Dossier d’œuvre architecture IA02010736 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, les piscines en Hauts-de-France
La piscine du Soissonnais (Soissons)
Œuvre étudiée
Copyright
  • (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Soissonnais - Soissons
  • Commune Soissons
  • Adresse 16 Avenue du Mail
  • Dénominations
    piscine

La piscine de Soissons est composée de plusieurs éléments datant d’époques différentes.

Ainsi, les deux premiers bassins de la piscine d’été ont été construits au début des années 1930, tandis que la piscine couverte n’a été rajoutée qu’en 1976. Depuis la fin des années 1970, la piscine comprenait donc quatre bassins extérieurs et trois bassins intérieurs, auxquels s’ajoutaient des équipements annexes tels qu’une fosse à plonger avec plongeoir de 3 mètres, des bains-douches, un foyer-bar et même un sauna. Ce programme assez exceptionnel et très ambitieux pour une ville de 30 000 habitants, témoigne de la volonté de la ville de Soissons d’offrir à ses administrés un ensemble nautique d’envergure, adapté à toutes les pratiques natatoires.

Son insertion dans un cadre paysager répond aux prescriptions du secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports : "Leur exposition appellera la plus large participation d’espaces verts sous les formes les plus diverses : parcs, places et jardins publics, promenades largement plantées indépendantes des circulations automobiles, plans d’eau qui doivent affirmer la présence de la nature dans le paysage urbain en évitant toute banalisation et assurant la continuité de la coulée de verdure vers les autres quartiers ou le centre principal de la ville"1.

Elle est associée à camping municipal, pratique assez fréquente dans les années 1960-1970, dont on trouve des exemples à Château-Thierry dans l’Aisne (1971) ou encore à Bergues dans le Nord (piscine construite 1960 au milieu des anciens remparts Vauban).

La piscine couverte est réalisée d’après un projet-type de piscine à deux bassins et pataugeoire, agréé en 1970, imaginé par l’architecte Jean Doldourian, en collaboration avec l’entreprise CIMEG. Ce projet-type est également réalisé dans le Nord à Ronchin (1972), Wattrelos (1973) et Villeneuve-d'Ascq (1977) ; une variante simplifiée de ce projet est construit dans le Pas-de-Calais à Noeux-les-Mines (1976) et à Harnes (1975).

Ce "projet-type" émane d’une procédure d’agrément mise en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports en 1966. Cette procédure visait à faire valider, par une commission spéciale, des projets d’équipements sportifs (et notamment des piscines) proposés par des groupements d’architectes et d’entreprises. Les projets présentés devaient notamment respecter les normes (de sécurité, sanitaires, techniques), présenter une certaines originalité architecturale. Le but était d’encourager les municipalités à s’équiper d’une piscine, en leur proposant de choisir parmi des modèles agréés par l’état, aux programmes et à l’architecture variée, et livrables "clé en main", le prix étant fixé par l’entreprise. Le processus de réalisation d’une piscine se trouvait par conséquent largement simplifié.

La piscine de Soissons est construite d’après un projet-type, qui a été modifié afin de s’adapter au terrain et installations préexistantes. Elle constitue donc un exemple unique dans cette série de piscines. Des vestiaires à porte-habits (aujourd’hui inutilisés) étaient aménagés au sous-sol, où se trouvent également les locaux techniques. Contrairement aux autres piscines du même type, le bassin n’est pas construit directement dans le sol, mais de manière surélevée. Cela peut s’expliquer par le fait que la piscine se trouve dans une zone facilement inondable par l’Aisne. Cette disposition du bassin hors-sol, si elle n’est pas prévue à l’origine, n’est pas une nouveauté : on retrouve ce système dès les années 1930, car il permet de dégager une galerie technique sous le bassin et de laisser une marge de dilatation au béton armé. Du fait de cette surélévation et de la disposition des bassins extérieurs, l’entrée ne se fait pas, comme sur le plan type, au rez-de-chaussée, façade nord, mais par une terrasse à l’étage, à laquelle on accède par un escalier.

1Équipements sportifs et socio-éducatifs, Le Moniteur, 1972.

La piscine des années 1930

Le projet d’une piscine à Soissons émerge à la fin des années 1920, et est approuvé en 1931. La piscine est construite au nord et à l’écart de la ville, sur un terrain verdoyant entre l’Aisne et le parc Saint-Crépin. Un stade y est aménagé à la même période, juste à côté. Au fur et à mesure des années, d’autres équipements sportifs et de loisirs viendront s’ajouter autour (hippodrome, cynodrome, courts de tennis, camping, club de billard, etc.).

La piscine (dite piscine d’été ou bains froids), inaugurée le 1er juin 1932, se compose alors de deux bassins à eau non chauffée, un bassin sportif de 33 m x 14 m (avec plongeoir) et un bassin d’apprentissage de 12,5 x 6 mètres (0,7 à 1,3 mètres de profondeur). La création de deux bassins séparés, l’un destiné à l’initiation, et l’autre au perfectionnement, est une nouveauté pour l’époque où l’on construisait généralement un bassin unique à profondeur croissante.

L’aménagement de la piscine était particulièrement soigné, comme en témoignent les cartes postales anciennes et les photographies aériennes de l’IGN. Les deux bassins sont placés perpendiculairement l’un à l’autre (formant un T vue du ciel). Le grand bassin est souligné par une pergola le long de son grand côté. Ce système de pergola rappelle la piscine du tennis-club de Reims, construite en 1922-1923 par J. Rapin (inscrite au titre des Monuments historiques depuis 2001). Le petit bassin est entouré de deux parterres triangulaires gazonnés, marqués par un buisson taillé en boule à chaque extrémité. Les bassins étaient délimités par une ligne gazonnée, scandée, à chaque angle, par une taupière taillée en pyramide. Cette ligne est ouverte à deux endroits par des volées de marches, qui permettent d’accéder au reste du jardin d’agrément à la française aménagé autour de la piscine (parterres gazonnés autour de petits bassins circulaires, taupières), où se trouve également un pavillon abritant les filtres. Le bâtiment des vestiaires se situe sur le côté sud, entre les bassins et le stade. Il s’agit d’un long bâtiment à quatre ailes enserrant une cour centrale. Une allée plantée d’arbre est aménagée entre la rue et le bassin de 33 mères. La parcelle, triangulaire, est entourée d’arbres d’essences diverses, notamment des conifères. La construction de cette piscine entraîne la création du nautique club soissonnais.

Évolution de la piscine découverte dans les années 1970

En 1971, l’aménagement de la piscine est modifié. Les deux bassins d’agrément circulaires sont supprimés, au profit de l’installation d’une pataugeoire de forme triangulaire (dans l’angle nord de la parcelle de la piscine), de 20 cm de profondeur, et d’un bassin de natation de 25 x 12,5 mètres (dans le prolongement des vestiaires, dans l’angle est de la parcelle) de 0,9 à 2,1 mètres de profondeur.

En 1973, une fosse à plonger est aménagée dans le bassin de 33 mètres (de 1 à 4 mètres de profondeur) et l’ancien plongeoir et remplacé par un plus grand, de 3 mètres.

Construction de la piscine couverte

Le 23 février 1973, le conseil municipal de Soissons, sous la présidence du maire Jean Guerland (1965-1977), décide de construire une piscine couverte afin de compléter les installations de la piscine d’été existante, qui n’est utilisable que pendant les mois d’été. Elle est construite au niveau des anciens vestiaires (démolis), et sur une partie de l’ancien stade, remplacé par le camping.

La piscine couverte est réalisée d’après un projet-type de piscine à deux bassins et pataugeoire, agréé en 1970, imaginé par l’architecte Jean Doldourian, en collaboration avec l’entreprise CIMEG.

Ce "projet-type" émane d’une procédure d’agrément mise en place par le ministère de la Jeunesse et des Sports en 1966. Cette procédure visait à faire valider, par une commission spéciale, des projets d’équipements sportifs (et notamment des piscines) proposés par des groupements d’architectes et d’entreprises. Les projets présentés devaient notamment respecter les normes (de sécurité, sanitaires, techniques), présenter une certaines originalité architecturale. Le but était d’encourager les municipalités à s’équiper d’une piscine, en leur proposant de choisir parmi des modèles agréés par l’état, aux programmes et à l’architecture variée, et livrables "clé en main", le prix étant fixé par l’entreprise. Le processus de réalisation d’une piscine se trouvait par conséquent largement simplifié.

Ce système devait en outre permettre de faciliter l’obtention de subventions de la part de l’état. Ces subventions n’étaient toutefois pas systématiques, comme le prouve l’exemple de la piscine de Soissons, pour laquelle la ville n’en a obtenue aucune. La piscine a été financée au moyen de prêts bancaires (5 070 000 francs) ainsi que par un autofinancement de 1 500 000 francs. Le coût global (construction, achat du mobilier, aménagement des abords, installations annexes) de la piscine s’élève à 7 011 000 francs, ce qui est plus du double du prix de départ annoncé dans le dossier d’agrément (2 820 000 francs en 1970). Ce montant, assez élevé, s’explique notamment par les options réalisées en plus du projet-type (sauna, logement de gardien, foyer-bar), ainsi que par les travaux d’aménagement particuliers (par exemple des vestiaires supplémentaires en sous-sol) du fait de la présence de bassins extérieurs préexistants.

La piscine couverte ouvre le 1er février 1976 au public. Elle est inaugurée officiellement le 15 février 1976 par le maire, Jean Guerland, et André Rossi, alors secrétaire d’État auprès du premier ministre, porte-parole du gouvernement. La piscine de Soissons peut donc désormais accueillir toute l’année le public, les élèves des établissements scolaires, les clubs sportifs, les personnels de la gendarmerie, d commissariat et les pompiers pour leurs entraînements sportifs.

Fonctionnement et évolution jusqu'à aujourd'hui

La piscine d’été ouvre généralement du 1er juillet au 9 septembre, tandis que la piscine d’hiver ouvre du 9 septembre au 15 juin. Le passage du système hiver au système d’été et inversement nécessite deux jours, le temps d’inverser les vannes, de remplir les bassins et de mettre en route le système d’épuration de l’eau. La capacité d'accueil de la piscine d'été est de 1220 personnes, tandis que la piscine d'hiver peut recevoir environ 550 personnes.

Dans les années 1980, la piscine connaît plusieurs périodes de travaux de rénovation. Sont installés des bains-douches, à côté des saunas. En 1988, la charpente en bois lamellé collé, attaquée par les moisissures, est rénovée.

En 2002, la pataugeoire est fermée. Les vestiaires sont entièrement rénovés et réaménagés l'année suivante. Le 1er juin 2006, la gestion de la piscine, déclarée d’intérêt communautaire, est transférée à l’agglomération. La piscine reste toutefois propriété de la commune.

Depuis 2015, les bassins extérieurs ne sont plus utilisés. Les installations techniques n’étaient plus suffisamment performantes.

La construction d'un nouveau complexe aquatique intercommunal est en projet depuis 2012, sur la commune de Mercin-et-Vaux.

Afin de marquer dignement la fin de la piscine de Soissons, le journal l’Union, a publié à l’été 2017 une série d'articles intitulés Le Dernier été de la piscine, interrogeant les "mémoires vivantes" de la piscine, usagers qui la fréquentent depuis des décennies.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
    • Principale : 2e moitié 20e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1932, daté par travaux historiques
    • 1976, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Doldourian Jean
      Doldourian Jean

      Jean Doldourian est un architecte installé à Vaudricourt (Pas-de-Calais). Il s'est spécialisé dans l'utilisation de charpentes en bois lamellé collé pour la construction d'équipements publics variés. Ainsi, il participe à la construction de l'église Notre-Dame-de-la-Paix d’Arnouville-lès-Gonesse (Val-d’Oise) (1958-1960), aux côtés d'Antoine Debré, René Serraz et Jacques Small. Sur le même modèle (plan triangulaire ; avancée du toit en deux pans lambrissés formant un auvent), il conçoit avec René Evard l'église de Givenchy-lès-la-Bassée (Pas-de-Calais), en 1960. En 1975, il réalise également un modèle d'école maternelle, adapté aux nouvelle méthodes pédagogiques, dont la forme générale est caractérisée par des coques sphériques accolées (ex : école maternelle Sévigné de Béthune ; école Chateaubriand de Villeneuve d'Ascq). Il imagine également des structures en bois innovantes pour les équipements sportifs, par exemple pour un modèle de piscine agréé par l’État en 1970 (réalisé à Thiers, Modane, Ronchin, Wattrelos, Villeneuve d'Ascq et Soissons), ou encore pour le stade d'athlétisme couvert de Liévin (vers 1985). Il est enfin à l'origine de projets de Maison de jeunes évolutive, de patinoire, et de gymnases.

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    • Auteur : entrepreneur attribution par source

Situation

La piscine de Soissons est située au nord de la ville, dans une zone de sports et de loisirs, près de l’Aisne, à proximité d’une écluse. Elle a été construite à côté du camping municipal et du parc Saint-Crépin (de l’autre côté de l’Avenue du Mail).

Elle comprend quatre bassins de plein air et une piscine couverte à trois bassins.

Bassins extérieurs

Les quatre bassins de plein air s’inscrivent dans une parcelle triangulaire et sont entourés de végétation. Aujourd’hui désaffectés, ils sont recouverts de filets. Il reste toutefois le plongeoir de 3 mètres aménagé en 1971, les postes de surveillance, ainsi qu’une petite partie de l’ancienne pergola. Les vestiaires des installations extérieurs étaient indépendants des bassins intérieurs, mais aménagés dans les sous-sols de la piscine couverte. Les baigneurs accédaient aux plages extérieures en passant par des pédiluves aménagés le long de la façade nord.

Piscine couverte

La piscine couverte est un bâtiment de plan rectangulaire, divisé en deux volumes distincts accolés. Le premier volume, au nord, s’élève sur trois niveaux (sous-sol semi-enterré, rez-de-chaussée et étage). Il abrite les annexes (hall d’entrée, vestiaires, sanitaires, local infirmerie et maître-nageur) au rez-de-chaussée, et une plateforme de 800 m2 à l’étage. Le second volume (un seul niveau), placé au sud, contient le hall des bassins.

L’accès à la piscine se fait par le pignon ouest, d’où un escalier conduit à une terrasse, aménagée devant l’extrémité ouest de la façade nord. Au centre du hall d’entrée, se trouve le guichet-caisse. Sur la droite, un escalier permet d’accéder à l’étage et au sous-sol. Derrière la caisse, se trouvait autrefois un bureau et la pataugeoire en forme de haricot allongé. Elle est aujourd’hui couverte par des planches et sert de bureau. Des vestiaires pour les enfants étaient spécifiquement aménagés. Les vestiaires pour les autres visiteurs se trouvent à gauche du hall d’accueil. Ils étaient à l’origine séparés hommes / femmes, et comprenaient des cabines individuelles, des cabines collectives et des casiers automatiques. Ils ont été reconfigurés en 2003 et sont aujourd’hui mixtes. Les vestiaires sont suivis par les douches et les sanitaires. Un pédiluve permet d’accéder aux plages, devant le petit bassin. A droite du couloir d’accès aux bassins se trouve le bureau et les vestiaires des maîtres-nageurs, l’infirmerie et un local de rangement du matériel. Ce volume d’annexes est constitué d’une ossature poteaux-poutres en béton armé.

Le hall des bassins comprend un bassin d’apprentissage de 15 x 12,5 m (de 0 à 1,2 mètres de profondeur) et un bassin sportif (de 1,8 à 3,4 mètres de profondeur), tous deux à débordement et construits en béton armé. La profondeur importante du grand bassin s’explique par le fait qu’un plongeoir de 1 mètre en acajou lamellé stratifié était à l’origine installé à l’extrémité du bassin. Les plages en béton armé sont revêtues de micro-mosaïque jaune-beige (le devis descriptif du projet-type prévoyait du carrelage de carreaux rectangulaires antidérapants), tandis que les bassins sont couverts de carreaux en grès cérame antidérapants blancs (les lignes de nage sont noires). Une grande horloge marque le mur pignon est, tandis que le mur pignon est parée d’une composition géométrique en mosaïque. Ce décor était individualisé pour chaque piscine du même type ; ainsi à Ronchin, la mosaïque représente une baigneuse stylisée. Le mur longeant les annexes est également orné de décors géométriques (bandes colorées jaune, bleu, vert et marron) en mosaïques, qui étaient individualisés pour chaque piscine.

A l’étage, des tribunes (270 plages environ) surplombent les bassins. Ces gradins sont revêtus de carreaux carrés en grès cérame couleur brique. Derrière ces tribunes est aménagée une galerie, qui dessert le bureau du directeur, un foyer-bar (inutilisé), des bains-douches (aménagés dans les années 1980) et deux cabines de sauna. D’après le projet-type, ce volume d’étage a un caractère polyvalent peut être aménagé différemment en fonction des besoins de la collectivité locale. Il est précisé que sa vocation principale est l’animation et d’offrir des compléments de fonctionnement.

Le hall des bassins et la galerie d’étage sont couverts d’une ossature à portiques en bois de sapin lamellé collé, d’une trame de 5,80 mètres. Les poutres reposent sur des poteaux moisés. La charpente est complétée par des pannes en sapin des Vosges placés en croisillons, perpendiculairement entre les poutres. Ces solives en croix assurent la stabilité longitudinale du bâtiment. Aujourd’hui apparentes, elles portaient auparavant par un faux plafond en lattes de pin, qui a été supprimé lors de la rénovation de la charpente en 1988. Les croisillons supportent le support d’étanchéité, réalisé par un voligeage non jointif. La toiture est couverte d’ardoise.

Les pignons sont vitrés, ils sont composés d’un bardage translucide en partie haute et de vitres transparentes en partie basse (sur une hauteur de 2,1 mètres). Sur la façade sud, les baies formées par les portiques sont également vitrées, soit de manière transparente, soit de manière translucide. La galerie d’étage est éclairée par des ouvertures de forme hexagonale aménagées dans les brisis de la toiture.

Le logement du directeur / gardien est situé à l’étage, au-dessus des annexes. Il est accessible depuis la galerie surplombant les bassins. Il comprend également une entrée extérieure, située sur le pignon est. Un vestibule dessert un hall d’entrée qui s’ouvre sur une cuisine, un séjour avec terrasse, d’une salle de bain et un couloir desservant trois chambres. Il est aujourd’hui inutilisé.

  • Toits
    ardoise
  • Couvrements
    • charpente en bois apparente
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Documents d'archives

  • AN. Série F ; sous-série F44 : 19840036/51. Jeunesse et sports (1964-1974), administration générale, dossier d'agrément n°122, 1970, piscine couverte, Jean Doldourian.

  • AN. Série F ; sous-série F44 : 19840036/144. Jeunesse et sports (1964-1974), administration générale, décisions d'agrément 1966-1974.

  • AN. Série F ; sous-série F44 : 19840036/141. Jeunesse et sports (1964-1974), administration générale, procès-verbaux des commissions d'agrément, 1968-1972.

  • AC Soissons. Série M ; sous-série 1M : 1M12. Soissons, les bains froids : délibérations, plans, coupes, élévations, 1929-1933.

  • AC Soissons. Série M ; sous-série 1M : 1M13. Soissons, les bains froids : projets, délibérations, plan, [1941-1951].

  • AC Soissons. Série R ; sous-série 3R : 3R19. Soissons, les bains froids : délibérations, règlement intérieur, correspondance, coupure de presse, 1932-1973.

  • AC Soissons. Série W ; sous-série 200W : 200W20. Soissons, piscine couverte, construction et travaux : délibérations, 1973-1979.

  • AC Soissons. Série W ; sous-série 366W : 366W28. Soissons, piscine couverte, construction et travaux : délibérations, 1975.

  • MINISTÈRE DE LA JEUNESSE ET DES SPORTS, Mission technique de l'équipement. Équipements sportifs et socio-éducatifs : plans quinquennaux, aide-mémoire administratif, insertion en milieu urbain et rural, équipements résidentiels, équipements pour les vacances et les loisirs. Paris, Éditions du Moniteur, 1972.

    p. 108-109.

Bibliographie

  • NALE, Élise. L'architecture des piscines publiques en France, 1961-1976. Mémoire de Master 2 : Histoire de l'architecture : Paris 1 : 2015. 2 vol.

    vol 2, p. 88-89

Documents figurés

  • [Soissons (Aisne) - Vue aérienne de la piscine], carte postale, éditeur CIM, [vers 1960] (coll. part.).

  • [Piscine de Soissons, grand bassin], carte postale, éditeur CIM, [vers 1960] (coll. part.).

  • [Soissons, animation à la piscine], carte postale, éditeur CIM, [vers 1960] (coll. part.).

  • [Soissons, les piscines], carte postale, éditeur CIM, [vers 1980] (coll. part.).

  • Ville de Soissons, centre nautique, plan masse, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, 1973 (AC Soissons : 200W20).

  • [Ville de Soissons, piscine, plan de situation des installations existantes], plan dessiné à l'encre, non signé, [1973] (AC Soissons : 200W20).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, perspective, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, plan masse théorique, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, plan du rez-de-chaussée, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, plan du logement du gardien, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, coupe transversale, coupe longitudinale, détails, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, façade nord-est, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, façade nord-ouest, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, façade sud-est, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

  • Secrétariat d’État à la Jeunesse et aux Sports, projet-type de piscine couverte, façade sud-ouest, plan à l'encre sur papier dressé par Jean Doldourian, architecte, mars 1970 (AN ; 19840036/51).

Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
(c) Région Hauts-de-France - Inventaire général