Le développement des activités agricoles à partir du 3e quart du 19e siècle a entrainé la structuration d’importantes fermes à cour, qui sont peut-être celles toujours visibles aujourd’hui (aux n° 15, 11, 6 et 3). Si les bâtiments des n°11 et 15 sont en brique (et probablement issus des reconstructions de la 2e moitié du 19e siècle), la ferme du n°3 offre un précieux témoignage d’édifices agricoles en torchis et pan de bois : porcherie, grange, étable. La ferme au n°6, en face de l’ancienne mare, figurait bien sur le cadastre de 1808, mais, si l’emprise parcellaire reste la même, les bâtiments semblent avoir été reconstruits en brique dans la seconde moitié du 19e siècle.
Quelques fermes picardes (grange sur rue avec entrée charretière et logis en fond de cour) sont encore visibles au nord du hameau (n°19, 21, grange sur rue du n°15 (ill.)). Les habitations des n°21 et 19 figurent bien sur le cadastre napoléonien, de même que la longue grange sur rue (aujourd’hui n°15) qui présente des soubassements en brique et pierre de taille calcaire.
Outre les fermes, des pavillons individuels ont été bâti le long de l’actuelle rue Sainte-Philomène dans la seconde moitié du 20e siècle (n°20 présentant un décor de brique autour des oculi de la façade et une corniche, n°8).
Le nombre de toits de chaume diminue fortement dans le 3e quart du 19e siècle. En 1831, les 45 maisons de Fresneaux sont en chaume. En 1866, seules 5 restent en chaume, les autres sont en tuiles (27) ou en ardoise (14).
Photographe au service de l'Inventaire du patrimoine culturel de la région Hauts-de-France (2023).