Dossier d’œuvre architecture IA80003413 | Réalisé par
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • inventaire topographique, Amiens métropole
  • enquête thématique régionale, la première Reconstruction en Picardie
Ancienne cité de la Compagnie des Chemins de fer du Nord, dite du Cimetière ou du Matériel roulant, à Longueau
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grand Amiénois - Amiens
  • Commune Longueau
  • Adresse rue des Fleurs , rue des Rossignols , rue du Cimetière
  • Dénominations
    cité
  • Appellations
    Compagnie des Chemins de fer du Nord, cité du Cimetière, cité du Matériel roulant
  • Parties constituantes non étudiées
    rue, place, maison

Un plan de 1931 donne une représentation schématique de la cité, qui comprend alors 29 maisons individuelles en bois réparties sur quatre îlots.

Un plan de 1947 indiquant les maisons endommagées pendant la seconde guerre mondiale donne une représentation de la cité après son extension au nord, jusqu'au cimetière. Elle comprend alors une place et 39 maisons réparties sur cinq îlots ainsi que 3 maisons construites sur la rive nord de la rue du Cimetière. Seules 13 maisons "en dur" n'ont pas été détruites, dix d'entre elles sont des maisons à deux logements de 4 pièces et trois sont des maisons à deux logements de 6 pièces.

La vue aérienne de l'IGN (1952 C94PHQ1751_1952_CDP3681_3085) montre qu'il existe alors 12 maisons en dur et des maisons construites rue Paul-Baroux et sur les parcelles initialement occupées par des maisons en bois. La place est divisée en deux espaces verts engazonnés et plantés (arbres de tige). Le rond-point circulaire est visible au bout de l'impasse. Les maisons en coeur de cité sont détruites entre 1986 et 1990. De nouvelles maisons sont construites à la fin des années 1990.

Parmi les sources conservées aux archives départementales (série O), un plan de 1931 figure la cité qui n'apparaît pas sur le plan de 1924.

Les matrices cadastrales mentionnent la construction de 14 maisons en bois (rue des Fleurs), en 1929, détruites durant la seconde guerre mondiale, puis de 6 maisons (rue des Rossignols) et de 6 maisons (rue du Cimetière) vers 1943 (date d'imposition), de 4 maisons (rue Paul-Baroux), vers 1946 (date d'imposition), de 8 maisons (rue des Fleurs - actuelle rue Jules-Devauchelle) et de 10 maisons (rue Paul-Baroux) vers 1949 (date d'imposition).

rue du Cimetière CN 1946 : 2-4 / 6-8 / 10.

rue des Fleurs CN 1946 : 1-3, 5-7, 9, 11, 13-15, 17, 19-21, 23-25, 27-29 2-4, 6-8, 10-12.

rue des Fleurs CN 1949 : 14 à 28.

rue Paul-Baroux CN 1949 : 17 à 35.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1929, daté par source

La cité du cimetière est située au nord de la Chaussée, qui constitue l'épine dorsale de la ville. Occupant une superficie d'environ 3 hectares, elle est structurée par une trame orthogonale délimitant quatre îlots de forme rectangulaire. Un espace vert est aménagé, rue Jules-Devauchelle, au centre de la cité.

La cité comprend 32 maisons desservies par les rues Paul-Baroux, Lucette-Bonard et du Cimetière, et par deux voies internes (rues Jules-Devauchelle et des Rossignols). Rue Paul-Baroux se trouvent des constructions des années 1940, rue Jules-Devauchelle se trouvent des pavillons de construction récente.

Implantation du bâti : Les habitations sont implantées en retrait des voies.

Matériau de construction : Les maisons conservées sont construites en béton d'agglomérés de scories (machefer) masquées par un enduit tyrolien et en pierre artificielle, dite pierre à plâtre, et couvertes de tuiles mécaniques. Les dépendances sont construites en briques et couvertes de fibro-ciment.

Typologie du bâti à usage d'habitation :

Le bâti est composé de maisons à plusieurs unités d'habitation (cf. plan) qui comprennent un niveau de rez-de-chaussée surélevé sur vide sanitaire et un étage de comble. Ces maisons comportent toutes un cellier et un porche (porche dans oeuvre ou porche auvent). Ces maisons, reproduites à plusieurs exemplaires présentent plusieurs typologies et plusieurs modèles.

  • Murs
    • béton
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
  • Typologies
    logement individuel ; maison à deux unités d'habitation
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Somme. Série P ; 3 P 489/7. Longueau. Matrice des propriétés bâties (1911).

  • AD Somme. Série P ; 3 P 489/8. Longueau. Matrice des propriétés bâties (1911).

  • AD Somme. Série O ; 99 O 2407. Longueau. Administration communale (1870-1939).

  • AD Somme. Série J ; 15J 98. Fonds Dufournet. Longueau. Reconstruction : plans généraux (1943-1946).

Documents figurés

  • Commune de Longueau. Plan de l'agglomération de la commune et des cités, tirage de plan, dessin par Eugène Poitoux, architecte communal, 1931 (AD Somme ; 99 O 2407).

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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