Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
- enquête thématique départementale, Patrimoine XXe Maubeuge et Val de Sambre
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Petitberghien ThierryPetitberghien Thierry
Photographe au service régional de l'Inventaire Nord-Pas-de-Calais.
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté d'agglomération Maubeuge Val-de-Sambre - Maubeuge
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Commune
Maubeuge
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Adresse
La Corniche 22
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Cadastre
2003
O
81
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Dénominationsimmeuble à logements
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Appellationsmaison de l'éclusier
Une maison d'éclusier existe au XIXe siècle, construite après la canalisation de la Sambre et l'installation de l'écluse. Le plan de bornage de la Sambre canalisée sur la commune de Maubeuge situant la maison est dressé en 1866 par le géomètre-expert Baré. Cette maison est détruite pendant la Seconde Guerre mondiale. C'est sur le plan de reconstruction et d'aménagement définitif, réalisé par l'architecte-urbaniste André Lurçat (en charge de la reconstruction de la ville à partir de décembre 1944), approuvé par arrêté du 15 mai 1949, que figure pour la première fois une nouvelle maison d'éclusier. Néanmoins, aucun plan signé et/ou daté n'est conservé.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , (détruit)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1866, daté par source
- 1949, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Lurçat Andréarchitecte urbaniste (incertitude), attribution par sourceLurçat André
André Lurçat, né en 1894 à Bruyères (Vosges) et mort le 11 juillet 1970 à Sceaux, est un architecte français. Fils du receveur des postes Lucien Lurçat et de Marie Lhôte, André Lurçat entre à l'École des Beaux-Arts de Nancy en 1911. Diplômé de l'École des Beaux-Arts de Paris en 1923, il travaille dans le cabinet de Robert Mallet-Stevens. Avec l’appui de son frère aîné, le peintre Jean Lurçat, il construit à partir de 1924 un ensemble d’ateliers d’artistes qui font de lui l’un des architectes modernes les plus en vue.
Il est membre fondateur des CIAM (Congrès internationaux d'Architecture moderne). Mais il prend position pour un modernisme modéré en 1929, rejoignant l'Union des artistes modernes de Mallet-Stevens.
André Lurçat édifie en 1933 pour la municipalité de Villejuif (aujourd'hui Val de Marne) le groupe scolaire Karl-Marx. Fort de ce succès, il est invité à Moscou en 1934 et y travaille jusqu'en 1937.
Après avoir participé à la création du Front national des architectes résistants, il est chargé en 1945 du plan de reconstruction de Maubeuge. Membre du conseil d’architecture du ministère de la Reconstruction et de l’Urbanisme, professeur à l’École nationale supérieure des arts décoratifs de Paris puis à l’École nationale supérieure des Beaux-Arts de Paris entre 1945 et 1947, il reçoit, après 1955, les commandes de municipalités de la banlieue parisienne. Il est architecte et urbaniste en chef de la ville de Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) où il construit en 1950 la cité Paul-Langevin et l’unité de quartier Fabien. Il est également urbaniste de plusieurs communes dans la région de Nancy.
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Auteur :
La maison de l'Éclusier, datant du XIXe siècle, s'inscrivait dans un îlot d'habitations et était située perpendiculairement à l'écluse et à la Sambre. L'immeuble étudié est construit en bordure de la Sambre et constitue l'îlot H. Le quai des Nerviens le sépare des autres îlots longeant la Sambre. C'est un édifice de plan rectangulaire, dont les quatre façades sont traitées de manière différente. L'accès se fait sur un petit côté (élévation orientale). L'édifice est largement ouvert sur la Sambre au nord. Les deux autres façades sont traitées sobrement. L'immeuble est constitué de trois niveaux : des bureaux, des salles de stockage et des garages occupent le rez-de-chaussée, des logements occupent les deux niveaux supérieurs. L'attention visuelle se porte sur les deux niveaux supérieurs nord, côté Sambre dont la mise en œuvre est peu habituelle. Il s'agit de trois travées sur deux niveaux, dont la structure et l'habillage sont en béton, formant un grand rectangle dans lequel s'inscrivent les baies des différentes pièces. L'ensemble fait légèrement saillie sur le mur en brique et se poursuit partiellement sur le côté est. D'autre part, les murs des pièces sont placés de biais vers l'intérieur par rapport à la structure béton, rythmant ainsi la façade. Une terrasse est accessible au premier étage. Les logements sont de type F3 d'environ 60 m² avec des pièces de 10 à 15 m² disposées de part et d'autre du couloir principal. Les standards n°2 de portes-fenêtres et fenêtres à la française ont été utilisés et sont conservés.
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Murs
- béton
- brique
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Étages2 étages carrés
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- terrasse
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Statut de la propriétépropriété d'un établissement public
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).
Chercheur de l'Inventaire général du patrimoine culturel.
Chargée de mission à l'Inventaire général du patrimoine culturel Région Hauts-de-France (depuis 2020).