Photographe du Service Régional de l'Inventaire général Nord-Pas-de-Calais.
- inventaire topographique, PNR Scarpe-Escaut
- patrimoine de la Reconstruction
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération de la Porte du Hainaut - Saint-Amand-les-Eaux
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Commune
Maulde
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Cadastre
2002
AB
0322
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Dénominationséglise paroissiale
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VocablesSaint-Pierre
L'archéologue Pierre Leman situe l'église primitive hors de la terre abbatiale de Saint-Amand, dans le village de Don (disparu lors de l'aménagement de l'Escaut) appartenant à la seigneurie des princes de Ligne, proche de l'Escaut, comme le montre le plan terrier de 1665 (AD Nord, 12H109). L'évêque de Tournai donne l'autorisation de construire une autre église en 1506, édifié sur la hauteur, sur le territoire de la seigneurie de Saint-Amand, en bordure de la route de Maulde à Tournai. Ces deux édifices sont représentés sur les Albums de Croÿ. En 1665 est demandé le transfert du siège de la communauté sur la colline, l'église est reconstruite au même endroit en 1751. Celle-ci est restaurée en 1817 (AD Nord série O 397/32) par l'architecte Deleau, en 1899 par l'architecte valenciennois Louis Dutouquet (AD Nord, série O 397/34) et en 1904 par l'architecte valenciennois Henri Armbruster (AD Nord série O 397/41). Après la Première Guerre mondiale, l'église paroissiale est reconstruite au même endroit que la précédente d'après le projet de 1923 (AD Nord série O 397/94) des architectes Louis Camus et Alfred Marsang, de Denain, successeurs de l'architecte Goris. L'architecte G.G. Trannoy, leur associé, dessine le projet des vitraux en 1926, qui sont réalisés par Vilmant et Laurent, décorateur-verrier installé à Lambersart (59).
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Période(s)
- Principale : Moyen Age, 3e quart 18e siècle , (détruit)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1751, daté par source
- 1923, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
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Auteur :
Dutouquet Louisarchitecte attribution par sourceDutouquet Louis
"Louis Dutouquet, né le 6 septembre 1821 à Hasnon et mort le 30 juin 1903 à Valenciennes, est un architecte français ayant construit de nombreux édifices néo-gothiques. [...] Il s'installe en 1848 à Valenciennes et y restera toute sa carrière. Il est de 1853 à 1882 administrateur des Académies de peinture, sculpture et architecture de Valenciennes. [...] Son activité concerne essentiellement l'arrondissement de Valenciennes et l'agglomération lilloise ; il est particulièrement reconnu pour ses constructions à caractère religieux."
Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Louis_Dutouquet [consulté le 02/12/2024]
- Auteur : architecte attribution par source
- Auteur : architecte), et Trannoy G.G. attribution par source
- Auteur : maître verrier), et Laurent attribution par source
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Auteur :
Armbruster Henriarchitecte attribution par sourceArmbruster Henri
ARMBRUSTER Henri Jules Aurélien (Valenciennes, 1868 - Valenciennes, 1959), architecte.
Formation : Ecoles académiques de Valenciennes (1882-1886), Ecole des Beaux-Arts de Paris (1888-1898). Patenté en 1898. Diplômé le 4 février 1899. Etabli à Paris de 1897 à 1900.
Président du groupement de la S.A.D.G. Région Nord ; membre du Conseil régional de l'Ordre des architectes. Architecte agréé des communes et des établissements publics du Nord : villes de Bavay et Condé-sur-l'Escaut, de "28 autres communes dans les arrondissements de Valenciennes et Avesnes" (d'après l'Etat de références de 1946). Architecte agréé par le ministère de la Reconstruction et de l'Urbanisme (M.R.U.), après la Seconde Guerre mondiale pour 22 communes de l'arrondissement de Valenciennes. Architecte de l'office d'H.L.M. de Valenciennes.
Cession de son cabinet le 4 juin 1957 à Etienne Salomon (36 avenue d'Amsterdam à Valenciennes), architecte D.P.L.G., son collaborateur et associé depuis le 12 mars 1951. Cessation d'activité le 31 décembre 1957, architecte honoraire à partir du 20 janvier 1958. Officier d'Académie (1911), officier de l'Instruction publique (1922), chevalier de la Légion d'Honneur (1933), médaille de la Société provinciale des Architectes français (193-).
Principales réalisations repérées :
Maisons, villas : Valenciennes, Bavay, Landrecies, Avesnes, Fourmies, Boué, La Bouteille, Berlaimont, Bellignies (notice Mérimée IA59000623), Raismes (villa de l'Etang), Verchain-Maugré, Cartignies, Quérénaing, Annœullin, Condé-sur-l'Escaut, Bavay : cité-jardin (avant 1946), Valenciennes (groupe d'Habitations à Bon Marché La Briquette, 1931 ; place d'Armes de l'îlot 1 ), Nœux-les-Mines (maisons d'ingénieurs de la compagnie des mines, 1903).
Marchiennes : monument aux morts (cahier des charges 1921, sculpteur Elie Raset), / Bavay : monument aux morts (1923 - notice Mérimée IA59000587, sculpteur Elie Raset), / Condé-sur-l'Escaut : monument aux morts (1931) / Valenciennes, boulevard Carpeaux : monument aux morts (sculpteur Elie Raset).
Valenciennes : asile de vieillards des Petites Soeurs des Pauvres (1897-1902) ; manège de la Société hippique (avenue Faidherbe, 1900) ; stand de tir à l'arme de guerre (avenue de la Tourelle, 1900) ; cinéma Moderne (rue Tholosé, vers 1900) ; hippodrome particulier (place Poterne, 1924) ; Société des Magasins Modernes (en collaboration, 1924) ; Société du Grand Hôtel (place de la Gare, en collaboration, 1924) ; marché couvert "en béton armé" (1924) ; gymnase municipal (1924) ; stade Nungesser (dont tribunes, grilles d'entrée, monument, 1925) ; piscine municipale et bains-douches (1925) ; église Notre-Dame-du-Saint-Cordon ("flèche en ciment armé, copie exacte de l'ancienne flèche en pierre", 1928) ; école maternelle (rue Jean-Bonmarché, 1929) ; école maternelle (rue Mathieu-de-Quenvignies, 1930) ; bibliothèque municipale, reconstruction partielle (1927-1932) ; groupe scolaire et maisons des directeur et directrice (place des Acacias, 1931) ; collège Moderne (Ecole professionnelle et industrielle, 1935-36) ; abattoirs (projet 1937, réalisé ?) ; Hôpital Général (restauration, n.d.) ; hôtel-Dieu (construction d'un pavillon de cure, n.d.) ; passage de la Paix (quartier de la Gare, 1946 - ?). Raismes (Vicoigne) : hôpital de la compagnie des mines (n.d.), Maubeuge : banque Société Générale (n.d.), Sebourg : restauration de la Maison Sainte-Anne (hospice, 1900), Noeux-les-Mines : hôpital de la compagnie des mines (1903), Englefontaine : église (1920), Aulnoy-lez-Valenciennes : église (1922), Beaumetz-lès-Cambrai : église (1923-27), Crespin : groupe scolaire (1923), Escautpont : groupe scolaire (1923-24), Saint-Aybert : écoles (1924), Jenlain : écoles (1924), Quiévrechain : bureaux et centre social de la Société française des Aciéries de Blanc-Misseron, reconstruction (1943 - ?), Bavay : église (restauration et aménagement intérieur, mobilier - menuiseries, table de communion, autels - 1953-1954), collège, salle des fêtes.
Condé-sur-l'Escaut : Maison 25, place Pierre-Delcourt (vers 1900), Maison 10, avenue de la Liberté (1934) ?, Entretien des bâtiments communaux, Monument aux morts (1931), Collège (rue du Collège) : construction du préau couvert (salle des fêtes, 1928-1931), Poste (30-32 place Pierre-Delcourt) : aménagement (1932-1934), Groupe scolaire des Remparts (école maternelle et école de filles - 1931-1936) : construction.
Concours et projets non réalisés : - Lens, hôtel de ville (1898), classé 3e. / - Valenciennes, musée des Beaux-Arts (1899) : 2e prix. / - Bellignies, monuments aux morts (1921), notice Mérimée IA59000576. /
Compléments et sources : voir notice en annexe.
L'église a une nef à 3 vaisseaux et 5 travées, précédée d'une tour-porche, des bas-côtés à 6 travées, un faux-transept et une abside à trois pans. L'ensemble est élevé en calcaire marbrier dite pierre bleue avec un toit à deux pans couvert de matériaux synthétiques et flèche octogonale en ardoise. L'extérieur est de style néo-roman, en particulier la tour-porche avec le portail à colonnes, la rosace polylobée et le clocher à baies géminées. L'intérieur rappelle l'église précédente construite au 18e siècle : des colonnes doriques en pierre de Soignies (Belgique) soutiennent les arcades en plein cintre couvertes de voûtes en berceau plein cintre, les bas-côtés sont couverts de voûtes sur pendentif.
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Murs
- calcaire marbrier
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Toitsardoise
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Plansplan en croix latine
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Étages3 vaisseaux
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Couvrements
- voûte en berceau plein-cintre
- voûte en pendentifs
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
- flèche polygonale
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Statut de la propriétépropriété d'une association diocésaine (incertitude)
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Parc naturel régional Scarpe-Escaut
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Documents d'archives
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AD Nord : Série O 397 pièces 32, 34, 38, 41, 94.
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BUCAILLE, Victor. "Nos églises qui se relèvent". Bulletin de l'Oeuvre de secours aux églises dévastées, janvier 1925, p. 3-13.
Bibliographie
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LEMAN Pierre. "Le village disparu de Don". L'archéologie en Hainaut-Cambrésis Avesnois. Valenciennes : Musée des Beaux-Arts, 1981, pp. 46-47.
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PLATEAUX, Alain (dir.). Les églises de la Pévèle française. Histoire et architecture du IXe au XXe siècle. Liège : Pierre Mardaga, 1990.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.