Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- opération ponctuelle, Bassin minier
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de Béthune-Bruay, Artois-Lys Romane - Beuvry
-
Hydrographies
Canal de Beuvry
-
Commune
Beuvry
-
Adresse
Rue Jules-Weppe
-
Dénominationsport
-
Précision dénominationport fluvial, rivage
-
AppellationsRivage de la Compagnie des mines de Nœux , Rivage de la Compagnie des mines de Vicoigne, Nœux et Drocourt , Rivage de Breuvry
-
Destinations
"Jusqu'à l'ouverture du chemin de fer des houillères qui eut lieu en octobre 1861, la Compagnie de Nœux ne pouvait écouler ses produits que dans la localité, par voitures ; une faible partie était conduite par tombereaux à Béthune pour être embarquée sur le canal. Elle s'occupa bientôt de relier ses fosses à la nouvelle ligne des houillères et au canal. Un décret du 26 mai 1860 autorisa l'établissement d'un premier embranchement de 3 600 mètres aboutissant à la gare de Nœux. Il fut construit par la Compagnie du Nord, moyennant le remboursement des dépenses en dix annuités de 26.496 francs 76 chaque. Il fonctionna à l'ouverture de la ligne des houillères en octobre 1861. Il permit d'envoyer, par wagons, directement à la station de Béthune, une partie des charbons qui était ensuite repris par tombereaux pour être embarqués. Un décret du 17 avril 1861 avait aussi autorisé la Compagnie de Nœux à construire un canal entre Nœux et le canal d'Aire à La Bassée. Mais il ne fut donné suite qu'en partie à ce projet reconnu d'une exécution difficile. Le canal fut arrêté à Beuvry, à trois kilomètres du point de départ où l'on établit un rivage et le chemin de fer de la Compagnie fut continué, sur 4 800 mètres, jusqu'à ce rivage, conformément à une autorisation donnée par un décret du 18 juin 1862." (VUILLEMIN, Émile. Le bassin houiller du Pas-de-Calais. Lille : imp. Danel, tome I, 1880).
À l'instar des installations de la compagnie, le rivage de Beuvry est fortement endommagé lors de la Première Guerre mondiale. Reconstruit, il est doté, en 1936, de trémies à charbon en béton armé s'étendant sur près de 800 mètres le long du canal de Beuvry. Leur capacité de chargement s'établissait alors entre 2 500 et 3 000 tonnes de charbon par jour. Abandonnées vers 1970 et seuls vestiges lors des prises de vue, elles ont depuis disparu.
-
Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 2e quart 20e siècle
-
Dates
- 1862, daté par source
- 1936, daté par source
Lors de l'étude ne subsistait qu'une infime partie du rivage. Les vestiges ne comportaient plus que deux trémies en béton armé, constituées chacune de 14 modules identiques, et reliées entre elles par un quai de même hauteur, également en béton armé. Sur cet ensemble venaient jadis se positionner les wagons qui, à la verticale des trémies, se vidaient de leur chargement. Un probable convoyeur à bande amenait alors le charbon jusqu'au dispositif de chargement des péniches.
En 2023 il ne reste rien de ces vestiges.
-
Murs
- béton béton armé
-
État de conservationdétruit après inventaire
-
Statut de la propriétépropriété d'un établissement public (incertitude)
Dossier actualisé en 2023.
- (c) IGN
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) IGN
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Collection particulière. Droits réservés
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Bibliographie
-
VUILLEMIN, Émile. Le bassin houiller du Pas-de-Calais. Lille : imp. Danel, tome I, 1880.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.