Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
- patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Lieu-dit
Boulevards
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Adresse
9 à 11 rue Crozat
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Cadastre
2004
BC 15, 16
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Dénominationsentrepôt industriel
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AppellationsTouron, Touron-Everwear, Saint-Quentex
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Destinationsmagasin de commerce
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Parties constituantes non étudiéesconciergerie
Ces entrepôts industriels ont été construits au début des années 1920 pour Eugène Touron, pour desservir sa filature de coton située à quelques dizaines de mètres de là, en bordure du boulevard Victor-Hugo. Jusqu'en 1914, les entrepôts et magasins industriels étaient implantés sur le site même de la filature, en bordure de la rue Voltaire, où se situait alors l'entrée de l'usine. Après la destruction totale de l'usine durant la Première Guerre mondiale, Eugène Touron fait reconstruire entièrement la filature de coton. Le manque d'espace est probablement à l'origine du choix d'implantation des entrepôts à l'extérieur du site de fabrication.
La filature Touron réoriente sa production vers le tissage de couvre-lits dans les années 1980 (Touron-Everwear au sein du groupe Boussac Saint-Frères, puis Saint-Quentex). L'entreprise textile ferme définitivement ses portes en 1992. Le site des entrepôts est aujourd'hui le siège de l'entreprise Fourni'labo, fournisseur de matériel pour boulangeries et pâtisseries.
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire
Les entrepôts sont formés de deux halles accolées, construites en pans de métal et remplissage de brique. Ils sont couverts de toits à longs pans en tuile mécanique et lanterneaux en fibrociment. Les pignons sont clos au sud par un essentage de bois (uniquement pour la partie haute), et au nord par un bardage en tôles nervurées. A l'entrée du site est implantée une conciergerie, réalisée en brique silico-calcaire. La brique rouge est utilisée pour animer la façade sur rue (bandeaux, couvrements des baies, frise en damier). Elle se compose d'un sous-sol, d'un étage carré, et d'un étage de comble, couvert d'un long pan côté jardin, d'un pan brisé côté rue, le tout en ardoise.
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Murs
- métal
- brique
- brique silico-calcaire
- essentage de planches
- essentage de tôle
- pan de métal
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Toitstuile mécanique, ardoise, ciment en couverture
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit à longs pans brisés
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
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Documents figurés
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[Vue aérienne de Saint-Quentin vers 1933-1936]. Photogr. pos., n. et b., série H 306, 23 x 16,5 cm [1933-1936]. Photographie de la Compagnie Aérienne Française (BM Saint-Quentin. Fonds local : photographies aériennes).
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[Vue aérienne du site vers 1989]. Photogr. pos., coul., n° 71, 17,5 x 24,5 cm, [1989] (BM Saint-Quentin. Fonds local : photographies aériennes).
Chercheur du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel de Picardie, puis des Hauts-de-France, depuis 2002.
Chercheur associé.