Dossier d’œuvre architecture IA59001629 | Réalisé par
Grembert Lucie (Rédacteur)
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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  • enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
Ancienne école primaire Sainte-Aldegonde, actuellement institution Notre-Dame de Grâce
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
  • Commune Maubeuge
  • Adresse quai des Nerviens
  • Cadastre 2003 O 68
  • Dénominations
    école primaire, école maternelle
  • Appellations
    école primaire Sainte-Aldegonde, Institution Notre-Dame de Grâce
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, logement

Sur le plan d'aménagement d'André Lurçat datant de 1945 ce groupe scolaire est situé entre l'avenue du Colonel-Schouller et l'avenue de Verdun. Sa construction débute en 1953, d'après les plans de l'architecte Jean Gélis (1920-2007). Une extension est réalisée en 1964 dans la continuité du bâtiment ouest. L'école appartient actuellement à l'institution Notre-Dame de Grâce qui comprend également un collège, un lycée et une annexe de l'Université Catholique de Lille.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 20e siècle
    • Secondaire : 3e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1953, daté par source
    • 1964, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Gélis Jean
      Gélis Jean

      Né à Paris (VIe) en 1920 et décédé à Paris (XVe) en 2007. Formé à l'école des beaux-arts, élève de Paul Bigot et Roger-Henri Expert, Jean Gélis obtient son diplôme d'architecte en 1946. Son père, Paul Gélis (1885-1975), fut également architecte.

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      architecte attribution par source, attribution par travaux historiques
    • Auteur :
      Lurçat André
      Lurçat André

      André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.

      Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.

      André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.

      Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.

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      architecte attribution par source

L'école est composée d'un corps de bâtiment principal en forme de L s'inscrivant dans un rectangle de 69 mètres de longueur sur 55 mètres de largeur, délimitant la cour de récréation. Le bâtiment est ordonné en 20 salles de classe (dont 5 pour l'extension) toutes desservies par un couloir latéral ainsi qu'en locaux administratifs. Chaque classe du rez-de-chaussée possède un double accès dont un vers l'extérieur. Un autre ensemble composé de la maison des sœurs, de la chapelle et du réfectoire vient se rajouter au corps de bâtiment principal. Un édicule sanitaire marque l'angle non bâti de la cour de récréation. La totalité de l'édifice s'élève sur deux niveaux et possède une toiture terrasse. Il est constitué de brique rouge pour les façades et de structures préfabriquées en béton armé pour les encadrements des fenêtres. L'ensemble du bâtiment ne comporte que deux modules de fenêtres basculantes selon un axe central horizontal.

  • Murs
    • brique
    • béton
  • Toits
    béton en couverture
  • Plans
    plan orthogonal
  • Étages
    rez-de-chaussée, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier de distribution : escalier tournant à retours sans jour en maçonnerie
  • Techniques
    • vitrail
  • Statut de la propriété
    propriété d'une association diocésaine
Date(s) d'enquête : 2002; Date(s) de rédaction : 2002, 2023
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Grembert Lucie
Grembert Lucie

Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).

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