Chercheur associé.
- patrimoine industriel, la communauté d'agglomération de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Saint-Quentinois - Saint-Quentin
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Commune
Saint-Quentin
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Lieu-dit
Boulevards
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Adresse
18 à 20 rue de Tour-Y-Val
,
2 à 4 rue de Vicq
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Cadastre
2004
BC 33, 34, 35
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Dénominationstannerie, corroierie, usine de préparation de produits textiles
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Précision dénominationretorderie
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AppellationsDupuis, Huret
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Destinationsimmeuble
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Parties constituantes non étudiéesatelier de fabrication, magasin industriel, logement patronal
En 1867, François Dupuis, corroyeur rue Saint-Martin (actuelle rue Emile-Zola) depuis les années 1850, acquiert les anciens ateliers de teinturerie Lefranc (étudiés) ainsi que le logement patronal et ses dépendances, pour y implanter une tannerie et une corroierie. Il fait immédiatement agrandir les ateliers. L'activité cesse probablement à la fin des années 1880. Propriété de la Société Anonyme Commerciale de Saint-Quentin, l'ancienne usine est réoccupée en 1910, à l'exception du logement patronal et de ses dépendances, par Charles Huret, négociant de fils de coton implanté alors rue de la Sous-Préfecture. Il crée sur ce site une retorderie de fils de coton, essentiellement à destination de l'industrie de la broderie régionale, disposant de deux dépôts commerciaux à Bohain et Caudry (59). Vidée de ses équipements durant la Première Guerre mondiale, et après une épisodique reconversion en fabrique de limonade et négoce de vins et bières, la retorderie est relancée par Charles Huret, au début des années 1920, et perdure jusqu'à la fin des années 1920. Dans les années 1960-1970, les locaux sont occupés par un commerce de matériel d'occasion pour les métiers de l'alimentation (A. Courteau). Les anciens ateliers de la retorderie ont été reconvertis en logements (résidence Tour-Y-Val), tandis que le logement patronal, détruit, a laissé place à un immeuble de logements HLM. La tannerie est imposée pour des fosses d'une capacité de 67 m3 en 1877, 141 m3 en 1881. En 1914, la retorderie est équipée de 4 moteurs à gaz d'une puissance de 3 à 50 ch., et d'un moteur à essence de 2 ch. Ils sont couplés à des génératrices de courant continu pour l'alimentation des moteurs électriques associés à chaque machine. La retorderie et le négoce de coton emploient 30 à 40 ouvriers en 1914.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
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Dates
- 1867, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Personnalité : commanditaire
- Personnalité : commanditaire
Le site se compose principalement de six corps de bâtiments accolés, formant un L, tous construits en briques. A l'entrée s'élève un bâtiment de plan carré affecté au logement, avec sous-sol, étage carré, couvert en pavillon. Lui est accolé l'ancien magasin industriel de la retorderie, sans étage, couvert d'un toit à longs pans. Un troisième bâtiment, ancien bobinage de la retorderie, forme l'angle des rues de Tour-Y-Val et de Vicq. Implanté perpendiculairement au précédent, il se compose d'un sous-sol, d'un étage carré, couvert d'un toit à longs pans et d'une croupe. Celui-ci est prolongé par l'ancien atelier de retorderie, construit comme le bâtiment précédent, mais de largeur et de hauteur de comble plus importantes. Enfin suivent deux bâtiments secondaires, en rez-de-chaussée. Les façades des trois premiers bâtiments, alignées sur la rue de Vicq, ont été traitées suivant un axe de symétrie central. Les baies sont couvertes de linteaux métalliques reposant sur des impostes en pierre de taille. Les allèges, traitées en retrait, sont ornées de tables saillantes à briques polychromes et motifs géométriques simples. Chaque niveau est parcouru par une frise de briques silico-calcaires, appareillées en dents d'engrenage et en boutisses, interrompue par les piliers d'angle des deux bâtiments, auxquels sont fixés des ancrages en fonte. Les frises sont surmontées aux étages par des tables d'attente rentrante, en pierre de taille. Les corniches et leurs modillons sont en briques. La façade des troisième et quatrième bâtiments, rue de Vicq, est dépourvue de décors. Seuls les ressauts formés par les piliers entre chaque travée viennent animer cette façade. Les baies, couvertes de linteaux droits métalliques, sont au rez-de-chaussée plus large qu'à l'étage, et scindées en deux par un meneau. Côté cour, la façade des deux premiers bâtiments est masquée par une extension tardive. La façade sur cour de l'ancienne retorderie est rythmée par trois grandes arcades couvertes d'arcs segmentaires dans lesquelles s'inscrivent les travées de baies. Ces dernières, larges, sont scindées par un meneau. Toutes les toitures sont en tuile mécanique.
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Murs
- pierre
- brique
- brique silico-calcaire
- pierre de taille
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Toitstuile mécanique
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Étagessous-sol, 1 étage carré
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Couvertures
- toit à longs pans
- toit en pavillon
- croupe
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Énergies
- énergie électrique
- énergie thermique
- produite sur place
- produite sur place
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État de conservationétablissement industriel désaffecté, restauré
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Statut de la propriétépropriété privée
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
- (c) Région Hauts-de-France - Inventaire général
- (c) Communauté d'agglomération et ville de Saint-Quentin
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Documents d'archives
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AD Aisne. Série P ; 4 P 691/11 à 19. Matrices des propriétés mixtes et non bâties - Première série (1827-1883).
Ildéphonse françois Dupuis - Folio 494 -
AC Saint-Quentin. Non coté. Matrices cadastrales - 3e série - 1911/1926, [les mêmes matrices sont conservées aux archives départementales : AD Aisne. 4 P 691/2 à 9].
S.A. Commerciale de Saint-Quentin - Case 105 ; Charles Huret - Case 2841 -
AC Saint-Quentin. Série G ; 1 G 24 à 93. Matrices des contributions personnelles et des patentes. 1864-1914.
années 1877 (1 G 26), 1881 (1 G 30), 1885 (1 G 34) -
AC Saint-Quentin. Série I ; 5 I 2. Hygiène et salubrités - Etablissements insalubres et dangereux - [1836-1877].
9-02-1867 - Autorisation attribuée à M. Dupuis pour l'établissement d'une tannerie, 4 rue Tour-Y-Val -
AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire. Dossier 602 - Rue de Tour-Y-Val.
Réaménagement de l´immeuble 20 rue de Tour-Y-Val - 1984. Construction de 17 logements 18 rue de Tour-Y-Val - 1985. -
BM Saint-Quentin. Fonds local. Annuaires et almanachs.
années 1880 à 1927 -
AD Aisne. Série R ; 15 R 1237. Dommages de guerre. Dossier n°5669 - Charles Huret.
Documents figurés
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Rénovation d'un immeuble 18 rue de Tour-Y-Val - Création de 17 logements. Tirage de plan, 1 : 100, 102 x 54 cm, 02-1985, par SCP architecture (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Permis de construire. Dossier 602 - Rue de Tour-Y-Val. Construction de 17 logements 18 rue de Tour-Y-Val - 1985).
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Projet de modification des conduites servant à l'évacuation des eaux de condensation des machines de l'usine hydraulique. Plan, encre et lavis sur calque toilé, 1 : 500, 41 x 30,5 cm, 06-01-1886, par Tournay (sous-directeur-voyer). (AC Saint-Quentin. Service de l'Urbanisme ; Voirie. Dossier n° 491 - Rue de Vicq).
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Propriété de M CH. Huret à Saint-Quentin - Plan schématique des bâtiments. Tirage de plan, 31 x 20 cm, [n.d.], par E. Bertand (architecte). (AD Aisne. Série R ; 15 R 1237. Dossier n° 5669 - Charles Huret).
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Cotons et soies - Charles Huret. Papier à en-tête, [n.d.] (AD Aisne. Série R ; 15 R 1237. Dossier n° 5669 - Charles Huret).
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[Vue aérienne vers 1925]. Photogr. pos., n. et b., série C 77 - n° 15, 23 x 16,5 cm, [vers 1925], par la Compagnie Aérienne Française (BM Saint-Quentin. Fonds local : photographies aériennes).
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[Vue aérienne du site vers 1989]. Photogr. pos., coul., n° 71, 17,5 x 24,5 cm, [1989] (BM Saint-Quentin. Fonds local : photographies aériennes).
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[Façades des ateliers (à gauche) et de l'ancien logement patronal (à droite) en 1983]. Photogr. pos. (diapositive), 1983. Photographie de Catherine Chaplain (BM Saint-Quentin. Fonds local).
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[Anciens ateliers de bobinage et de retorderie, à l'angle des rues de Tour-Y-Val et de Vicq, 1983]. Photogr. Pos. (diapositive), 1983. Photographie de Catherine Chaplain (BM Saint-Quentin. Fonds local).
Chercheur associé.