Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- patrimoine de la villégiature, Villégiature et tourisme en Hauts-de-France
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Amiens Métropole - Amiens
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Commune
Cagny
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Dénominationschâteau
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Destinationschâteau, colonie de vacances, maison de retraite
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Parties constituantes non étudiéescour, jardin d'agrément
Aujourd´hui détruit, l´ancien château de Cagny s´inscrit dans le corpus des châteaux et manoirs transformés en demeure de villégiature dès le 17e siècle. Sa reconstruction, sans doute réalisée vers 1750, pour Jean Thierry, marque sa transformation définitive. La construction en brique et pierre, dont l´ajout de volets au 19e siècle masque le jeu de polychromie, présente des façades percées de nombreuses baies orientées à l´est sur une cour-jardin antérieure et sur un parc, à l´ouest. On peut observer, sur le cadastre napoléonien du début du 19e siècle, l´absence de communs mais également l´absence de ferme, peut-être initialement implantée au nord du corps de logis, comme le suggère la grande cour rectangulaire. Celle-ci a peut-être été déplacée sur la commune voisine d´Amiens, dans le hameau de Boutillerie, mitoyen du parc du château.
Son implantation dans le village, à proximité de l´église, est comparable à celle du château d´Allonville.
Comme dans les autres communes de l´aire d´étude, la maison seigneuriale devient la propriété d´un industriel établi à Cagny, ici les frères Deneux (blanchisserie).
Une carte postale de l´entre-deux-guerres montre également qu´une salle des fêtes avait été construite à l´angle sud-est du terrain, en bordure de la place du village. C´est contre le mur de clôture qu´avait d´abord été placé le monument aux morts, comme c´est aussi le cas à Allonville.
Le cadastre napoléonien (doc. 1) donne une représentation de l´édifice qui comprend un corps de logis de plan allongé, dont le corps central est flanqué de deux pavillons aux angles arrondis, une cour antérieure de plan circulaire irrégulier, une cour latérale rectangulaire, au nord, et un vaste parc, à l´ouest, alors transformé en place publique. Au sud-est de la cour antérieure se trouve une parcelle rectangulaire non bâtie. La cour antérieure s´étend jusqu´à l´église paroissiale, dont elle est séparée par une rue étroite, qui relie la rue Basset (actuelle rue Latapie) à la place du village. Selon le dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1919), un château en brique et pierre du milieu du 18e siècle, s'élevait à l'emplacement d'un édifice plus ancien. Il présentait des ailes en forme de tours rondes, une tour polygonale à l'une des extrémités du logis avec une toiture à pans brisés et des terrasses à balustrades de couronnement sommant les tours. Ph. Seydoux (2003) en donne une représentation photographique qui figure un corps de logis de plan allongé coiffé d´un toit à pans brisés et accosté à l'est de deux tours à balustrade de couronnement. En rez-de-chaussée surélevé à étage carré et étage de comble, il présente une élévation à 7 travées. Ph. Seydoux signale la présence de tours rondes engagées aux châteaux de Querrieu et de Martainneville. La reconstruction du château, au milieu du 18e siècle, est attribuée à Jean Thierry (mort en 1785), lieutenant général au bailliage d'Amiens, lieutenant des maréchaux de France au Département de Picardie et capitaine au Royal-Lorraine, qui épouse Marie-Adrienne de Sachy de Carouge en 1752. Leur fille, Marie-Adrienne Therry de Génonville, devient propriétaire du domaine en 1790 et le vend peu de temps après à Léopold Jourdain de l´Eloge, auquel succèdent Mathilde de Latapie (morte en 1896), puis le colonel de la Chaise. Devenu propriété de la blanchisserie Deneux, le château est vendu en 1934 à la congrégation de la Sainte-Famille qui y installe une maison de retraite. Endommagé et pillé en 1940, il disparaît en 1944. Au 17e siècle, le premier château appartient à Jean Thierry, négociant amiénois devenu premier échevin et receveur général des décimes de Picardie, qui épouse Marie Pingré, dame de Génonville.
Les sources conservées aux archives départementales (série W) indiquent qu'en 1958, la SCI du quartier de Noyon charge l'architecte Jean Guidée de la reconstruction de la maison Notre-Dame, pour y installer une colonie de vacances de type R / 4e catégorie).
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Période(s)
- Principale : milieu 18e siècle, 3e quart 20e siècle , (détruit)
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Dates
- 1958, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Guidée Jeanarchitecte attribution par sourceGuidée Jean
Architecte. Associé à Dubus (église de Rivery) en 1960.
Etabli à Amiens, 12 rue Gloriette, en 1930 ; 15 rue Debray (annuaire 1960)..
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Auteur :
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Typologieshôtel
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
Documents d'archives
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AD Somme. Série W ; 1081 W 271. Fonds SDIS.
Cagny (1958).
Bibliographie
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SOCIETE DES ANTIQUAIRES DE PICARDIE. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie. Tome I : Arrondissement d'Amiens, cantons d'Amiens, Boves et Conty. Amiens : Société des antiquaires de Picardie, 1919. Réed. Bruxelles : Editions culture et civilisation, 1979.
p. 135 -
SEYDOUX, Philippe. Gentilhommières en Picardie. Amiénois et Santerre. Editions de la Morande, 2003.
p. 16
Documents figurés
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Cagny. Plan cadastral, section A, dite du village (AD Somme ; 3 P 1187).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
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