Dossier d’œuvre architecture IA59002240 | Réalisé par
Luchier Sophie
Luchier Sophie

Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.

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  • inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
Église paroissiale Saint-Brice de Rumegies
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
  • (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut - Saint-Amand-les-Eaux
  • Commune Rumegies
  • Adresse rue de l' Eglise
  • Cadastre 2003 A 1445, 1446

L'ancienne église est connue par sa représentation sur les Albums de Croÿ (1603) et par la description de ses restaurations dans la chronique de l'abbé Alexandre Dubois au 17e siècle. A la fin du 18e siècle, sa vétusté entraîne sa reconstruction. L'inscription "L.I.PLE 1787" sur le pan axial du chevet et une inscription disparue en latin en forme de chronogramme au-dessus du portail permettent de dater précisément cette construction, qui rappelle le style et est contemporaine de l'église de Beuvry-la-Forêt et de celle de Saint-Amand-les-Eaux, toutes les deux construites par l'architecte lillois Lesaffre. Au 19e siècle, l'édifice est restauré à deux reprises, en 1810 (AD Nord, série O 518/25) par l'architecte douaisien Etienne Voisin, puis en 1869 par l'architecte Alexandre Grimault (AD Nord série O 518/31). A la fin du 19e siècle, les plafonds des bas-côtés sont masqués par les voûtes d'arêtes et le décor actuel mis en place.

L'église est située au centre du village, sur l'ancienne route reliant Lille à Saint-Amand-les-Eaux, sur une légère butte, où était située l'ancienne église, selon une orientation nord-est sud-ouest. L'édifice, de plan rectangulaire adjoint d'une abside à trois pans aveugles, possède 3 vaisseaux et 5 travées. Il est précédé d'une tour-porche imposante. L'élévation est en brique, sur un soubassement en grès. Deux petites ailes font la jonction entre les bas-côtés et la tour, couverte d'une flèche polygonale à égout retroussé. La nef et les bas-côtés sont couverts d'un toit à longs pans en matériau synthétique. Les bas-côtés sont éclairés par des baies simples à arc segmentaire, le choeur par deux fenêtres hautes en plein-cintre, situées dans la travée droite. Le pan axial du chevet porte l'insciption "L.I.PLE 1787". La nef est couverte d'une voûte en berceau plein-cintre à doubleaux, le choeur d'une voute en cul de four décorée de nervures retombant sur de gros culots et les bas-côtés de voûtes d'arêtes à pendentifs, qui cachent les plafonds originels. Les écoinçons des arcades de la nef sont décorées de médaillons.

  • Murs
    • brique
    • grès
  • Toits
    matériau synthétique en couverture, ardoise
  • Plans
    plan allongé
  • Étages
    3 vaisseaux
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
    • voûte d'arêtes
    • cul-de-four
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • flèche polygonale
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Bibliographie

  • PLATEAUX, Alain (dir.). Les églises de la Pévèle française. Histoire et architecture du IXe au XXe siècle. Liège : Pierre Mardaga, 1990.

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2004
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
(c) Parc Naturel Régional Scarpe-Escaut
Luchier Sophie
Luchier Sophie

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