Le territoire de Pontoise-lès-Noyon s'étend sur une superficie de 6,58 km2 et présente une densité de 71 hab./km2. Il est structuré par un réseau de voies secondaires.
Le village de Pontoise-lès-Noyon se situe à 5 km de Noyon.
Pontoise-lès-Noyon était une des communes les plus peuplées du canton. La population, qui s'élevait à 527 habitants en 1793, a atteint son maximum (603 habitants) en 1831 et son seuil le plus bas (376 habitants) en 1931 et en 1946. La commune compte actuellement 438 habitants (1999).
Depuis le 3e ou le 4e siècle, la voie romaine reliant Milan à Boulogne-sur-Mer par Soissons, Noyon et Amiens, franchissait l'Oise au niveau de l'actuel village, d'où son nom de Pontoise.
Implantation du bâti
L'habitat est regroupé dans le village, dans les hameaux de Couarcy et du Mont à la Gache et dans quelques fermes isolées.
Edicules et équipements
Le bac, représenté sur la carte de Cassini, appartenait sous l´Ancien Régime à l´évêque de Noyon. Il est remplacé en 1833 par un pont suspendu.
Artisanat et industrie
Graves (1851) signale deux moulins à eau, représentés sur la carte de Cassini : le moulin de Courcelle (étudié) et le moulin de Couarcy (fig.).
Les sources conservées aux archives départementales (série M) renseignent sur plusieurs établissements industriels :
-La briqueterie (au Bosquet), autorisée en 1857 et appartenant à Augustin Morelle.
-La briqueterie (à la Pierre-Languedot Fracot), autorisée en 1841.
-La briqueterie (à L'Hôpital), autorisée en 1841 et appartenant à Alexandre Bellanger ; elle emploie 5 ouvriers en 1851.
-Le four à plâtre (au Setier d'Ourscamps), autorisé en 1857 et appartenant à Jean-Baptiste Parvillé-Lambert.
-Le moulin de Couarcy (fig.), sur le ru de Bellefontaine ; cet ancien tordoir des chanoines de Saint-Augustin de Noyon, devenu moulin à blé en 1804, est toujours en activité en 1854, date à laquelle il appartient à Louis Ravaux.
Habitat
94 bâti INSEE ; 56 repérés ; 6 étudiés. Voir cartes et graphiques.
Chronogrammes relevés sur les édifices repérés : 1787, 1828.
Les sources conservées aux archives départementales (série O) signalent plusieurs demandes d´indemnité (8), entre 1885 et 1893, pour le remplacement de toiture en chaume par de l´ardoise.
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.