Photographe de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
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Commune
Landas
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Adresse
place Sadi-Carnot
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Cadastre
1818
C
1649
;
1876
C
340
;
2003
C 211 à 214
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Dénominationsmairie, école primaire, corps de garde
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Destinationsmairie, école primaire, corps de garde, foyer
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Parties constituantes non étudiéeslogement
En 1826, le maire fait part au sous-préfet de l'état sanitaire désastreux de la maison commune : le "vieil édifice" se trouvant sur la place publique menace ruine, la "situation défectueuse" peut causer "chute et accident grave". Sa démolition permettrait "d'agrandir la place publique ou à y reconstruire une nouvelle maison dès que la commune sera moins chargée d'imposition." La même année, le préfet autorise la commune à procéder "... à la mise en vente des matériaux composant [la] maison commune (ditte les Hales) au plus offrant [...] L'adjudicataire sera tenu d'avoir entièrement effectué la démolition au 15 septembre prochain [et] d'avoir évacuer (sic) tous les matériaux..." La vente est adjugée au profit du sieur Bazin pour 305 francs. Un devis-expertise du maçon-entrepreneur Louis Deltombe renseigne succinctement sur les dispositions et l'état de l'édifice : le toit est à deux versants en panne, les "murs ont été bâtis avec de mauvaise brique et mauvais mortiere [...] les murs sont pourie, salpettré et lézardé [...] il menace la plus grand ruinne..." (sic). (AD Nord, série O330/92). Le 15 avril 1835, l'architecte Dislère, de Douai, réalise un premier devis (AD Nord, série O330/24) d'un édifice en rez-de-chaussée surélevé couvert d'un toit à croupe avec logement de l'instituteur servant occasionnellement de corps de garde, maison commune et école primaire. Chacune des parties possède sa propre entrée, reliées par un vestibule commun. Le projet de la façade est d'inspiration néoclassique : la porte centrale est encadrée de pilastres doriques avec entablement surmonté d'un fronton triangulaire. Les portes latérales possèdent une large imposte vitrée en plein-cintre. Les matériaux prévus sont le grès pour le soubassement, la brique, la brique enduite et le calcaire blanc des carrières d'Hordain. Le projet ne satisfait ni la Commission départementale des bâtiments civils (avril 1836), qui juge le projet trop coûteux, notamment la travée centrale à pilastres, ni les instituteurs qui écrivent au maire que " c'est à peine que nous avons eu connaissance de l’exiguïté de la salle en question (29 m2) or comme l'expérience prouve qu'un élève ne peut occuper moins de 56 dm2, le local ne pourra contenir que 51 élèves. Cependant, il est constant que 300 garçons environ fréquentent les écoles en hiver". Le conseil municipal n'est pas satisfait non plus du projet (juillet 1836) : la salle de classe est trop exiguë, le stockage des archives sous le comble constitue une mauvaise solution. Dislère présente un nouveau projet le 31 décembre 1836, prenant en compte les diverses remarques. Un ancien bâtiment est alors détruit et la construction de l'école commence. La réception du chantier a lieu le 1er septembre 1838. En janvier 1858, l'architecte Lejuste, de Douai, construit une nouvelle classe, celle de 1838, devenue trop petite, étant transformée en chambre, afin d'agrandir le logement de l'instituteur. L'architecte Dosse reçoit les travaux en 1861. En février 1892, l'architecte Batteur, de Lille, donne un projet pour la construction d'une nouvelle classe ; il reçoit les travaux en décembre 1893. Une nouvelle école de garçons est construite en 1936 à côté de l'école de filles, actuelle place Roger-Salengro. L'ancienne école est alors réaffectée à divers usages communaux. Le bâtiment de 1838 est restauré au cours du 20e siècle.
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle, 3e quart 19e siècle, 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1838, daté par source
- 1858, daté par source
- 1892, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Batteur Carlosarchitecte attribution par sourceBatteur Carlos
Carlos Batteur (1844 - 1913), architecte. Né et mort à Lille. Cet ancien élève des Beaux-Arts, résident de l'Atelier Wicar à Rome de 1867 à 1871 et membre de la Société des sciences, de l'agriculture et des arts de Lille, travailla toute sa vie dans la région lilloise.
On lui doit de nombreuses réalisations, dont :
- Lycée Gambetta de Tourcoing (1883-1885)
- Faculté des Sciences de Lille (vers 1886) place Philippe Lebon
- Institut de Physique de Lille, (vers 1892) rue Gauthier de Châtillon
- Maison des étudiants du quartier des écoles à Lille, (vers 1892) rue de Valmy
- Faculté mixte de Médecine et de Pharmacie de Lille (1886-1892) rue Jean Bart
- Prison cellulaire (Maison d'arrêt) de Loos-lez-Lille (1898-1905)
- Usine Holden de peignage moderne de la laine à Croix dont la cheminée culminant à 105 m, inaugurée en 1887, fut la plus haute de France
- Filature des frères Mahieu (1924) à Armentières
Le bâtiment principal donne sur la place du village. Il est implanté en biais contre l'extrémité du flanc nord-est de l'église. Les anciennes salles de classe sont construites sur l'arrière et jouxtent le cimetière. Un rang de maisons édifié dans le dernier tiers du 19e siècle occulte la façade latérale est. Il est bâti en brique, sur soubassement en grès (?) réparé en ciment vers 1930-1940. L'édifice est peu orné : une corniche, un cordon en brique saillante et un bandeau en calcaire séparant les deux niveaux d'élévation en façade principale. Cette dernière se compose de 4 travées de largeurs différentes formant deux parties distinctes avec leur entrée indépendante : la porte de gauche donne accès à la mairie actuelle (autrefois logement de l'instituteur et escalier d'accès à la salle du conseil municipal située au-dessus de la salle de classe) et la porte du foyer rural (initialement prévue pour la salle de classe). Les façades latérales sont régulièrement percées de fenêtres et de baies aveugles (et obturées sur la façade est). La toiture à longs pans en ardoise de fibro-ciment est encadrée par les pignons découverts maçonnés en épis.
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Murs
- brique
- calcaire
- enduit
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Toitsmatériau synthétique en couverture
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Étages1 étage carré
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
- (c) Département du Nord - Archives départementales
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
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- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
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Documents d'archives
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AD Nord : Série P31/447 : cadastre de 1876.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
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