Moulin à farine peu documenté, attesté en 1784 sur le plan d'intendance de la commune, à proximité immédiate du château, dont il devait être dépendant. En 1813, il appartient à Boniface Breton qui réalise la plupart des travaux au cours de la première moitié du 19e siècle. Vers 1835, il le transforme en particulier en moulin économique, dit à l'anglaise, réclamant une énergie plus importante et nécessitant alors l'installation d'une seconde roue verticale à godets. L'établissement reste cependant de faible importance. En 1859, il est même déclaré en chômage depuis plusieurs années, faute d'eau. Durant la seconde moitié du 19e siècle, il devient la propriété de Royer. Au début du 20e siècle, il perd sa vocation de meunerie et sert à alimenter en eau la commune de Grandvilliers, qui en devient propriétaire en 1902.

Situé sur une partie du cours de la rivière à faible débit, le moulin est équipé, au début du 19e siècle, d'une roue hydraulique par dessus, mesurant 1,75 m de diamètre. En 1837, Le moulin est équipé de deux roues à godets, dites par dessus. Elles mesurent 2,62 m et 2,02 m de diamètre pour 1,08 m de large. Le système hydraulique, réglementé par ordonnance royale du 20 août 1839, se compose de quatre vannes de décharge et d'une vanne mouloire. En 1902, la commune de Grandvilliers remplace les roues hydrauliques par une turbine verticale, toujours en place mais hors d'état de fonctionnement.