Dossier d’œuvre architecture IA80002415 | Réalisé par
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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  • inventaire topographique, Amiens métropole
  • patrimoine funéraire
Eglise paroissiale et ancien cimetière Saints-Fuscien, Victoric et Gentien de Sains-en-Amiénois
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Dénominations
    église paroissiale, cimetière
  • Vocables
    Saints-Fuscien, Victoric et Gentien
  • Parties constituantes non étudiées
    presbytère

L´emplacement sur lequel s´élève l´église de Sains-en-Amiénois est un des plus anciens des sites chrétiens attestés autour d´Amiens. La présence d´une communauté chrétienne au 3e siècle et d´un nécropole gallo-romaine dans laquelle seront enterrés Gentien, Fuscien et Victoric atteste de l´importance de l´agglomération à cette époque, comme l´autel découvert lors des fouilles de 1864 et la stèle.

La légendaire découverte des corps des martyrs, au milieu du 6e siècle, par saint Lupicin, s´inscrit dans le contexte du culte des reliques qui se développe alors, notamment à Saint-Acheul.

Un premier édifice chrétien semble avoir été construit sur le tombeau des saints martyrs. Cette église funéraire, connue par les fouilles effectuées en 1864 par l´abbé Messio, comprenait une nef flanquée de deux pièces annexes à l´extrémité est ; celle du sud était élevée au-dessus du tombeau. Plusieurs sarcophages de pierre ont été retrouvés dans cette église, dont celui des saints martyrs, en pierre de Tournai (6e siècle) et une épitaphe en calcaire conservée dans l´église (7e siècle). Cette disposition restituée par F. Flutre et B. Mille (1992) présente les caractéristiques d´un édifice mérovingien.

Le transfert des reliques à Amiens, au 9e siècle, justifié par les menaces des invasions normandes, a peut-être contribué au déclin de site.

Au 12e siècle, une église romane, dont la construction est attribuée à l´initiative d´Enguerrand de Boves, semble avoir été élevée au sud du sanctuaire primitif, dans l´axe du tombeau des saints martyrs qui en occupait le choeur. Les fonts baptismaux et le tombeau monumental surmontant la crypte sont les seuls vestiges de cet édifice disparu et remplacé par l´église actuelle.

Reconstruite dans la 2e moitié du 15e siècle et agrandie d´un bas-côté au nord, élevé à l´emplacement du sanctuaire mérovingien, elle est consacrée en 1511 par l'évêque Nicolas de Lagrenée, comme l´indiquent les inscriptions (repeintes) disposées sur les deux premières fermes de la nef. De cette période datent la charpente, le mur sud de la nef avec sa baie et sa crédence, le portail occidental et la porte sud, déplacée au 19e siècle. L´église est partiellement reconstruite à la fin du 18e siècle. De cette période datent le choeur (vers 1787), dont la baie axiale est alors murée, et le prolongement du bas-côté nord.

Au début du 19e siècle, l´édifice nécessite d´importantes réparations, dont témoignent notamment les contreforts en briques et les reprises de maçonnerie en briques du clocher.

C´est cependant sous l´égide de l´abbé Messio que sont réalisés les travaux les plus importants, en particulier le déplacement de la porte sud de la nef et l´ouverture de la porte nord, en 1864, succédant à la suppression du cimetière et à l´abaissement du niveau du sol. L´abbé Messio fait réaliser d´importants éléments de décor, un autel dédié à la Vierge (disparu), la clôture du choeur et la chaire à prêcher (vestiges), enfin les baies néo-gothiques.

L´édifice fait l´objet d´une restauration après la Première Guerre mondiale, sous la direction des architectes Pruvost, Philippe et Grellet, de 1923 à 1925 (sol en granito réalisé par l´entrepreneur amiénois Alban Thomas).

Contemporaine de l´église Saint-Leu d´Amiens, dont elle constitue cependant une version simplifiée, l´église actuelle de Sains constitue un témoignage heureusement conservé de l´architecture religieuse et de ses évolutions depuis le 16e siècle. Succédant à l´un des plus anciens sanctuaires chrétiens identifiés en milieu rural, grâce à la découverte légendaire du tombeau des saints martyrs mais aussi en raison de l´importance de l´agglomération durant l´époque gallo-romaine. On peut ainsi la comparer à des sites prestigieux comme Saint-Acheul, élevé dans l´ancienne nécropole gallo-romaine d´Abladène, comme l´abbaye de Saint-Fuscien élevée à l´emplacement du martyre des saints Fuscien et Victoric. C´est à Enguerrand de Boves qu´on peut attribuer la construction de l´église romane de Sains comme de l´abbaye de Saint-Fuscien à laquelle elle est donnée en 1105.

Jusqu´au début du 19e siècle, l´église et le cimetière de Sains accueillent également les habitants de Saint-Fuscien qui ne disposent pas d´église paroissiale dans leur village. Le cimetière entourant l´église, détruit en 1863, était l´un des plus anciens autour d´Amiens, comme celui de Saint-Acheul. La nécropole gallo-romaine a été identifiée par les fouilles de l´abbé Messio, en 1863.

Considéré comme insalubre dès le début du 19e siècle, en raison notamment de son exhaussement par rapport au niveau des rues qui l´entourent, son déplacement à distance des habitations n´aura lieu qu´au milieu du 19e siècle malgré les efforts du maire, en 1832, en 1838, enfin en 1843, date de la dernière épidémie qui a touché les maisons proches. Sa suppression se heurte aux préjugés des habitants. Clos de murs en pisé couverts de chaume, comme le montre le dessin de Duthoit, chaque famille y a une place "consacrée par l´usage" et la partie nord est réservée aux "familles étrangères qui viennent habiter la commune".

Documents figurés :

Le cadastre napoléonien (doc. 1) figure un édifice de plan allongé à chevet plat. Des contreforts sont visibles sur chaque façade. Le cimetière s'étend autour de l'église.

Les dessins de Louis Duthoit (1835 ca) figurent un édifice orienté à deux vaisseaux avec un clocher-porche occidental et un cimetière, clos par un mur haut (doc. 2 et 3). Une baie murée apparaît dans le chevet. L'aquarelle d'Oswald Macqueron (BM Abbeville) montre un important dénivelé de terrain au niveau du choeur et un petit escalier extérieur permettant l'accès par la porte sud de la nef. Un relevé est effectué par l´architecte Jean Guidée en 1944 (doc. 4).

Sources :

Les sources conservées aux Archives Nationales comprennent un projet de restauration de l´église et du presbytère, communs aux communes de Sains et de Saint-Fuscien, soumis à l´avis du conseil des bâtiments civils et adopté en 1817. Il donne une description de l´église, formée d´une nef et d´un bas-côté couverts par deux combles, précisant qu´il faut réparer les murs extérieurs et la couverture. L´entrée se situant à l´ouest du côté opposé à la route, l´architecte Lefèvre propose de ménager une entrée à l´est avec un portail à deux colonnes, de supprimer le bas-côté (dont les matériaux sont réutilisables) et d´aménager une tribune, enfin d´ajouter une sacristie et une chapelle des fonts. Le projet concurrent de l´architecte Nuel consiste à reconstruire une partie des piliers et les murs, à réparer les couvertures et les parties avancées de la charpente, ainsi que le clocher. La tribune ne sera cependant réalisée que si les deux communes de Sains et Saint-Fuscien restent annexées pour le culte. La construction d´un nouveau portail permettrait de modifier l´entrée par le cimetière "incommode et malsaine". Les sources conservées aux archives départementales (série O) mentionnent des travaux effectués en 1830 par l´entrepreneur Vindré et la vente de matériaux provenant de l´église, en 1839, date de la réfection de la toiture (Coquerelle couvreur). De nouveaux travaux sont effectués en 1854 : réparation de la toiture du clocher, renfort en brique des murs du sanctuaire, consolidation des contreforts du clocher et blanchissage. Le conseil municipal vote également « certaines améliorations à faire à l´intérieur de l´église pour la mettre dans un état de décence que réclame la sainteté du lieu » (DCM 9/7/1854). En 1863, on abaisse le niveau du sol de l´ancien cimetière et on procède au dégagement de la base des murs. En 1864, le doyen demande l´autorisation de déplacer la porte latérale sud pour obtenir un effet de symétrie avec une porte dont il prévoit l´ouverture au nord. La demande est acceptée par le conseil municipal car les travaux sont réalisés aux frais du curé. Le clocher est restauré en 1872 (Valtide Baillet entrepreneur), puis consolidé en 1875 et en 1912. L´église est restaurée après la Première Guerre mondiale, sous la direction des architectes amiénois Pruvost, Philippe et Grellet, en 1923 (toiture de l´église), en 1925 (porche, Alban Thomas, entrepreneur à Amiens). Le cimetière est jugé insalubre et le maire demande à plusieurs reprises le soutien de l´État pour son déplacement, en 1832, en 1838, enfin en 1843, date de la dernière épidémie qui a touché les maisons proches. En 1832, le cimetière exhaussé par rapport au niveau de la rue présente un réel danger ; sa suppression se heurte aux préjugés des habitants. En 1848, le maire indique que le cimetière, qui sert aux habitants de Sains, de Saint-Fuscien et du Petit-Cagny, est clos de murs en pisé couverts de chaume. "Chaque famille ayant une place qui lui est consacrée par l´usage, aucune concession n´est faite" ; la partie nord est réservée aux "familles étrangères qui viennent habiter la commune". Le cimetière est désaffecté en 1851. En 1862 ont lieu les travaux de terrassement et de nivellement, onze ans après son abandon (cf. annexe). Les comptes de fabrique (série V) signalent des travaux effectués aux piliers du portail et au perron de la porte du bas-côté, en 1896 (B. Noiret maçon). L´église est endommagée par les bombardements de 1940 (série W) et restaurée sous la direction de l´architecte Jean Guidée de 1942 (reconstruction des contreforts d´angle et réfection des cintres des baies du bas-côté en pierre de Saint-Maximin) à 1959 (remise en état du mur sud et du cadran solaire et rejointoiement du chevet). En 1953, le curé demande la mise à disposition d´un baraquement à Rumigny pendant la durée des travaux de réfection de la couverture. L'édifice comporte plusieurs inscriptions : deux dates de restaurations, au nord du sanctuaire (1924) et sur une sablière (1992) et une signature (pavement à l´ouest du bas-côté nord) : A THOMAS / ENT A AMIENS. Une inscription (moderne) sur les deux premiers entraits de la nef indique que l´église est consacrée aux saints Fuscien, Victoric et Gentien, à la Vierge et à tous les saints, par l´évêque Nicolas Delagrennée, en 1511.

Travaux historiques :

L´abbé Messio (1869) fait réaliser des fouilles et met à jour les fondations de deux murailles parallèles à l'édifice actuel, l´une antique, débris d´un temple dédié à Hercule, l´autre parallèle, située sous l´église actuelle, plus deux chapelles, dont l´une abritait le sarcophage. Il y voit les vestiges de l´église primitive, vaisseau de 100 pieds de longueur sur 20 pieds de largeur, comportant deux annexes latérales à l´est, l´une abritant le tombeau des saints martyrs. Un portique à jour donnait accès à l´édifice, à l´ouest. A l´entrée se trouvaient des cercueils en pierre posés à double étage, composés « de quatre pièces ajustées à feuillure dans un tore crucial, bien parementé, vide absolument de bijoux si nombreux dans les sépultures de cette période, dépourvus d´inscription ».

La publication sur les sanctuaires de la Vierge (1891) date l´église actuelle de la fin du 15e siècle et du début du 16e siècle (consacrée en 1511) ; elle est restaurée et décorée à l'initiative de l´abbé Messio. La chapelle du bas-côté nord est dédiée à la Vierge. Le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1909) signale une église comprenant une nef du 15e siècle, agrandie d'un bas-côté au 16e siècle. Le tombeau des saints Fuscien, Victorice et Gentien, du 12e siècle, s'élève à l'emplacement de leur sépulture établie au 9e siècle.

L´Echo paroissial de 1913, repris dans la notice du site Internet de Sains, indique que l´église actuelle remplace l´église romane édifiée vers 1105 grâce à la générosité d´Enguerrand de Boves, à l´emplacement d´un sanctuaire mérovingien marquant l´emplacement du tombeau des saints Fuscien, Victoric et Gentien. L´église actuelle des 15e et 16e siècles est consacrée en 1511 par l´évêque d´Hébron François Halluin. Le chœur est reconstruit vers 1787, comme l´indique une date portée et une mention de l´évêque relative à la reconstruction d´une partie du bas-côté.

La monographie de l´abbé Destombes (de Laage) date l´église actuelle des 15e et 16e siècles, remplaçant un édifice plus ancien attesté par une épitaphe du 6e siècle, le tombeau des saints martyrs et des fonts baptismaux du 12e siècle. Selon M. Crampon (1980), l´église des 15e et 16e siècles est couverte d´un lambris de couvrement portant une inscription relative à la consécration de l´église en 1536.

Le dossier du Service Régional de l'Archéologie décrit une église mérovingienne, dont les parties sud de la nef et du transept sont recouvertes par l´église du 12e siècle.

L´édifice, orienté à l´est, est implanté en coeur de parcelle, en bordure de la route départementale. De plan allongé à deux vaisseaux, il comporte un chevet plat et un clocher-porche au bas de la nef, plus longue et plus large que le bas-côté nord. L´église est construite en calcaire, appareillé en pierre de taille, sur solins de briques avec contreforts en calcaire (chevet, mur sud) et en briques (murs nord et sud) et présente de nombreuses reprises de maçonnerie en briques et en calcaire. Le chevet est percé de deux fenêtres (fig. 6), l´une cintrée (sacristie), l´autre en arc brisé, postérieure (sanctuaire). Le mur sud de la nef est percé de quatre fenêtres (fig. 5), deux cintrées (choeur) et deux en arc brisé (nef), la plus ancienne présentant des moulurations. On observe des décrochements du mur sud, à la jonction de la nef et du choeur et au bas de la nef. Le bas-côté nord est percé de trois fenêtres, deux cintrées à l´ouest (fig.7), la troisième en arc brisé (postérieure), ouverte à côté d´une baie murée (fig. 8). Cette baie semble contemporaine de celle du chevet. L´église comporte un accès principal à l´ouest (clocher-porche) et deux accès secondaires au nord (fig. 7) et au sud (fig. 9). La porte nord est surmontée d´une niche. La porte sud, au-dessus de laquelle est placée une fenêtre, présente des moulurations contemporaines de celles du portail principal. A l´intérieur, l´église présente plusieurs traces de remaniements : une porte bouchée dans le mur sud de la nef (fig. 15), une arcade bouchée à l´extrémité est du bas-côté nord, donnant initialement accès à l´actuelle sacristie, enfin une baie murée dans le bas-côté nord. Au nombre des remaniements comptent également l´accès à la sacristie et les deux niches aménagées dans le sanctuaire. On observe aussi des collages, au niveau du mur séparant le sanctuaire et la sacristie et de l´arrondi du sanctuaire, qui correspondent à un aménagement postérieur. Deux crédences sont visibles dans le mur sud, l´une dans le sanctuaire, qui présente des traces de décor flamboyant (fig. 13), l´autre dans la nef, plus ancienne (fig. 14). La nef et le bas-côté nord sont séparés par six colonnes supportant des arcs brisés à nervures pénétrantes. Les colonnes et les arcades séparant le choeur du bas-côté nord sont légèrement plus larges que celles séparant la nef du bas-côté nord. Le choeur, qui présente une importante surélévation, est séparé de la nef par une clôture en fer forgé, ménageant un accès au tombeau des saints martyrs qui en occupe le centre. Le sanctuaire est matérialisé par un emmarchement et fermé par une clôture en fer forgé. Le chevet est à angles arrondis. La chapelle de la Vierge, à l´extrémité est du bas-côté nord, est matérialisée par un emmarchement moins important que celui du choeur et fermée par une clôture en lambris. On signalera enfin une tribune au bas de la nef et du bas-côté nord et un sol en granito. Inscription entrait de la nef : EGLISE CONSACREE / AUX MARTYRS / FUSCIEN VICTORIC / GENTIEN / A LA SAINTE VIERGE / A TOUS LES SS . Inscription entrait de la nef : PAR / NICOLAS / DE LA / GRENEE / 11 AVRIL / AN / 1511 Date (chevet) : MCMXXIV. Date de restauration (charpente sanctuaire) : 1992. Signature (dallage granito) : A. THOMAS / ent. AMIENS.

  • Murs
    • calcaire
    • pierre de taille
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    2 vaisseaux
  • Typologies
    église halle ; cimetière d'enclos paroissial (churchyard) ; ancienne nécropole
  • Statut de la propriété
    propriété publique

Documents d'archives

  • AN Conseil des bâtiments civils. Séance du 29 mai 1817. Garrez rapporteur.

  • AD Somme. Série O ; 99 O 3351. Sains-en-Amiénois. Administration communale (avant 1869).

  • AD Somme. Série V ; 5V 1344. Sains-en-Amiénois. Comptes de fabrique (1894-1906).

  • AD Somme. Série W ; 1272 W 282. Sains-en-Amiénois.

Bibliographie

  • SOCIETE DES ANTIQUAIRES DE PICARDIE. Dictionnaire historique et archéologique de la Picardie. Tome I : Arrondissement d'Amiens, cantons d'Amiens, Boves et Conty. Amiens : Société des antiquaires de Picardie, 1919. Réed. Bruxelles : Editions culture et civilisation, 1979.

    p. 237-238
  • CRAMPON, Maurice. Le canton de Boves. CNDP, 1980.

    p. 87-88

Documents figurés

  • Sains-en-Amiénois. Plan cadastral, section I [avant 1809] (DGI).

  • Restauration de l'église. Plan, élévation et coupes, dessin sur calque, juin 1817 (AN F/21/1905/3570).

  • Canton de Boves. Sains, dessin, par Louis Duthoit. In En voyage avec Aimé et Louis Duthoit. Amiens : CRDP, 1979.

    pl. 49, 50, 51
  • Eglise de Sains, arrondissement d'Amiens, aquarelle d'Oswald Macqueron d'après nature, 10 avril 1870 (BM Abbeville ; Bov. 74).

  • Église de Sains-en-Amiénois. Plan, élévations et coupe, plan d'exécution par Jean Guidée architecte, 1944 (AD Somme ; 1272 W 282).

Annexes

  • Extrait de la délibération du conseil municipal, novembre 1862 (AD Somme ; 99 O 3351)
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2007
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Barbedor Isabelle
Barbedor Isabelle

Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.

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