Le cadastre napoléonien de 1851 (doc. 2), figure un hôtel entre cour et jardin, dont les terrains s'étendent entre la rue du Puits-Vert et le canal du Hoquet.
Selon A. Goze (1854), la maison d'éducation des Sœurs Fidèles de Jésus est établie dans l'ancienne Intendance.
Les frères Duthoit (1874) en donnent une représentation en 1830 (doc. 1), signalant que le contrôleur général des fortifications Cathereau fit reconstruire la maison qui se trouvait à cet emplacement, détruite en 1562 pour avoir abrité les offices protestants. Le jardin était vaste et planté de marronniers mais les bâtiments terriblement humides seront abandonnés après la construction d'une nouvelle intendance, rue des Rabuissons (actuelle rue de la République).
Selon le manuscrit Pinsart, les Fidèles compagnes de Jésus s'établissent à Amiens, rue des Augustins, en 1820. Les bâtiments primitifs et ceux construits après leur installation ont été démolis, en 1894, et remplacés par de nouveaux, élevés sur les plans de l'architecte Delefortrie. Ce pensionnat est associé à l'orphelinat de Camon.
Selon les recherches menées par Nathalie Mette lors de l'enquête de 1997, la congrégation des Fidèles Compagnes de Jésus est établie à Amiens en 1820. La reconstruction du couvent, détruit en 1894, sur les plans de l'architecte Paul Delefortrie, s'achève en 1895.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.