Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France jusqu'en 2022. Responsable de service région Picardie puis Hauts-de-France jusqu'en 2022.
- inventaire topographique, Amiens métropole
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Lieu-dit
faubourg de Noyon
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Adresse
rue Jules-Barni
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Cadastre
1812
O
198-200
;
1852
B
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Dénominationsauberge, chapelle
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VocablesSainte-Anne
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AppellationsSaint-Antoine
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Destinationsauberge, chapelle
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Parties constituantes non étudiéesorphelinat, presbytère
Documents figurés : Le cadastre napoléonien de 1812 (doc. 1) figure une édifice de plan en L, implanté en parcelle d´angle et comprenant une vaste cour. Le cadastre de 1852 (doc. 2) montre la nouvelle église et le presbytère construit à l´est. La parcelle a été partiellement cédée à la compagnie des chemins de fer du Nord. Parmi les archives de la congrégation conservées à Paris, un dessin réalisé vers 1840 donne une représentation de l´église (doc. 3), identique à celle du dessin de Louis Duthoit réalisé en 1856. Une photographie en donne une vue intérieure (doc. 4), également identique au dessin de Duthoit réalisé en 1863, et postérieure à la surélévation de la nef. Sources : Les documents conservés aux archives départementales (série V) indiquent que l'église Sainte-Anne d'Amiens et le presbytère attenant ont été donnés à la congrégation des Lazaristes par la veuve Dupuis de Gerville, en 1829. La donation est autorisée en 1830. L'église est reconstruite entre 1830 et 1834, date à laquelle une ordonnance la déclare église vicariale. Elle fera l'objet d'une expropriation au bénéfice de la compagnie des Chemins de fer du Nord, vers 1865. Les archives de la congrégation conservées à Paris renseignent l´historique de l´ancienne église, dont la construction est achevée en 1835 (doc. 4). Elle remplace la chapelle en bois et l´orphelinat donnés à la congrégation par le marquise de Gerville (doc. 1). Travaux historiques : Pour A. Goze (1861), "cet édifice très lourd est en même temps peu solide ; on a cru l'embellir et l'égayer en le couvrant à l'intérieur de peintures décoratives ; mais le meilleur parti à prendre serait d'en construire un autre mieux disposé et dans une position plus tranquille et favorable au calme que demande la célébration des offices divins". Aimé et Louis Duthoit (1874) publient un dessin de l'ancienne auberge Saint-Antoine abritant l'ancienne chapelle Sainte-Anne, sise dans le faubourg de Noyon (doc. 1). Elle est remplacée par une nouvelle église construite sur les plans de l'architecte Cheussey, entre 1834 (cérémonie de la pose de la première pierre) et 1859, date des décors réalisés à l'initiative du curé Aubert (vitraux et peintures murales). La destruction de l'édifice, en 1866, au moment de l'agrandissement de la gare d'Amiens, est considérée comme une opportunité par les frères Duthoit. La notice hagiographique du père Aubert (1887) indique que l´église est agrandie à son initiative (surélévation de la nef, adjonction d´un bas-côté) et embellie d´un somptueux décor ; «on se souvient encore de la majestueuse simplicité de ce temple, aujourd'hui disparu, où tout portait l´âme au recueillement et à la prière». A. de Calonne (1906) indique que la construction de l´église paroissiale Sainte-Anne est réalisée de 1834 à 1837.
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Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 2e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1834, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
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Auteur :
Cheussey François Augustearchitecte communal attribution par travaux historiquesCheussey François Auguste
Architecte de la ville d'Amiens. Nomination provisoire le 26 août 1814. Nomination définitive le 8 septembre 1815, puis le 26 avril 1820.
Architecte du Département. Nomination 20 avril 1816, puis le 19 avril 1820.
Rapporteur au conseil des Bâtiments civils en 1819.
Fin d'activité le 1er août 1848.
http://viaf.org/viaf/95890648.
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Auteur :
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Typologiesstyle néoclassique
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État de conservationdétruit
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Statut de la propriétépropriété privée
Edifiée dans le style néoclassique, comme la chapelle de la maison mère parisienne (1827-1828), l'église Sainte-Anne est agrandie d´un bas-côté, à l´initiative du père Aubert, désormais responsable de la paroisse. La nef surélevée est alors éclairée de fenêtres hautes ornées de verrières, et décorée de peintures murales (doc. 7). Les dessins des frères Duthoit permettent de dater ces campagnes de travaux sans doute achevées en 1859. L´adjonction du bas-côté et les peintures murales ont sans doute été réalisées avant 1854, comme l´indiquerait les commentaires d´A. Goze, la surélévation de la nef et la pose des verrières marquant l´achèvement des travaux d´embellissement, en 1859. Dès le milieu du 19e siècle, la vogue du néogothique s´accompagne d´une vive critique du style néoclassique qui caractérise les édifices religieux amiénois des années 1830, comme l´indiquent le commentaire acerbe d´A. Goze : "cet édifice très lourd est en même temps peu solide ; on a cru l'embellir et l'égayer en le couvrant à l'intérieur de peintures décoratives ; mais le meilleur parti à prendre serait d'en construire un autre mieux disposé et dans une position plus tranquille et favorable au calme que demande la célébration des offices divins". La destruction de l'édifice, en 1866, au moment de l'agrandissement de la gare d'Amiens, est également considérée comme une opportunité par les frères Duthoit, illustrant l´engouement pour le style néogothique jugé plus approprié aux lieux de culte. L'église sera remplacée par une nouvelle construction (étudiée), élevée dans le Petit-Faubourg de Noyon (actuelle rue Vulfran-Warmé).
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Bibliographie
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GOZE, Antoine. Histoire des rues d'Amiens. Amiens : Alfred Caron imprimeur éditeur, 1854-1861.
tome 4, p. 153 -
DUTHOIT, Aimé et Louis. Le vieil Amiens. Amiens : typographie et lithographie T. Jeunet, 1874 ; rééd. Amiens : CRDP, 1978.
p. XIII -
V[asseur] H[enri]. Monsieur Aubert, curé de Sainte-Anne à Amiens. Amiens : librairie Langlois, 1887.
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CALONNE, A. de. Histoire de la ville d'Amiens au XIXe siècle. Bruxelles : éditions culture et civilisation, [1906] réed. 1976.
p. 230 -
INVENTAIRE GENERAL DU PATRIMOINE CULTUREL. Région Picardie. Églises et chapelles des XIXe et XXXe siècles. Amiens métropole. Réd. Isabelle Barbedor. Lyon : Lieux-Dits, 2008.
p. 10-11
Documents figurés
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Amiens. Plan cadastral. Section O, dite de la Voirie, dessin, Grevin géomètre, 1813 (AD Somme ; 3 P 1162).
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Chapelle Sainte-Anne, dans l'ancienne auberge de Saint-Antoine, dessin par Aimé Duthoit, 1833. In DUTHOIT, Aimé et Louis. Le Vieil Amiens, 1874.
4e série, pl. 76 -
Maître-autel de l'ancienne chapelle Sainte-Anne, dessin par Aimé Duthoit, 1840. In DUTHOIT, Aimé et Louis. Le Vieil Amiens, 1874.
4e série, pl. 77 -
Vue de l'ancienne église Sainte-Anne, dessin par A-B Normand, vers 1840 (AP Congrégation).
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Section B, dite du faubourg de Noyon, 9e feuille, dessin par Chevigny géomètre, 1852 (DGI).
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L'ancienne église Sainte-Anne, photographie, vers 1856 (AP Congrégation).
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Portail, en 1856, dessin par Louis Duthoit, 1856. In DUTHOIT, Aimé et Louis. Le Vieil Amiens, 1874.
4e série, pl. 78 -
Vue intérieure de l'ancienne église Sainte-Anne, photographie, vers 1859 (AP Congrégation).
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Intérieur de l'église en 1863, dessin par Louis Duthoit, 1863. In DUTHOIT, Aimé et Louis. Le Vieil Amiens, 1874.
4e série, pl. 79
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Église Sainte-Anne d'Amiens
Lieu-dit : quartier Sainte-Anne
Adresse : 63 rue Vulfran-Warmé
Église paroissiale Saint-Firmin-le-Martyr d'Amiens
Lieu-dit : faubourg de Hem
Adresse : 137 rue du Faubourg-de-Hem
Église paroissiale Saint-Maurice d'Amiens
Lieu-dit : faubourg Saint-Maurice
Adresse : rue Turgot
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.