Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- patrimoine industriel, arrondissement de Beauvais
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes de la Picardie verte - Songeons
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Hydrographies
le Thérain
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Commune
Escames
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Lieu-dit
Hémécourt
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Adresse
2 rue du Thérain
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Cadastre
1996
B
963
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Dénominationsmoulin à farine, usine de verres optiques
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Précision dénominationatelier de polissage de verre optique
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Appellationsmoulin de la Gachère
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Destinationsmoulin à farine, usine de verres optiques, maison
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, logement patronal, bief de dérivation
Suivant l'ordonnance royale du 14 août 1822 et après quatre années d'instruction, Lucien Bourguignon, meunier, est autorisé à construire son usine à moudre le grain, alimentée par les eaux de la rivière du Thérain. La réception des travaux a lieu le 11 juillet 1825. En 1836, Louis Thomas Mathieu Altette, nouveau propriétaire, développe l'activité. Il fait reconstruire l'ensemble des bâtiments en 1858, suivant la date portée sur une pierre au sommet du fronton de l'élévation principale. Vers 1885, une nouvelle activité s'y développe grâce à Morin-Derogy, qui y installe son atelier de polissage de verres optiques. Sa production est spécialisée dans l'optique photographique, celle des jumelles et longues vues ainsi que des verres spéciaux pour l'automobile. Cette transformation serait due à Gaston Sédille, ancien directeur de l'usine Kail de Canny-sur-Thérain. Cette entreprise est reprise par Jean-Pierre Mermet, ancien contremaître de l'usine Derogy, installée à Sully, puis par Auguste Mermet. Paul Georges, qui rachète la propriété en 1939, est le dernier à avoir pratiqué cette activité. Selon la tradition orale, il aurait procédé après la Seconde Guerre mondiale à des transformations importantes des bâtiments existants, particulièrement visibles par l'utilisation de parpaings. Ses descendants possèdent toujours la propriété, désormais convertie en maison.
L'ancien atelier de polissage a été débarrassé de toutes ses machines. Seul le système de production d'énergie a été conservé. Il se compose d'une turbine hydraulique et d'une dynamo de marque A.E.O. (Société des Ateliers Electriques de Saint-Ouen), d'une puissance de 62 ampères et d'une capacité de 1130 tours par minutes.
Le système hydraulique, réglementé par ordonnance du 14 août 1822, se compose à l'origine de deux vannes de décharge et d'une vanne mouloire de 50 cm, d'une coulerie d'un mètre de long et d'un déversoir de 3 mètres. En 1857, le nombre de vannes de décharge est doublé. La turbine hydraulique, reliée à une dynamo de marque A.E.O., a été installée en 1953 par M. Georgin, contremaître de l'usine. La salle qui l'abrite comporte encore toute une série de récipients qui servaient pour les accumulateurs. Le tableau de commande électrique situé dans la salle du premier étage date également de cette époque. Avant 1930, l'usine compte entre 20 à 25 ouvriers. De source orale, vers 1925, un polisseur surveillait sept tours.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1822, daté par source, porte la date, daté par tradition orale
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Auteur(s)
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Personnalité :
Bourguignon Luciencommanditaire attribution par sourceBourguignon LucienCliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
- Personnalité : commanditaire attribution par source
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Personnalité :
Construit perpendiculairement à une conduite artificielle de la rivière du Thérain, passant sous l'édfice, le moulin de la Gachère, présente une élévation en brique avec moellons de pierres en remplissage au rez-de-chaussée, surmonté d'un étage carré en brique et d'un étage de comble. L'atelier est couvert d'un toit en ardoise à longs pans et pignons couverts. Du côté ouest, le long pan est ouvert par un fronton triangulaire central, orné d'une pierre qui porte la date gravée de 1858. Des fers d'ancrages situés au rez-de-chaussée de cette même façade devaient reprendre cette datation. Malheureusement, les remaniements opérés dans l'organisation des ouvertures ont engendré l'enlèvement des deux derniers chiffres. Contre le pignon sud, l'atelier a été prolongé d'une travée, construite en parpaings de béton et couverte d'un appentis en tuile mécanique. Ce bâtiment est complété par le logement patronal, construit en brique, à un étage carré et étage de comble, couvert d'un toit également à longs pans et pignons couverts.
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Murs
- brique
- pierre
- béton
- moellon
- brique avec pierre en remplissage
- parpaing de béton
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Toitsardoise, tuile mécanique
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- appentis
- pignon couvert
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Énergies
- énergie hydraulique
- produite sur place
- turbine hydraulique
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État de conservationétablissement industriel désaffecté
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Statut de la propriétépropriété privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Éléments remarquablesmachine énergétique
Dynamo et turbine en place.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) IGN
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- (c) Département de l'Oise
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Documents d'archives
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AD Oise. Série M ; Mp 2467. Etablissements insalubres et dangereux, Escames.
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AD Oise. Série M ; Mp 3742. Statistique industrielle du département de l'Oise, 1834.
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AD Oise, Série S ; 7 Sp 242. Cours d'eau et usines. Escames.
Escames.
Bibliographie
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GIRARD, Henriette. L'Industrie du verre dans la Haute-Vallée du Thérain (1680-1950) . Beauvais : Ecomusée des Pays de l'Oise, 1999.
p. 55-57 -
GRAVES, Louis. Précis statistique sur le canton de Songeons. Annuaire de l'Oise, 1842.
p. 56 -
LHUILLIER, Victor. Le canton de Songeons illustré : notice géographique, historique, statistique, administrative agricole et industrielle. Beauvais : Schmutz, 1889.
Annexes
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Lettre de Lucien Bourguignon au préfet de l'Oise, 5 janvier 1818 (AD Oise ; 7 Sp 242).
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Ordonnance du roi, 12 septembre 1822 (AD Oise ; 7 Sp 242)
Chercheur de l'Inventaire du patrimoine - Région Hauts-de-France
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