Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- enquête thématique régionale, édifices religieux d'Amiens des 19e et 20e siècles
- inventaire topographique, Amiens métropole
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Grand Amiénois
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Commune
Amiens
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Lieu-dit
faubourg de Noyon
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Adresse
rue Charles-de-Foucauld
,
rue Jules-Barni
,
rue de Castille
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Cadastre
1852
B (22) 7, 27 à 50, 55, 56, 141
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Dénominationscouvent
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AppellationsCongrégation de la Sainte-Famille
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Destinationscouvent, collège
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Parties constituantes non étudiéeschapelle, noviciat, pensionnat, jardin potager, jardin d'agrément, dépendance
Documents figurés :
Le cadastre de 1813 (doc. 1) figure une vaste propriété bordant l'esplanade de Noyon. Sur le cadastre de 1852 (doc. 2), cette propriété comprend de nouveaux bâtiments, un bâtiment principal de plan en U, dont les ailes sont alignées sur la rue, relié à une chapelle orientée au sud, par une aile oblique. On distingue aussi des jardins et des bâtiments secondaires, au sud (rue de Castille) et au nord (esplanade de Noyon).
Sources :
Les matrices cadastrales conservées aux archives départementales indiquent que la propriété de la communauté de la Sainte-Famille comprend un couvent, une chapelle, un jardin potager et un jardin d'agrément, ainsi que plusieurs maisons de rapport bordant l'esplanade de Noyon et des bâtiments secondaires (rue de Castille et rue du Petit-Faubourg de Noyon (actuelle rue Vulfran-Warmé)). Au milieu du 19e siècle, elle comprend également les jardins et bâtiments voisins, à l'est. Le couvent est agrandi d'un noviciat, achevé en 1859, et d'un pensionnat, achevé en 1865. L'église est reconstruite en 1861, sur les plans des architectes Victor et Paul Delefortrie, ainsi que les bâtiments bordant la rue Vulfran-Warmé (fig.) achevés en 1864. Après sa démolition partielle, le noviciat est agrandi en 1868. Les maisons bordant l'esplanade sont démolies en 1864. La propriété est agrandie de maisons acquises rue de Castille, démolies en 1867 et en 1896, pour laisser place à une nouvelle construction achevée en 1896.
Travaux historiques :
A. Goze (1861), précise que le couvent fournit des sœurs institutrices dans beaucoup de communes.
Les recherches menées par Nathalie Mette, lors de l'enquête de 1997, établissent que la congrégation de la Sainte-Famille occupe les locaux de l'ancien grand séminaire, détruits en 1850 en raison de leur vétusté. Une première chapelle, de style néoclassique, est construite en 1838, sur les plans de l'architecte Jean Herbault. Elle est remplacée, en 1858, par un nouveau sanctuaire construit sur les plans des architectes Victor et Paul Delefortrie. Achevé en 1861, il est consacré au Saint-Nom-de-Jésus, l'année suivante. Le chevet et le transept de la chapelle ont été endommagés par les bombardements de 1917.
Incendiés par les Allemands en 1944, les bâtiments bordant la rue Charles-de-Foucauld sont reconstruits vers 1950 (analyse stylistique).
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle, 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1838, daté par source
- 1858, daté par source
- 1859, daté par source
- 1861, daté par source
- 1864, daté par source
- 1865, daté par source
- 1868, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Herbault Jeanarchitecte attribution par travaux historiquesHerbault Jean
Architecte établi à Amiens en 1841, domicilié 2 rue Napoléon (actuelle rue Lamarck), en 1862 (annuaires).
Né à Paris en 1807, fils de Pierre H. menuisier-ébéniste à Paris, il vient à Amiens en 1833.
Il travaille en collaboration avec l'architecte départemental Cheussey (restauration de la Cathédrale d'Amiens de 1834 à 1844).
Ami de la famille Duthoit, qui collabore étroitement à son chef d'oeuvre : la Visitation de Boulogne-sur -Mer détruite pendant la dernière guerre. Il est également l'auteur du monastère de la Visitation d'Orléans (1840-1850).
Architecte des Hospices et du Département de 1849 à 1858.
Il reçoit d'importantes commandes : le château de Regnière-Ecluse, l'hôtel de Franqueville, l'hôtel de Forceville et la gendarmerie d’Amiens.
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Auteur :
Delefortrie Paul-Jules-Josepharchitecte attribution par sourceDelefortrie Paul-Jules-Joseph
Architecte. Né à Tourcoing, élève de Victor Delefortrie (1810-1889), son père, avec lequel il travaille de nombreuses années, et de l'architecte lillois Vandenbergh. Domicilié à Amiens, 8 place de Longueville (recensement de 1881).
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Auteur :
Delefortrie Louis Joseph Victor , dit(e) Delefortrie Victor Louisarchitecte attribution par sourceDelefortrie Louis Joseph Victor
1862 : architecte et entrepreneur, domicilié 2 esplanade de Noyon (annuaire).
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Auteur :
L'établissement occupe une vaste parcelle ilot, bordée au nord par la rue Charles-de-Foucauld et au sud par la rue de Castille, et accessible par des passages depuis les rues Jules-Barni (à l'est) et Vulfran-Warmé (à l'ouest).
L'ensemble comprend des bâtiments abritant des salles de classe (rue Charles-de-Foucauld), un bâtiment de la 2e moitié du 19e siècle, au sud-ouest de la cour (anciennement à usage de logement ?), enfin une chapelle à l'est de la cour. Des bâtiments à usage sportif ont été construits au sud de la cour et le jardin, à l'est, a été partiellement transformé en stade. Des bâtiments du 19e siècle subsistent également au nord-est de la propriété.
La chapelle en brique de style néo-gothique présente une façade ordonnancée à portail unique, flanquée de deux tourelles d'angles. Construit sur un plan en croix latine, l'édifice est couvert d'un toit à longs pans en ardoise, le choeur par une croupe polygonale en ardoise. Les tourelles sont coiffées de flèches octogonales en ardoise servant de clochers, l'accès se fait par deux escaliers hors-oeuvre en maçonnerie en vis sans jour. Le sous-sol abrite le réfectoire. Le gros-oeuvre est en brique recouvert à l'intérieur d'un enduit imitant l'appareil de pierre. L'édifice est couvert par des voûtes d'ogives en brique. Le portail de la façade présente un encadrement de pierre de taille calcaire, une rosace couronne le pignon.
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Murs
- brique
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, 1 vaisseau
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
- toit à longs pans croupe polygonale
- flèche polygonale
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Typologiesstyle néogothique
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Techniques
- sculpture
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Statut de la propriétépropriété publique
Ce dossier établi par Nathalie Mette en 1997 lors d'une enquête thématique sur les édifices religieux d'Amiens a été mis à jour et enrichi par Isabelle Barbedor en 2002 dans le cadre de l'inventaire topographique d'Amiens métropole.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de la Somme
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère des finances
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
Documents d'archives
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AD Somme. Série P ; 3 P 21/31. Etat des sections. Section B.
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AD Somme. Série P ; 3 P 21/32. Amiens. Matrices des propriétés foncières. Section B.
Bibliographie
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GOZE, Antoine. Histoire des rues d'Amiens. Amiens : Alfred Caron imprimeur éditeur, 1854-1861.
tome 4, p. 153-154
Documents figurés
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Amiens. Plan cadastral. Section P, dite de Noyon, dessin, Grevin géomètre, 1813 (AD Somme ; 3 P 1162).
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Section B, dite du faubourg de Noyon, 10e feuille, dessin par Chevigny géomètre, 1852 (DGI).
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Amiens. Pensionnat de la Sainte-Famille. La cour et le portail de la chapelle, carte postale, H. Crampon, 2e quart 20e siècle (coll. part.).
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Pensionnat de la Sainte-Famille. Le grand parloir, carte postale, H. Crampon, 2e quart 20e siècle (coll. part.).
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Pensionnat de la Sainte-Famille. Un dortoir vu du jardin. Carte postale, H. Crampon, 2e quart 20e siècle (coll. part.).
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Amiens. Pensionnat de la Sainte-Famille. Salle de réunion, carte postale, H. Crampon, 2e quart 20e siècle (coll. part).
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Amiens. Pensionnat de la Sainte-Famille. Salle de gymnastique, carte postale, H. Crampon, 2e quart 20e siècle (coll. part.).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
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