Flamicourt a connu avant la guerre de 1914-1918 un lotissement résidentiel satellite de l'agglomération péronnaise, sur la route de Doingt (actuelle rue Joliot-Curie), favorisé par la présence de la gare de chemin de fer de Péronne-Flamicourt. Largement détruit par la guerre, il est reconstruit selon les plans de plusieurs architectes parisiens parmi lesquels Castex A., Jacquet Georges, Debat-Ponsan Jacques, Tesseire Godefroy, et dans le respect de la variété stylistique d'origine. Dans le cas de la maison d'Eugène Celeux, négociant parisien, rue Joliot-Curie, l'architecte qui avait bâti la maison avant la guerre se charge du dossier d'indemnisation et de reconstruction sur des dessins très proches de l'original.
Les maisons les plus caractéristiques sont les suivantes : 13 rue Joliot-Curie, 17 rue Joliot-Curie (pittoresque éclectique), 19 rue Joliot-Curie (1929), 24 rue Joliot-Curie (café, grand arc en brique), 31 rue Joliot-Curie (pignon coupé avec demi-croupe), 39 rue Joliot-Curie (style anglo-normand, meulière) 41 rue Joliot-Curie (style Art Déco), 43 rue Joliot-Curie (pittoresque), 44 rue Joliot-Curie (régionaliste, arcs décorés de céramiques), 48 rue Joliot-Curie (régionaliste, faux pan-de-bois), 55 rue Joliot-Curie (régionaliste en meulière), 62 rue Joliot-Curie (régionaliste en meulière).
Architecte né à Bordeaux en 1868. Installé à Péronne, rue Duparchy, avec son beau-frère Henri Fournier, né en 1890 à Paris, également architecte. Il emploie également dans son agence l'architecte Gustave Poussin, né en 1878 à Châlons-sur-Soanne (recensement de population de 1911).