La maison située sur la parcelle est totalement détruite, durant la première guerre mondiale. Une première demande de reconstruction (demande de remploi) est effectuée en 1925, auprès du service d'architecture du ministère des régions libérées, par le propriétaire qui décéde peu de temps après le dépôt de son projet. Selon la volonté des héritiers, celui-ci reste sans suite pendant plusieurs années. Les plans d'architecte de ce projet prévoyaient une reconstruction dans un style régionaliste flamand, caractérisé par l'emploi du pignon à redents sur l'angle. Un second projet, dû aux architectes Joseph Molinié, Charles Nicod et Albert Pouthier, dont l'agence se trouve à Paris, est déposé en 1932 et donne lieu à la construction du bâtiment actuel dans un style moderne.
- enquête thématique départementale, patrimoine Art Déco d'Arras
- patrimoine de la Reconstruction
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté urbaine d'Arras
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Commune
Arras
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Adresse
65 rue Saint-Aubert
,
2 rue Général-Barbot
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Cadastre
2008
BE
452
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Dénominationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesboutique
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle, 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1924, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Pouthier Albertarchitecte attribution par sourcePouthier Albert
Architecte né à Saint-Mandé en 1878 et décédé à Paris (XVIe) en 1948. Il suit les cours de l’Ecole nationale supérieure des Beaux-Arts (seconde classe 1897, première classe en 1900 et diplômé en 1905) où il est l'élève de Georges Debrie puis Henri Deglane. En 1906, il habite le chalet Le Gui au no 84 rue de Paris au Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais). Ayant épousé en 1908 à Paris (XVIIe) Jeanne-Charlotte Street, la fille du propriétaire du Grand Hôtel du Touquet-Paris-Plage (Pas-de-Calais), il travaille principalement dans cette station balnéaire et sur la Côte d'Opale jusqu'à la Première Guerre mondiale.
Cet immeuble, à pan coupé, est positionné à l'angle de la rue Saint-Aubert et sa façade s'étend le long de la rue du Général-Barbot. Il se compose d'un parement de brique, de béton en structure et de pierre, la pierre constituant l'élément structurant des deux oriels situés sur l'angle de l'édifice et au-dessus de la porte d'entrée de l'immeuble. Elle constitue également la structure des chaînages harpés verticaux et des chaînages d'angle. Cet édifice des années 1930 témoigne d'un Art déco tardif où le style épuré s'assimile au modernisme mais côtoie encore des formes géométriques particulièrement présentes dans la forme courbe de l'oriel d'angle mais également dans les appuis de baie pleins et arrondis. La ferronnerie des garde-corps présente les formes à spirales simples caractéristiques de l'Art déco. Le pignon à larges redents plats s'apparente à une réinterprétation moderne du pignon régionaliste flamand.
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Murs
- béton
- pierre
- brique
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Toitsardoise
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Étages2 étages carrés, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans brisés
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Typologiesimmeuble de rapport avec boutique en rez-de-chaussée
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département du Pas-de-Calais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
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A.D. Pas-de-Calais. Série R ; 10R, dossier de la Reconstruction non classé.
Documents figurés
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Arras. Rue Saint-Aubert. Photographie, 1922 (Médiathèque d'Arras ; 129).
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Propriété de M. Dusart à Arras. Premier projet de reconstruction par Molinié, Nicod et Pouthier architectes. Façade rue des Gauguiers, août 1924 (AD Pas-de-Calais).
Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel.