D'après le registre communal, cette concession est acquise en juin 1866 par Narcisse Grévin, domicilié place Saint-Firmin. Le sarcophage porte la signature de l'entrepreneur de monuments funèbres A. Sallé fils.
- patrimoine funéraire, le cimetière de la Madeleine
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
rue Saint-Maurice
,
129 plaine O Cimetière de la Madeleine
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Cadastre
non
cadastré
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Dénominationsenclos funéraire
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AppellationsGrévin-Debray
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Parties constituantes non étudiéesclôture
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle
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Auteur(s)
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Auteur :
Sallé entreprise de monuments funèbres , dit(e) Sallé père, Sallé filsentrepreneur signatureSallé entreprise de monuments funèbres
Entreprise de monuments funèbres, fondée par Achille Eugène Sallé-Joseph, né en 1799 ou 1802, constructeur de monuments funèbres, rue Saint-Maurice (listes électorales de 1843, recensement de 1856). L'annuaire de 1862 situe l'entreprise 137 Grande-rue Saint-Maurice, à côté de l'entreprise Lamolet.
Son fils Eugène Sallé-Barré (né en 1845), tailleur de pierre (1852), lui succède à la direction de l'entreprise avant 1881 (recensements de 1881 et 1906).
Les recensements de 1906-1911 donnent l'entreprise au 403 rue Saint-Maurice. Il y travaille avec Jean-Baptiste Sallé - sculpteur et constructeur de monuments et caveaux funéraires, spécialisés dans la réalisation d'autels pour églises.
Son fils Eugène Achille Désiré Sallé (1873-1905) est sculpteur.
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Auteur :
Cette concession de type couloir, adossée au mur d'enceinte, est délimitée par une clôture partiellement conservée, commune aux tombes voisines. Celle-ci est formée d'un pilier en pierre de Tournai et d'une barre de fer (côté) et d'une grille en fer et en fonte à portillon antérieur (façade). Elle contient une stèle architecturée en calcaire, qui présente la forme d'une niche, et un tombeau en forme de sarcophage, en pierre de Tournai. La niche à colonnes, dont le fond est peint en bleu, surmonte une haute base sur laquelle est placée la table des épitaphes. Le sarcophage, à tombale inclinée, est adossé à une base dont la partie supérieure est manquante.
Inscriptions :
Epitaphe (stèle) : Laissez venir à moi les petits enfants / car le royaume des cieux leur appartient / Ici repose le corps de / Marie-Antoinette GREVIN / née le 17 mai 1868, décédée à Pontanézaine le 18 février 1875 / (près de Brest, Bretagne) / dans sa 7e année / Enfant douée d'un naturel / heureux / son bon petit coeur la faisait / chérir / de tous ceux qui la connaissait (sic) / elle s'est élevée comme / la fleur des champs / un souffle a passé la fleur est / tombée / ma fille bien-aimée / je n'avais que toi de / véritable amie / en te perdant je perds / toute affection sur la terre / toute consolation / ici bas. / Dieu dans sa grâce daignait / t'épargner bien des larmes / en ce bas monde / il permit aussi que ta mère / chérie / t'apprenne à le prier / il voulut t'appeler à lui / dans l'innocence et la pureté / de ton âge / mes chagrins chère enfant / m'avait fait t'aimer davantage / de mes immortels regrets / daigne du haut du ciel / en adoucir les ennuis / Du haut du ciel / dis / à ceux que tu aimais / ne pleurez pas sur moi / j´ai quitté la terre où l'on est / malheureux / pour aller au ciel avec / ma soeur Hélène. / Chers parents je vous attends / pensez-y toujours / nous sommes deux anges / à prier pour vous / Tout est éphémère / ici bas / mais l'amour d'une mère / dure après le trépas / QU'ELLE (sic) SOUFFRANCE ! ! ! QU'EL (sic) SUPPLICE ! ! !
Inscription (stèle) : concession à perpétuité.
Signature (sarcophage) : A. Sallé.
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Murs
- calcaire
- pierre
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Typologiescomposition hétérogène à tombeau principal ; stèle funéraire architecturée (colonnes) ; tombeau en forme de sarcophage
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Techniques
- sculpture
- fonderie
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Précision représentations
Le fronton de la niche est orné d'enroulements et de deux têtes d'anges ailés. Une couronne mortuaire orne la face antérieure de la base, à laquelle est adossé le sarcophage.
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Protectionsinscrit MH, 1986/06/25
Cet enclos funéraire contient deux tombeaux intéressants par leur typologie et la qualité des épitaphes. Le tombeau d'applique, en calcaire, a perdu la sculpture qui ornait vraisemblablement la niche, qui conserve des traces de peinture. Il a sans doute été élevé vers 1875, date du décès de Marie-Antoinette Grévin, à laquelle il rend hommage par une longue épitaphe poétique, ici placée sur la base. Cette forme de tombeau s'inspire de celle des petits retables secondaires. Le tombeau en forme de sarcophage, peut-être plus tardif, est signé A. Sallé.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ville d'Amiens
Documents d'archives
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AC Amiens. Cimetière de la Madeleine. Registre des concessions.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.