Dossier d’œuvre architecture IA59004928 | Réalisé par
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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  • enquête thématique régionale, Les ouvrages fortifiés de la Première Guerre mondiale
Casemate à mitrailleuse 4
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Métropole européenne de Lille - Annoeullin
  • Commune Le Maisnil
  • Cadastre 2014 0A 178
  • Lieu-dit Bas-Maisnil
  • Précisions  ;  ;
  • Dénominations
    casemate
  • Précision dénomination
    casemate à mitrailleuse
  • Appellations
    4, blockhaus

Cet édifice allemand était situé à 800 m des lignes britanniques. Il porte, au dessus de l'entrée ouest, l’inscription 1917. Celle date correspond à la construction de l'édifice ou à des travaux réparation et/ou d'extension. Il apparaît en effet très clairement qu'un corps de bâtiment lui a été adjoint à l'est tandis que le gros-œuvre montre, par endroits, des signes de reprises. Par ailleurs c'est en 1917 que les allemands renforcent leur première position par une deuxième ligne armée de casemates à mitrailleuse aussi est-il plausible que la destination de l'abri ait changé à cette date.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle

Le plan de cette casemate à mitrailleuse, complexe et atypique, semble avoir été dicté par une tranchée dont elle épousait le profil et avec laquelle elle communiquait par deux entrées en chicane, au sud et à l'ouest. L'entrée ouest est surmonté d'un chronogramme (1917) réalisé au stylet dans le béton frais. De là, un couloir débouche sur une pièce dissymétrique d'environ 6m sur 3 qu'un mur de refend, aujourd'hui disparu, scindait en deux parties inégales. Trois embrasures de tir percent les 120 cm du mur pour couvrir les abords nord et est de l’abri. La troisième assure l'entrée du magasin à munitions, au sud-est.

Sur le côté sud de l'édifice, une volée de 4 marches de 3 mètres de large, donne accès à une banquette de tir dotée, sur le coté, d'un magasin à munitions et, sur le dessus, d'un encaissement pour l'affût de la mitrailleuse. Les deuxième et troisième marches sont creusées en leur milieu libérant un logement pour l'escamotage rapide de la mitrailleuse en cas de bombardement. Sur l'élévation est, le magasin à munitions, vraisemblablement accolé à l’édifice principal, s'en est aujourd'hui désolidarisé. Il ne dispose que d'une seule ouverture. Le magasin est surmonté d'une terrasse avec parapet. A environ 2m du sol, et sur le pourtour de l'abri et du le magasin à munitions, une trentaine de fers à béton, dépassant de la maçonnerie, forment autant de crochets qui devaient permettre la fixation d'un filet de camouflage.

  • Murs
    • béton béton armé
  • Toits
    béton en couverture
  • Étages
    en rez-de-chaussée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur
  • Typologies
    entrée en chicane ; resserre à mitrailleuse ; cuve à mitrailleuse
  • État de conservation
    désaffecté, vestiges
  • Techniques
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    vestiges de guerre

Documents figurés

  • Photographie aérienne du 06/09/1918 (Imperial War Museum, Londres ; 3304).

Date(s) d'enquête : 2012; Date(s) de rédaction : 2014
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Ramette Jean-Marc
Ramette Jean-Marc

Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.

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