Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- patrimoine de la Reconstruction
- patrimoine de la villégiature
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Amiens Métropole - Boves
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Commune
Boves
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Lieu-dit
Fortmanoir
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Cadastre
1810
H 17, 18, 20 ;
1810
I 1 à 5, 18 à 21bis
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Dénominationsdemeure
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Parties constituantes non étudiéeschapelle, serre, tennis, kiosque, faisanderie, parc, ferme
Les matrices cadastrales conservées aux archives départementales mentionnent une maison construite pour Jules de Franqueville vers 1835 (date d'imposition), démolie vers 1848 (date d'imposition), sur la parcelle H 17. Une chapelle y est construite pour Edmond de Franqueville, en 1868 ; la maison est ensuite agrandie en 1870. La propriété est revendue par Edmond de Franqueville à Ernest Alexandre Montmert, vers 1897, qui la revend à H. Bourdin de Péronne, vers 1906. Elle comprend alors un château et une chapelle, qualifiés en 1901 de château, écurie, remise et conciergerie. L'édifice, agrandi vers 1912, est détruit pour être remplacé par une construction neuve, en 1949.
Dans la série R est conservé l'acte de vente du château par M. de Montmert au procureur de la République, M. Burdin de Péronne, en 1905. La propriété comprend alors le château, un châlet de deux pièces, un parc, une ferme et ses dépendances, une chapelle et un bois.
Le logis, sur cave, compte un étage carré et un étage de comble. Au rez-de-chaussée se situent les pièces de réception (grand salon et petit salon, salle et salle à manger), une cuisine, une véranda et un vestibule. A l´étage se trouvent six chambres et comble abritant greniers et galetas.
Les plans dressés par l´architecte Georges Bouffet, en 1919, pour la restauration du château, sont joints à un descriptif : le château comprend une ferme, serre, faisanderie, jardin fleuriste et parc planté. Le logis a été restauré en 1908, et agrandi de trois pavillons et d´une véranda sur le parc. Les bombardements ont détruit le pavillon nord-ouest (1908), la balustrade couronnant le pavillon de la salle de billard, les deux kiosques rustiques, celui du Chauffour et celui du tennis, la maison du jardinier et deux maisons ouvrières appartenant également à M. Burdin de Péronne.
M. Crampon (1980), qui attribue la reconstruction de 1832 à cette demeure construite à l'est de la voie ferrée, signale que le parc a été transformé en centre familial aéré et colonie de vacances.
Ph. Seydoux (2003) qui confond également l'ancien manoir et le nouveau château, indique qu'il présentait un corps de logis en pierre calcaire, couvert d´un toit à la Mansart et flanqué de deux pavillons. Acquise en 1905 par Léontine Laligant, épouse d´un procureur de la République d´Amiens, M. Burdin de Péronne, elle est transformée et agrandie de deux pavillons en brique et pierre ; les pièces de réception sont doublée d´un jardin d´hiver ; des faîtages ouvragés, des souches de cheminée et des lucarnes en pierre y sont ajoutés. Une photographie de 1910, illustrant son propos, montre un édifice de plan allongé à étage carré et étage de comble sur un rez-de-chaussée surélevé. Deux pavillons de plan carré, à travée unique sur chaque face, sont accolés aux angles du corps central à 7 travées, dont les baies cintrées du rez-de-chaussée sont surmontées de fenêtres à linteau droit à l´étage. Les pavillons en brique et pierre présentent des baies larges en anse de panier au rez-de-chaussée surélevé. Une terrasse délimitée par une balustrade occupe l´espace interne déterminé par la saillie des pavillons.
Endommagé par les bombardements durant la Première Guerre mondiale, le château est restauré et agrandi dans les années 1920, sur les plans de l´architecte G. Bouffet ; il sera détruit par les bombardements de 1944.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Principale : 1er quart 20e siècle
- Secondaire : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1868, daté par source
- 1908, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Bouffet Georgesarchitecte attribution par travaux historiquesBouffet Georges
Architecte actif à Amiens (5 rue Gresset) dans la première moitié du 20e siècle. Domicilié 58 rue Gresset (annuaire 1919-1920).
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Auteur :
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 131/5. Boves. Matrices des propriétés foncières 1827-1882.
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AD Somme. Série P ; 3 P 131/10. Boves. Matrices des propriétés bâties 1911.
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AD Somme. Série R ; 10 R 228. Boves. Dommages de guerre.
Bibliographie
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CRAMPON, Maurice. Le canton de Boves. CNDP, 1980.
p. 26 -
SEYDOUX, Philippe. Gentilhommières en Picardie. Amiénois et Santerre. Editions de la Morande, 2003.
p. 122
Documents figurés
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Fortmanoir. Propriété de M. de Péronne. Château. Elévation sur le parc, dessin, par Georges Bouffet architecte, 1919 (AD Somme ; 10 R 228).
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Fortmanoir. Propriété de M. de Péronne. Château. Plan du rez-de-chaussée, dessin, par Georges Bouffet architecte, 1919 (AD Somme ; 10 R 228).
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Fortmanoir. Propriété de M. de Péronne. Château. Plan du premier étage, dessin, par Georges Bouffet architecte, 1919 (AD Somme ; 10 R 228).
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Commune de Boves. Fortmanoir. Propriété de M. de Péronne. Plan de situation, dessin, par Georges Bouffet architecte, 1919 (AD Somme ; 10 R 228).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.