / - / Hélas ! Puisque tes destinées sont telles, reçois, / notre bien aimée, pour gage de notre tendresse, les / larmes amères que nous venons déposer sur ta tombe. / Priez pour elle.
Une plaque fixée sur la stèle néogothique indique qu'elle a été restaurée par les Amis de la Madeleine.