Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- patrimoine funéraire
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Adresse
104 plaine A Vieux cimetière de Saint-Acheul
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Dénominationsmonument sépulcral
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Appellationsfamille Sourisseau
Les archives conservées à la bibliothèque municipale (série M) indiquent que le caveau est réalisé en 1907 par l'entrepreneur H. Leclercq.
L'article publié dans les Mémoires de la société des amis des arts du département de la Somme (1912) cite ce monument commandé à Rodin par Marius Sourisseau, dans son testament rédigé en décembre 1906 (commande confirmée par ses héritiers en 1907). Le marbre est exposé par Rodin au Salon de 1911, sous le titre le Lys brisé. L'exèdre est dessinée par l'architecte Henri, Paul Hénot.
La base du monument porte la signature du sculpteur A. Rodin et la date : 1911.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1907, daté par source
- 1911, porte la date
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Auteur(s)
- Auteur : sculpteur signature
- Auteur : entrepreneur signature
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Auteur :
Nénot Henri, Paularchitecte attribution par travaux historiquesNénot Henri, Paul
Architecte. Prix de Rome en 1877.
http://archiwebture.citechaillot.fr/fonds/FRAPN02_NENHE
Le monument est formé d'un exèdre, de deux jardinières à plantes et d'un "faux bassin" semi-circulaire, dont la dalle de fond sert d'accès au caveau. Le tout est construit en marbre. Une sculpture monumentale en marbre blanc est placée au centre.
Inscription (socle) : Dieu passe / il m'appelle / A. de Musset.
Signature (socle) : A. Rodin 1911.
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Murs
- marbre
- calcaire
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État de conservationmauvais état
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Techniques
- sculpture
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Représentations
- femme
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Ce monument funéraire est l'un des plus remarquables à Amiens, à plusieurs titres. Tout d'abord par le prestige de son auteur, le célèbre sculpteur Auguste Rodin (1840-1917), qui l'expose au Salon de 1911, mais aussi par les conditions de la commande, faite par testament du jeune artiste Marius Sourisseau. L'architecte Henri Nénot conçoit l'aménagement de la concession comme un écrin pour le marbre de Rodin, posé en 1911 ou 1912 (date de l'article publié dans les Mémoires de la société des amis des arts de la Somme), soit 4 ou 5 ans après la construction du caveau.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Documents d'archives
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BM Amiens. Série M ; 2 M 18/10. Autorisations de constructions de caveaux et de monuments (1907-1910).
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"Constructions, monuments, décoration". Mémoires de la société des Amis des arts du département de la Somme, Amiens : A. Grau, 1912.
p, 129.
Bibliographie
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LENORMAND-ROMAIN, Antoinette. Mémoire de marbre. La sculpture funéraire en France 1804-1914. Paris, 1995.
p. 384-386.
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