Dossier d’œuvre architecture IA80001375 | Réalisé par
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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  • patrimoine de la villégiature, La Côte picarde
Maison à deux logements accolés, dite Adèle et Zoé (actuellement Heures Claires)
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Département de la Somme
  • (c) SMACOPI

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Bresle Yères - Ault
  • Commune Mers-les-Bains
  • Adresse 6, 8 rue Duquesne
  • Cadastre 1982 AE 575, 576
  • Dénominations
    maison
  • Précision dénomination
    maison à deux logements accolés
  • Appellations
    Adèle, Zoé, Heures Claires
  • Parties constituantes non étudiées
    cour

Maison à deux logements accolés, anciennement dits Adèle et Zoé, actuellement Heures Claires, construite entre 1895 et 1898 (imposition du cadastre en 1898) pour Eugène Salaché (source : matrices cadastrales), négociant à Paris, sur le lot numéro 3 acquis en 1894 pour 6672 francs (source : A.D. Somme, 99 O 2591). Le numéro 6 a subi de profondes modifications : ajout d'un bow-window à l'étage de comble, modification du parement et de l'entrée par ajout d'un auvent.

Edifice établi à l'aplomb d'une rue perpendiculaire au front de mer et en double mitoyenneté. Une courette occupe le fond de parcelle. Le gros-oeuvre, en brique, est laissé apparent, hormis pour le logement de droite, recouvert d'un enduit avec faux pan de bois en ciment et en relief. La base du mur des deux logements est recouverte d'un enduit imitant un appareil. Le toit, en ardoise, est couvert à longs-pans brisés, et pignons couverts du fait de la mitoyenneté. La construction est composée de deux logements accolés de deux travées de largeur inégale chacun. La travée la moins large reçoit l'entrée alors que la travée la plus large est mise en valeur par un triplet au rez-de-chaussée et un bow-window surmonté d'un balcon au niveau supérieur. La hiérarchie établie entre les deux travées est aussi visible sur le toit, avec des fenêtres de lucarnes placées en amortissement et de taille différente. Une large corniche court le long du faîte du mur gouttereau. L'ensemble de la maison est surélevé par un sous-sol semi enterré.

  • Murs
    • brique
    • enduit partiel
    • enduit d'imitation
    • faux pan de bois
    • appareil mixte
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, étage de comble
  • Couvertures
    • toit à longs pans brisés
    • pignon couvert
  • Techniques
    • céramique
    • fonderie
    • maçonnerie
    • menuiserie
  • Représentations
    • ornement végétal
    • ornement géométrique
  • Précision représentations

    Le parement d'origine est mis en valeur par une alternance d'assises de briques blanches et de briques rouges ainsi qu'une utilisation parcimonieuse de briques émaillées de couleur verte. Des carreaux de céramique agrémentent certains linteaux (motifs de végétaux). Les garde-corps sont en fonte de fer devant les baies du rez-de-chaussée, en menuiserie décorative aux niveaux supérieurs (balustres).

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Somme. Série O ; 99 O 2591. Mers-les-Bains, acquisitions, aliénations, leg (1874-1925).

  • AD Somme. Série P ; 3 P 533/9. Mers-les-Bains, matrices cadastrales des propriétés bâties (1882-1911).

    case 458
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2003
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Département de la Somme
(c) SMACOPI
Justome Elisabeth
Justome Elisabeth

Chercheur à l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie de 2002 à 2006, en charge du recensement du patrimoine balnéaire de la côte picarde.

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