L'édifice, appartenant à Paul Caron-Leconte (notaire à Péronne), est reconstruit après la Première Guerre mondiale. Il est dirigé par Victor Barbare, marchand de vins et logeur (recensement de 1906), puis par sa veuve Catherine Barbare hôtelière (recensement de 1926 et annuaire de 1932).

Le dossier d'évaluation des dommages de guerre en donne le plan et une description avant sa destruction durant la Première Guerre mondiale. L'édifice, construit en briques et couvert d'ardoises, comprend une salle de café, une cuisine et une salle-à-manger au rez-de-chaussée et deux resserres au sud. On compte six chambres au premier étage et cinq chambres au second étage. Le premier étage est desservi par un escalier en accès direct depuis la rue. Deux des chambres du premier étage (situées au-dessus des resserres) ne communiquent pas avec le reste du bâtiment et disposent d'un accès indépendant par un perron. Toutes les chambres n'étaient pas équipées de cheminées.

Une propriété appartenant à Josué Lebrun est visible à cet emplacement sur le cadastre napoléonien levé vers 1830. Le bâtiment est déclassé comme bâtiment rural en 1854 et remplacé par une nouvelle construction achevée en 1861. Aucune autre modification n'est enregistrée dans les matrices cadastrales jusqu'en 1914.