Photographe au service régional de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique régionale, églises paroissiales et chapelles du Nord-Pas-de-Calais 1945-2010
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté urbaine d'Arras - Arras-Nord
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Commune
Saint-Laurent-Blangy
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Adresse
rue Laurent-Gers
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Cadastre
2010 AC 39, 42
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Laurent
L'église paroissiale dédiée à Saint-Laurent, détruite durant les combats de la Première Guerre mondiale, dont l'aspect originel est connue par des cartes postales, paraît avoir été édifiée au 18e siècle si l'on se fie au dessin des ouvertures et aux éléments de décor de sa tour-clocher-porche. Après la guerre de 1914-1918, la reconstruction de l'église fut projetée et celle-ci fut réalisée autour de 1924 sans que les architectes, Paul Decaux et Édouard Crevel, n'eussent cherché à reproduire les dispositions et le style de l'édifice disparu. Cette église bâtie en béton armé qui par son style s'inspirait des courants modernistes en vogue durant la période de l'entre-deux-guerres auxquels s'ajoutait une touche prégnante du style Art déco, alors à la mode, matinée de quelques réminiscences de style néo-gothique, présentait de graves défectuosités de construction qui ne tardèrent pas à entraîner des dégradations importantes dans son gros œuvre. Compte tenu de son état de dégradation avancé, elle dut être entièrement abattue en 1981. Les architectes Laurent Requier et Jacques Deruyck, dont l'agence était justement installée à Saint-Laurent-Blangy, furent chargés par la mairie, maître d'ouvrage et organisme responsable du financement de l'opération, de la construction d'une nouvelle église. Ces travaux, entamés dès 1981, furent achevés en 1982.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
- Principale : 4e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1924, daté par travaux historiques
- 1981, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Decaux Paularchitecte attribution par sourceDecaux Paul
Paul Decaux est né à Serqueux (Seine-Maritime) le 28 mai 1881. Après des études à Dieppe puis à l'École des Beaux-Arts de Paris où il obtient son diplôme d'architecte, il fait ses premières armes à Valenciennes, chez M. Lemaire. Il devient architecte en chef du département du Pas-de-Calais en décembre 1909 et un an et demi plus tard, architecte ordinaire des monuments historiques.
Au lendemain de la guerre 1914-1918, il prend une part active à la reconstruction des communes du département : bâtiments communaux et monuments historiques (restauration de nombreuses églises dévastées et de la cathédrale d’Arras, palais Saint-Vaast et places d'Arras), mais également reconstruction d’un nombre considérable de maisons particulières. Il est ainsi l’architecte attitré de 14 coopératives de reconstruction (Préfecture du Pas-de-Calais, La reconstitution des régions libérées du Pas de Calais, situation au 1er janvier 1927).Son cabinet arrageois est installé rue d'Amiens à Arras. Il compte de nombreux collaborateurs et s’est souvent associé à Edouard Crevel, architecte installé 11 rue Deperré à Paris. On leur doit la construction d'établissements comme le sanatorium d'Helfaut ou l'École d'agriculture de Tilloy-lès-Mofflaines.
Paul Decaux quitte le poste d'architecte départemental en 1950 et Arras en 1959. Il meurt à Dieppe le 6 septembre 1968. Il a été président du Conseil de l'Ordre des architectes, membre de la Commission départementale des monuments historiques du Pas-de-Calais, et de l'Académie d'Arras.
(source : présentation du fonds Paul Decaux - 45J - Archives départementales du Pas-de-Calais)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
La seconde église Saint-Laurent, celle qui fut rebâtie après la Première Guerre mondiale était entièrement construite en béton armé. Son vaisseau était couvert d'une voûte en berceau à lunettes dont la section présente un tracé en chainette, scindée par des arcs doubleaux selon le rythme des travées. Sur chacun des flancs de ce vaisseau unique régnait une étroite galerie de circulation qu'il est difficile de considérer comme un bas-coté à part entière vu son étroitesse, sa faible hauteur et son couvrement plafonné. Une tour-clocher sommée d'une flèche en béton armé ajourée flanquait sa façade du côté nord. Une couverture en ardoise était directement posée sur l'extrados de la voûte en béton armé.
L'actuelle et troisième église Saint-Laurent, de plan en hémicycle, offre un gros œuvre en maçonnerie de brique et une toiture couverte d'ardoise. L'emploi d'une charpente en bois lamellé-collé a permis aux architectes d'insuffler à l'édifice une symbolique forte, par la création d'une structure et d'une silhouette originales renouvelant l'image de l'église au centre de la ville. L'élan ascendant de la toiture, au tracé hyperbolique, s'amorce à l'entrée de la nef et se termine sur le clocher. A l'intérieur, les chaises sont disposées en demi-cercle autour de l'espace central entièrement ouvert correspondant au sanctuaire.
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Toitsardoise
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Plansplan massé
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Étages1 vaisseau
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Couvrements
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voûte en berceau,
à lunettes
en béton armé
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Couvertures
- flèche en maçonnerie toit en carène
- toit à un pan
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Statut de la propriétépropriété de la commune
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général, ADAGP
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général, ADAGP
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).
Né en 1950 en Algérie. Titulaire d’un doctorat en médecine - thèse soutenue en 1995 : « Histoire et architecture des amphithéâtres d’anatomie et des salles de dissection à Paris sous l’Ancien Régime » -, d’un certificat de médecine tropicale-santé dans le monde, d’une licence de langue et civilisation arabe, enfin d’un D.E.A. d’histoire de l’art soutenu en 1999 : « Histoire des locaux destinés à l’enseignement de l’anatomie dans les institutions parisiennes : de la création de l’École de santé de Paris à la construction du premier institut d’anatomie (1794-1832) ».
Après sa réussite au concours de conservateur du patrimoine en juin 1985, Pierre-Louis Laget a occupé de 1985 à 2017 un poste de chercheur dans le service de l’Inventaire de la Région Nord-Pas-de-Calais (puis Hauts-de-France).