Endommagé par les bombardements au cours de la première guerre mondiale, l'immeuble fait l'objet d'un premier projet de reconstruction (projet de remploi) en 1924, sur les plans de l'architecte Jules Desprez pour Albert Février, propriétaire de l'immeuble. Le projet est poursuivi par Julien Février, gérant du magasin d'étoffe situé en rez-de-chaussée et mandataire d'Albert Février.
En 1926, l'immeuble est exproprié par la ville et démoli en partie, en vue de l'application des plans d'alignement approuvés en 1923. Il est reconstruit par l'entreprise arrageoise de Louis Peulabeuf (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle), spécialisée dans la production de décors et de mobiliers en béton moulé, et de l'entrepreneur Deneuville, sur les plans de l'architecte arrageois Gabriel Laporte (signatures portées au bas du 1er étage, à droite de l'angle). Les éléments sculptés sont dus à Ringot (signature portée au bas du 1er étage, à gauche de l'angle).
Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel.