Dossier d’œuvre architecture IA59002726 | Réalisé par ;
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Ancienne gare de Beuvry-la-Forêt
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté de communes Pévèle-Carembault - Orchies
  • Commune Beuvry-la-Forêt
  • Adresse rue Jacques-Varlet
  • Cadastre 1875 A 1151  ; 2003 A 1492

La ligne de chemin de fer d'Orchies à Somain est mise en service en 1874. Le cadastre de 1875, indiquant l'occupation de la parcelle avec une implantation identique à l'état actuel, il est probable que la commune possède une gare à cette date. Les toilettes sont construites à ce moment. Les bâtiments sont modernisés ou reconstruits dans le 1er quart du 20ème siècle (remise à charbon avec cartouche céramique portant la date 1912 et des toilettes avec pigeonnier). Très vite, les installations ferroviaires semblent avoir été insuffisantes pour les besoins de la commune : dans le PV de délibération du Conseil Municipal du 7 janvier 1892 "le Maire expose que depuis longtemps la commune demande l'établissement d'une voie de garage pour le service des marchandises. Un arrêté préfectoral est pris au cours de cette même année pour l'installation de cette voie [...] appelée à rendre de grands services à la commune [...] en facilitant à cette population essentiellement agricole l'expédition de ses produits (notamment celle des betteraves) et la réception de ses engrais" (AD Nord série O 79/19).

Seul le bâtiment de la gare est remanié à nouveau entre les deux guerres comme l'attestent les éléments architecturaux en vogue à cette époque (faux pan de bois, linteau droit en ciment, bow-window). En 1912 est construite une dépendance faisant office de remise à charbon et est apposée deux cartouches plaque "hommes" "dames" sur les toilettes. La ligne a été désaffectée.

Le bâtiment principal, de plan rectangulaire, occupe une parcelle triangulaire définie par le tracé du chemin de fer (dont reste une courte section des quais). Les quatre façades, aux percements de dimensions variées, sont, réparées d'un enduit de ciment grossièrement moucheté, à décor de faux pan de bois à l'étage et en partie sous comble. Les ouvertures du premier niveau sont couvertes d'un linteau droit en ciment, celles du second sont encadrées d'une plate-bande enduite. Une ancienne inscription mentionnant le nom de la station est aujourd'hui illisible ; d'anciennes plaques céramiques (?) ont été démontées à une époque récente. Le toit est composé de deux longs pans perpendiculaires (dont un asymétrique) débordants et faiblement inclinés. Un bow-window à cinq pans est adjoint en rez-de-chaussée sur la façade postérieure. Deux petites constructions sont situées à l'arrière de la gare, en bordure de quai : les toilettes publiques, en brique et couvertes de zinc, portant deux cartouches "hommes" "dames". Leur particularité est d'être surmontées d'un niveau de comble en surcroît aménagé en pigeonnier domestique. Les grilles d'envol sont ménagées sous la rive du toit. La maçonnerie est animée par un cordon de brique saillant et un ressaut en partie supérieure. La dépendance faisant office de remise à charbon et de cuisine-fournil (?) (présence d'une haute souche de cheminée) est en brique et tuile mécanique, aux ouvertures couvertes d'un linteau droit en bois.

  • Murs
    • brique
    • ciment
    • enduit
    • faux pan de bois
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Statut de la propriété
    propriété d'un établissement public

Le style néo-régional landais, par l'utilisation d'enduit en faux pan de bois pour les parties supérieures, se retrouve également dans la construction de maisons bourgeoises de la même époque situées 158, rue de la Résistance (parcelle B 367), 1161, rue Albert-Riquier (parcelle C 0068) et 1598, rue Albert-Riquier (parcelle C 1189) (notice IA59002058).

Documents d'archives

  • AD Nord. Série P (cadastre) : P31/419 : 1875, section A de Bourgogne, 3ème feuille.

  • AD Nord. Série O 79 / pièce n° 19.

Bibliographie

  • FELIX, Roger, LHOMME, Gustave, CARNEAU, Pierre, DRAUX, Emile. La Pévèle préhistorique, gallo-romaine et franque. Préambule à l'histoire d'une ville. Orchies des origines à nos jours (suivi de quelques notes sur les communes du canton). Lille : Etablissements Douriez-Bataille, 1959.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2006
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
Luchier Sophie

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