D'après le dossier de dommages de guerre, la commune d´Oulches possédait une école laïque, publique et mixte fondée en 1836. Entièrement en pierre de taille, elle était éclairée par trois baies en façade. Cet édifice fut totalement détruit pendant la Première Guerre mondiale, tout comme l'ensemble du village. D'après le plan d'alignement de 1922, l'emplacement de la mairie-école était déjà choisi. Daniel Beylard, architecte de la commune, est l´auteur des plans de la nouvelle mairie-école. Les travaux sont confiés à l´entreprise Veuce Chauvet à Reims, qui collabore également avec la société coopérative de reconstruction de Beaurieux ; l´entreprise a d'ailleurs exécuté une grande partie des travaux de la commune. D'après la lecture d'un numéro de 'La semaine religieuse', le monument aux morts fut béni, le même jour que l'église, le 9 septembre 1934. Celui-ci était situé devant la mairie. Mais il semble avoir été remplacé dans les années 1960 par un nouvel édifice.
- patrimoine de la Reconstruction, Chemin des Dames
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Chemin des Dames - Craonne
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Commune
Oulches-la-Vallée-Foulon
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Adresse
16 rue, dite Grande-Rue
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Cadastre
1963
B
137
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Dénominationsmairie, école primaire
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Parties constituantes non étudiéescour
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Période(s)
- Principale : 2e quart 20e siècle
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Dates
- 1927, porte la date
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Le nouvel édifice est composé de deux bâtiments distincts mais accolés l'un à l'autre. La mairie fait face à la rue, l'école étant située en retour d'angle. Une plaque à l'angle du bâtiment précise sa destination : "Mairie-Ecole, fondation Souplet-Fontaine". L'édifice est placé en hauteur par rapport au niveau de la voie de circulation. Entièrement constitué d'un blocage de moellon d'appareillage irrégulier, le rez-de-chaussée est accessible par un perron hors-oeuvre à deux volets. Longue de trois travées, la façade propose une répartition symétrique des ouvertures puisque la porte, pourvue d'un linteau accueillant l'inscription "mairie" est flanquée de deux baies larges à section arrondie. L'élévation principale est coiffée d'un gâble percé d'un oculus dont l'entablement porte la date d'exécution "1927". Le toit à longs pans et croupes abrite un étage sous comble. L'école, en retour d'équerre, utilise les mêmes matériaux en gros-oeuvre. L'édifice porte également la date de sa construction.
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Murs
- moellon
- pierre de taille
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Toitstuile
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Plansplan régulier en L
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Statut de la propriétépropriété de la commune
L'édifice propose une architecture relativement sobre grâce à l'utilisation du blocage de moellons ainsi qu'à l'emploi du gâble percé d'un oeil-de-boeuf mettant la façade en valeur.
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
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Documents d'archives
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AD Aisne. Série R ; 15 R 1979 (7881). Dommages de guerre, commune de Juvincourt-et-Damary.
Documents figurés
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Photographie ancienne, [s.n.], 1er quart 20e siècle (AD Aisne : 4 Fi 318).
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Plan, [s.n.], 1922 (AD Aisne : S 6993).
Il est élève à l'atelier préparatoire de Henri et Émile Duray (1893) puis élève de Julien Guadet (1893) et d'Edmond Paulin. Architecte à Paris. Il exécute des bâtiments en province comme l'hôpital d'Amiens, l'hôtel des postes de Tarbes et de Boulogne-sur-Mer, des villas à Royan, Trouville. il est architecte pour la société civile coopérative de Beaurieux (Aisne).