Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération du Beauvaisis - Marseille-en-Beauvaisis
-
Commune
Milly-sur-Thérain
-
Lieu-dit
Courroy
-
Adresse
rue, dite Grande-rue-de-Courroy
,
CD 901
-
Cadastre
2002
AI
36
-
Dénominationsbriqueterie
-
Appellationsbriqueterie du Courroy
-
Destinationsbriqueterie, ferme
-
Parties constituantes non étudiéeslogement patronal, étable, écurie, four industriel, four à chaux
La briqueterie du Courroy est très mal documentée. Selon certaines sources, elle remonterait à 1740, toutefois elle ne figure pas sur le plan d'intendance de la commune de Milly, établi en 1784. Il semble plus probable que sa fondation ne remonte qu'à 1823. En effet, à cette date, Brice Dervois demande l'autorisation d'établir une briqueterie sur un terrain lui appartenant au lieudit La Vallée Joblet, dépendant de Courroy. Le four, initialement prévu, est situé à 60 m de la route royale reliant Paris à Calais, qui longe la parcelle. Les dispositions primitives d'ensemble sont cependant inconnues. Au cours du 19e siècle, l'usine profite de son implantation à une quinzaine de kilomètres de Beauvais pour se développer, mais aucun élément ne permet de connaître son évolution exacte. A la fin du 19e siècle, l'usine est exploitée par Hénocque. En 1922, cette briqueterie est rachetée par Marcel Hertoux, qui poursuit l'activité jusqu'à son décès en 1942. En 1944, l'usine ferme définitivement ses portes et les bâtiments ne servent plus que pour un usage agricole. Les deux fours carrés, qui permettaient de cuire 110 000 et 75 000 briques, se détériorent alors progressivement, de même que les halles de séchage en bois qui ont aujourd'hui entièrement disparu. En 1825, la briqueterie emploie deux ouvriers.
-
Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
-
Dates
- 1823, daté par source
La briqueterie du Courroy est isolée de la commune de Milly-sur-Thérain, mais bénéficie d'une situation intéressante en bordure de la route nationale, ancienne route royale reliant Paris à Calais. Depuis la fermeture de l'usine, les bâtiments et les éléments de production (fours de cuisson, halles de séchage) ont pratiquement disparu ou sont à l'état de ruine, comme l'un des deux fours carrés. Utilisant le procédé de cuisson en meule, le site ne possédait pas de cheminée. Il ne subsiste que la maison, au sud-ouest et une partie des dépendances agricoles. La maison est construite en moellons de pierres avec jambages harpés en briques. Elle présente une élévation à cinq travées en rez-de chaussée avec comble à surcroît du côté sud. Au nord, le terrain sur lequel l'édifice est érigé, a été creusé, sans doute pour exploiter son argile, et l'élévation présente un étage carré et comble à surcroît. Cette maison est couverte d'une toiture en ardoise, à longs pans et croupes. Les autres bâtiments sont en rez-de-chaussée, construits en brique et couverts de toits en tuile mécanique, à longs pans et pignons couverts. Certains, comme celui au nord-est, ont été refaits en tôles nervurées. Celui au nord a également reçu un essentage de tôle, en remplacement d'une élévation primitivement en pan de bois et torchis, sur soubassement de brique. Celui situé dans le prolongement est de l'habitation est simplement en appentis. A environ cinq cents mètres au nord de la parcelle, une carrière de craie, autrefois exploitée par la briqueterie, conserve à proximité un four à chaux, en grande partie envahi par la végétation.
-
Murs
- pierre
- brique
- essentage de tôle
- moellon
-
Toitsardoise, tuile mécanique, tôle nervurée
-
Étages1 étage carré, comble à surcroît
-
Élévations extérieuresélévation à travées
-
Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- croupe
- pignon couvert
-
Énergies
- énergie thermique
- produite sur place
-
Typologiesfour carré
-
État de conservationétablissement industriel désaffecté, vestiges
-
Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) AGIR-Pic
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Documents d'archives
-
AD Oise. Série M ; Mp 2508. Etablissements insalubres et dangereux, Milly-sur-Thérain.
-
AD Oise. Série M ; 6 M. Population, économie, statistiques. Mp 2504. Statistique industrielle du département de l'Oise, 1825.
Bibliographie
-
CALZADA, Rémi. Briqueteries et tuileries dans le département de l'Oise au 19e et 20e siècle. Les Cahiers de l'Ecomusée, 1992, n°17.
p. 3-15 -
GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Marseille, arrondissement de Beauvais (Oise). In Annuaire de l'Oise. Beauvais : Achille Desjardins, 1833.
p. 51-58
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France