Dossier d’œuvre architecture IA80005109 | Réalisé par
  • patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
Enclos funéraire Leroy-Boulongne et Heumann-Boulongne
Œuvre repérée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Ville d'Amiens

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois
  • Commune Amiens
  • Adresse rue Saint-Maurice , 55 plaine M Cimetière de la Madeleine
  • Cadastre non cadastré
  • Dénominations
    enclos funéraire
  • Appellations
    Leroy-Boulongne et Heumann-Boulongne
  • Parties constituantes non étudiées
    clôture

D'après le registre communal, cette concession fut acquise en mai 1833, par Joseph, Hubert Leroy et Agathe Boulongne, son épouse, par Jean-Baptiste Leroy et Flore Boulongne son épouse, domiciliés à Amiens, 4 place du Périgord, par Félix Charles, Balthazar Heumann et Marie Boulongne son épouse, domiciliés 58 place du Marché-aux-Herbes.

Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'en 1850, des travaux ont été réalisés par l'entrepreneur Leroy-Boulongne, également auteur et commanditaire.

La stèle néogothique a été restaurée par l'association "Les Amis de La Madeleine ".

Cette concession, adossée au premier mur d'enceinte intérieur, est délimitée par une grille en fonte, à portillon antérieur central déposé, fixée sur un mur-bahut, en calcaire. A droite, elle s'appuie sur la clôture de la concession voisine. Elle contient un très beau porte-couronne mortuaire, de style néogothique, en marbre blanc, sur la gauche. Au centre, se dresse une stèle néogothique, en marbre, qui a été restaurée par "Les Amis de La Madeleine". Au fond, sur la droite, se trouve une stèle cintrée, en calcaire, percée, dans sa partie supérieure, d'un oculus. Précédant cette dernière, subsiste à l'état de vestiges, ce qui devait être le socle d'une colonne, en marbre.

Inscriptions :

Dates des décès (stèle néogothique) : 1850 ; 1840 ; 1846 ; 1866 / (base) 1878 ; [non lu].

Date du décès (stèle cintrée) : 1835.

Épitaphe (stèle néogothique) : Dans l'attente / de la résurrection / ici reposent J.B. Hubert Eugène / LEROY / étudiant en droit / décédé le 10 mars 1850 / âgé de 21 ans et 10 mois. / Son âme était agréable à Dieu, aussi Dieu / s'est hâté de la retirer du milieu des iniquités. / LIV. de la Sagesse, Ch. IV. / Il mourut comme il avait vécu, plein de Foi, / d'espérance et de charité, joyeux de monter au ciel. / - / Marie LEROY / morte en naissant le 25 Xbre 1840 / [...] / Parce que vous étiez agréable au Seigneur, il a été / nécessaire que l'affliction vous éprouvat. / TOBIE, Chap. XII, V. 15.

Épitaphe (stèle cintrée) : D.O.M. / A la gloire de Dieu. / Ici repose / le corps de Flore Stéphanie / LEROY / décédée le 23 mai 1835 / âgée de 8 ans et 7 mois. / Fille de Mr. Jn-Bte LEROY / Md de drap / et de Dame Flore BOULONGNE. / - / De ton père et de ta mère, comme de ton oncle et ta tante / tu fus l'objet de nos plus tendres affections. Trop / avancée pour ton âge, tu faisais notre gloire, et notre bonheur / quand une mort prématurée vint / t'arracher à nos bras. / Mais tu vivras à jamais dans nos cœurs et ton souvenir, Enfant chérie, ne s'éteindra / qu'avec nos jours. / - / Hélas ! Puisque tes destinées sont telles, reçois, / notre bien aimée, pour gage de notre tendresse, les / larmes amères que nous venons déposer sur ta tombe. / Priez pour elle.

Une plaque fixée sur la stèle néogothique indique qu'elle a été restaurée par les Amis de la Madeleine.

  • Murs
    • marbre
    • calcaire
    • fonte
  • Typologies
    composition hétérogène ; stèle funéraire cintrée ; base à niche porte-couronne ; stèle funéraire ; style néogothique
  • Techniques
    • sculpture
  • Précision représentations

    La stèle néogothique est ornée d'un décor végétal et est surmontée d'une croix.

    L'occulus percé dans le haut de la stèle cintrée est décoré d'une frise perlée.

    Le porte-couronne mortuaire néogothique est sculpté d'un décor feuillagé et végétal.

  • Statut de la propriété
    propriété publique
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler
  • Protections
    inscrit MH, 1986/06/25

Cette concession, délimitée par une clôture en fer forgé, contient deux tombeaux et les vestiges d'une colonne funéraire. Tous les monuments élevés dans cette concession sont en marbre blanc. Le plus ancien est la stèle en calcaire, érigée vers 1835 pour Flore Leroy. Cette stèle se signale par une longue et émouvante épitaphe et par la présence d'un trou circulaire dans sa partie supérieure, à usage de porte couronne mortuaire. La stèle néogothique, restaurée par l'association des Amis de La Madeleine, provient sans doute des ateliers du marbrier Leroy-Boulongne, propriétaire de la concession, qui intervient en 1850 (autorisation de construction).

Documents d'archives

  • AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.

  • BM Amiens. Série M ; 2 M 18/2. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1849-1859).

Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Ville d'Amiens
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