" La sépulture qui vient ensuite ne se fait pas remarquer par la richesse des monuments, mais bien par sa simplicité toute chrétienne. Plusieurs croix en bois, plantées sur des gazons tumulaires, attestent le dernier asile de pieuses et saintes filles, que leur piété dans ce monde semble préserver de toutes profanations, car une simple haie sèche, à demi-dégarnie, protège leurs dépouilles mortelles. Là, vous chercheriez en vain ces signes de grandeur, d´opulence, de vanité, symboles de l´orgueil de ceux dont ils doivent perpétrer le souvenir ; à ces filles chrétiennes, il ne faut qu´un symbole, celui de la croix, celui de la rédemption éternelle. C´est dans cette enceinte que reposent après leur mort, réunies comme elles l´étaient en ce monde, plusieurs soeurs de la congrégation du Sacré Coeur de Marie. "
Stéphane C[omte], 1847, p. 206.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.