Maison à deux logements accolés dite Les Soeurettes, ou Doodica et Radica, construite entre 1908 et 1911 (imposition du cadastre en 1911) pour la veuve d'Eugène Boulieck-Stiffel et la veuve d'Algara-Boulieck demeurant à Paris (source : matrices cadastrales). La construction doit son appellation aux premières soeurs siamoises opérées. La maison a subi quelques modifications : le gros-oeuvre de briques a été enduit, les ferronneries des portes d'entrée supprimées de même que les persiennes, les garde-corps en bois ont été modifiés, ainsi que le motif en amortissement des pignons en façade.
- patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
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Monnehay-Vulliet Marie-LaureMonnehay-Vulliet Marie-LaureCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) SMACOPI
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Ponthieu-Marquenterre - Rue
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Commune
Fort-Mahon-Plage
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Adresse
961, 963 avenue de la Plage
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Cadastre
1991
XD 118, 119
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Dénominationsmaison
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Précision dénominationmaison à deux logements accolés
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AppellationsLes Soeurettes, Doodica, Radica
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
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Personnalité :
Boulieck-Stiffel Eugène veuvecommanditaire attribution par sourceBoulieck-Stiffel Eugène veuveCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
D'Algara-Boulieck veuvecommanditaire attribution par sourceD'Algara-Boulieck veuveCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
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Personnalité :
Edifice établi le long de l'avenue principale de la station balnéaire, disposant d'une cour en fond de parcelle. Maison de plan massé composée de deux unités d'habitation de deux travées de largeur inégale chacune, la travée la moins large recevant l'entrée. La travée médiane comporte les deux entrées des deux logements, unies sous un même arc en plein-cintre, simulant une seule porte pour toute la construction. Le gros-oeuvre, en brique, est recouvert d'un enduit et peint, ne laissant plus apparaître les subtilités chromatiques et les volumes du décor de maçonnerie. Le soubassement est mis en valeur par un enduit imitant des moellons de pierre. Les pignons en façade, actuellement triangulaires, étaient à l'origine de style flamand (chantourné) fréquents à Fort-Mahon-Plage (avant les destructions). De larges baies éclairent les niveaux, un balcon devant chacune d'entre elles au premier étage.
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Murs
- brique
- enduit
- enduit d'imitation
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Toitsardoise
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Étagessous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
- pignon découvert
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Statut de la propriétépropriété privée
La maison tient son nom des soeurs siamoises Doodica et Radica Neik, vedettes du cirque Barnum et Bailey, séparées en 1902 par le professeur Eugène-Louis Doyen. L'opération est filmée par Clément Maurice. Edifice sélectionné en raison du style affiché et de son appartenance à la typologie des maisons à deux logements accolés.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) SMACOPI
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) SMACOPI
- (c) AGIR-Pic
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 649/9. Quend, matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1911).
case 473 -
AD Somme. Série P ; 3 P 649/10. Quend, matrices cadastrales des propriétés bâties (1911-1964).
case 35 -
AD Somme. Série P ; 3 P 333/4 et 333/5. Fort-Mahon-Plage, matrices cadastrales des propriétés bâties (1924-1960).
case 189
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.
Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.