Dossier d’œuvre architecture IA59004484 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, jardins remarquables
Jardin de Jean-Philippe Carlier
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault
  • Commune Bouvignies
  • Lieu-dit Le Calvaire
  • Adresse 1220 rue du Fief
  • Cadastre 2011 A02 893
  • Dénominations
    jardin
  • Appellations
    Carlier Jean-Philippe
  • Parties constituantes non étudiées
    logement

Jean-Philippe Carlier est né à Raismes dans le Nord. Cela fait plus de seize ans qu'il vit ici avec sa femme et sa fille. Il a commencé ce travail pendant une période de longue maladie pour s'occuper le corps et l’esprit. Il a travaillé au MIN (marché d'intérêt national) de Lomme comme aide vendeur. Durant son enfance, il a été écarté de sa famille et placé dans un centre d’accueil.

Tout a commencé en 2010 quand monsieur Carlier, assisté de son épouse, décide de décorer leur jardin dès les beaux jours venus, aux alentours de mai, avec des objets de récupération et quelques œuvres qu'il réalise lui-même à partir de branches et morceaux de bois ou encore planches de bois peintes. Il renouvelle donc la disposition des objets chaque printemps ; l'hiver, certains éléments sont mis à l'abri des intempéries dans le garage. Le reste du temps hivernal est occupé à la recherche de nouveaux objets. Le but recherché est de les installer, les disposer, de réaliser un musée de plein air avec ces objets initialement destinés au rebut.

Son jardin a fait l'objet de plusieurs articles parus dans la Voix du Nord en 2010 et 2014 et dans l'Observateur en 2011 et 2014. Grâce au bouche-à-oreilles, plusieurs curieux, quelquefois venus de l'étranger, sont passés pour visiter son jardin. Et le succès continue puisque l’originalité du « petit monde de Jean-Philippe » attire de plus en plus de curieux.

  • Période(s)
    • Principale : 20e siècle

La maison et le grand jardin de Jean-Philippe Carlier se situent le long d’une petite route départementale à l'écart du village. L'entrée du jardin est signalée par un panneau indiquant "le petit monde de Jean-Philippe" qui invite le visiteur à y pénétrer.

Le jardin, accolé à la maison, est constitué d'objets récupérés qui sont installés, disposés et associés entre eux au gré des envies de monsieur Carlier.

L'année du reportage photographique (2011) se trouvaient à l'entrée du site un tipi constitué d’une structure en troncs et branches d'arbres récupérés à proximité recouverte d'une toile de tente (ou plus exactement d'une casquette de caravane). A l'intérieur est disposé un plateau avec un service à thé oriental invitant à un moment de détente. Plus loin, un emplacement était réservé à d'anciens outils tels une vieille machine-trieuse, une bascule, un aiguiseur à couteaux et une rôtissoire Marchiennes, ces deux derniers provenant de Haute Savoie. On y trouvait également des meubles, dans un espace qui semblait reconstituer un salon des années 70 - 80 où aucun objet de la société de consommation ne manquait. Se cotoyaient une assiette avec un dessin de l'église de Orchies et un banc de musculation (qui provient de Valenciennes). Plus loin, un petit espace salle de séjour où trônait une vieille télévision à tubes cathodiques… ou encore un espace semblant correspondre à une évocation d’atelier de réparation pour vélos...On y trouvait toutes sortes d’objets et d’ustensiles, jusqu’à des châssis de fenêtre en bois utilisés comme séparations et cloisons entre les « pièces » telles des « period rooms » thématiques, véritables reconstitution d’un intérieur d’une époque donnée.

Tous ces objets exposés et mis en scène proviennent des rebuts, des encombrants, des choses que les gens lui amènent pour s’en débarrasser ou parce qu’ils connaissent les pratiques du créateur. Mais encore, à la fin de chaque saison, tous les objets en bon état sont proposés à des associations caritatives et poursuivent leur destinée après une halte originale.

  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2011; Date(s) de rédaction : 2010
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général