Visible sur le cadastre napoléonien de 1809, le cimetière de Glisy est l'un des plus anciens cimetières aménagés à distance du village. Il présentait alors un plan trapézoïdal, encore visible (fig.). Un chemin d'accès à la parcelle "enclavée" est aménagé en 1831. La construction de la voie ferrée, vers 1846, a vraisemblablement modifié le mode d'accès au cimetière, réorienté au sud. Agrandi en 1906, il est soumis à un plan d'aménagement orthogonal. La parcelle enclavée est relié à la route par un chemin, comme à Saleux et à Salouël.
Comme à Boves (cimetière Notre-Dame), il conserve une partie ancienne (au nord) actuellement envahie par la végétation.
Enfin, comme de nombreux cimetières de l'aire d'étude, il comprend une section destinée au cimetière militaire, ici placée sur l´un des côtés (fig.), comme à Allonville ou à Saint-Fuscien.
C´est l´un des rares cimetières qui ne conserve pas de croix de cimetière.
Comme de nombreux cimetières ruraux de l'aire d'étude, le cimetière de Glisy ne conserve pas de tombeau à caractère monumental. On signalera cependant le tombeau de la famille Loise-Lefèvre, en forme de sarcophage, et le tombeau de la famille Dailly-Boulle, qui se signale par un obélisque.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.