Documents figurés :
L'édifice, visible sur la cadastre de 1813 (doc. 1), est aligné sur rue ; il présente un plan allongé avec un chœur plus étroit que la nef, au nord. Sa représentation sur le cadastre de 1852 (doc. 2) montre son cimetière, clos d'un mur et d'une haie et une extension au sud du chœur. Le dessin réalisé en 1887 pour sa reconstruction (doc. 3) en donne un plan de masse plus précis.
Les plans de la nouvelle église, dessinés par l´architecte Henry Antoine (doc. 3 à 8) montrent deux dispositions envisagées, l´une avec la sacristie à l´est (doc. 3), la seconde avec la sacristie au nord du sanctuaire (doc. 4), dont la position dans la parcelle est centrale. L´édifice projeté présente un plan allongé avec un chœur plus étroit à pans coupés.
Sources :
Les sources conservées aux archives départementales (série O) indiquent que la sacristie est construite en 1849. En 1874, l´église est dans un état de délabrement et d´insalubrité qui justifie sa reconstruction mais "l'extension que va prendre cette localité vers la nouvelle gare de Saint-Roch et probablement aussi vers Renancourt ne permet pas encore de résoudre la question quant à l'emplacement et à l'étendue de la nouvelle église à construire".
Les sources conservées dans la série V signalent qu'en 1806, Pont-de-Metz s'apprête à prendre possession de la chapelle, secours de Saint-Jacques. Celle-ci est érigée en succursale en 1851, date à laquelle la paroisse compte 1037 habitants. La construction de la nouvelle église, rendue possible par une donation de Jules Crignier, est autorisée en 1887, date des plans dessinés par l´architecte Henry Antoine. Le conseil local des bâtiments civils considère que l´ensemble "présente un coup d´œil agréable" et apprécie le fait que l´agencement du sanctuaire, plus étroit que la nef, permette d´aménager deux autels latéraux. L´évêché demande cependant qu´une porte relie le chœur à la sacristie, en plus de celle ouvrant sur le sanctuaire.
Devis de restauration effectué en 1920 par l'architecte Georges Antoine, comprenant le remplacement des vitraux peints par du verre strié.
Travaux historiques :
Selon le Dictionnaire historique et archéologique de Picardie (1909), une chapelle en l'honneur de Jésus-Christ, de la Vierge et de sainte Catherine est fondée en 1638, par Catherine Le Caron. Érigée en cure en 1718, sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste, elle est remplacée par une église paroissiale à la fin du 19e siècle. Selon le dossier établi par Nathalie Mette en 1996, la nouvelle église paroissiale du Petit-Saint-Jean remplace un édifice plus ancien, dont la vétusté entraîne la destruction en 1888. Les travaux sont réalisés entre 1888 et 1890 par l'entrepreneur Sauval, sur les plans de l'architecte Louis Henri Antoine.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.