D'après le registre communal, cette concession fut acquise en juin 1831, par François, Joseph Herbet de Saint-Riquier, domicilié à Amiens, rue des Cordeliers. Les sources conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent qu'un tombeau a été réalisé par l'entrepreneur Mangot fils, en 1826.
La sépulture Herbet de Saint-Riquier est décrite par S. Comte (1847), qui attribue "un sarcophage de marbre noir supporté par un double socle" au marbrier amiénois Deventer (cf. annexe). Le soubassement du tombeau en forme de catafalque porte la signature de l'entrepreneur Moriamé-Dermone.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.