Dossier d’œuvre architecture IA60005265 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Communauté de communes Oise Picarde
Ancienne ferme, aujourd'hui demeure
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes de l'Oise Picarde - Saint-Just-en-Chaussée
  • Commune Le Gallet
  • Adresse 7 rue du Pressoir
  • Cadastre 2019 A 56, 628 628: Ferme et logis. 56: Parc délimité par un mur de clôture. ; 1933 A 55
  • Dénominations
    ferme, demeure
  • Parties constituantes non étudiées
    grange, étable, logement d'ouvriers, mur de clôture, serre

Cette ferme offre un exemple typique des nombreuses reconstructions d'importantes exploitations agricoles dans les villages du plateau picard à partir des années 1860. Enrichis par la terre, ces cultivateurs ont fait appel à un architecte local connu pour avoir travaillé pour d'autres fermiers des environs (Hétomesnil, La Houssoye). Le logis est construit comme une véritable demeure de notable. À travers cette architecture cossue, il s'agissait également pour les propriétaires d'afficher leur rang social dans des villages où ils siégeaient au conseil municipal, faisaient de nombreux dons à l'église de leur paroisse et construisaient les tombeaux les plus imposants dans les cimetières.

Les parties les plus anciennes de la ferme sont probablement les bâtiments agricoles construits dans le 2e quart du 19e siècle. De cet ensemble, il reste aujourd'hui la grange et le passage charretier, alignés sur la rue ainsi que les bâtiments bornant le côté nord de la parcelle, qui comprenaient les étables et le logement des domestiques de ferme, initiallement surmonté d'un pigeonnier. Enfin, entièrement disparues aujourd'hui mais visibles sur le cadastre de 1933, les écuries étaient implantées le long du côté est de la parcelle. Une fosse à fumier, aujourd'hui matérialisée par la présence de murs en brique, se trouvait au centre de la cour, à droite du sentier menant à l'entrée du logis.

D'après des témoignages oraux, c'est certainement dans les années 1860 que la famille Peaucellier, propriétaire de la ferme, entreprend la reconstruction du logis actuel. Elle fait alors appel à un architecte (non identifié en l'état actuel des connaissances) également à l'origine de constructions datées de la même période dans la région (logis de fermes à Hétomesnil et la Houssoye). À cette occasion, des éléments d'édifices anciens ont pu être réemployés comme la cheminée installée dans la cuisine.

La ferme perd sa vocation agricole dans la seconde moitié du 20e siècle au profit d'un usage strictement résidentiel. Le pigeonnier qui se situait au-dessus du logement des domestiques est détruit par un incendie. Les écuries ont également disparu.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle , daté par tradition orale, daté par travaux historiques , (incertitude)
    • Secondaire : 2e moitié 20e siècle , daté par tradition orale, daté par source

L'ancienne ferme est située au cœur du village, sur une parcelle barlongue, perpendiculaire à la rue. Les bâtiments agricoles sont distribués en U le long des côtés sud (sur la rue), est et ouest de la parcelle. Le logis est implanté en milieu de parcelle, entre la cour et le jardin clos d'un mur en brique.

La grange ainsi que l'entrée charretière sont alignées sur la rue. Un passage charretier et une porte piétonne permettent de pénétrer dans la cour de la ferme. Sur le côté occidental de la parcelle se trouve le bâtiment des anciennes étables ainsi que le logement des domestiques. L'ensemble de ces constructions est en brique. Les toits, couverts d'ardoises sont constitués de longs pans et ont leurs pignons découverts.

Le logis comporte trois niveaux dont un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un étage de comble. L'édifice est construit principalement en brique et des pierres sont employées pour les chambranles cannelés des ouvertures ainsi que pour les chaînages d'angle et les pilastres soutenant le fronton triangulaire de la travée centrale. Côté sud, la façade ordonnancée comprend cinq travées dont une travée centrale constituant l'entrée et formant un avant-corps. La façade côté jardin comprend trois travées. Celle qui se trouve au centre forme un avant-corps encadré de pilastres et couronné par un fronton triangulaire percé d'un oculus. Au premier niveau de cette même travée, une avancée à trois pans a permis l'aménagement d'un balcon au premier étage. Une porte-fenêtre permet d'accéder au jardin. Une serre flanque le côté oriental du logis. Les toits couverts d'ardoise sont à longs pans et croupes.

  • Murs
    • brique
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan symétrique
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • toit à longs pans pignon découvert
  • Techniques
    • vitrail
    • peinture
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Documents figurés

  • Le Gallet, cadastre rénové, section A, feuille 1, 1933 (AD Oise ; 1964 W 92).

Date(s) d'enquête : 2021; Date(s) de rédaction : 2022
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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