Un bâtiment d'habitation de la ferme est détruit lors de la première invasion en mai 1917 et reconstruit à l'aide de soldats. Mais l'ensemble de la ferme Saint-Simon est totalement détruit lors de la deuxième invasion de mars 1918. Un dossier estimatif des dommages de guerre est réalisé par l'architecte G. Nimbeau (Clermont-de-l'Oise) pour le propriétaire M. S. Hadengue. Tel qu'elle apparaît sur ce document (descriptif et plans du 15 octobre 1919), la ferme se compose avant 1914 des éléments suivants : habitation (cave, rez-de-chaussée, étage, grenier, construite en moellon avec bandeaux de brique, couverture en ardoise), habitation avec écurie (cave, rez-de-chaussée, grenier), écuries et bergerie, pigeonnier, 3 hangars, plusieurs maisons d'ouvriers, de berger et de contremaître.
Le logis, initialement sur rue, est reconstruit au centre d'un jardin d'agrément, nettement séparé des bâtiments agricoles. Les plans sont attribués à l'architecte Jacques Debat-Ponsan.
Architecte. Fils du peintre Edouard Debat-Ponsan, Grand prix de Rome en 1912. Architecte en chef de l'Administration des PTT (1928), puis des Bâtiments civils et palais nationaux (1931), il participe à la reconstruction des régions libérées en tant qu'architecte agréé par la Préfecture de la Somme.
Agence à Amiens, 4 boulevard de Belfort (1923) et 18 rue Delamorlière (1926 et 1929).