Cette ferme, attestée dans les textes sous le vocable Roeria en 1265, appartenait alors au chapitre cathédral de Laon. Avant 1914, le lieu-dit La Royère comportait soixante-dix habitants. Un petit bâtiment monté sur poteaux, dit travail à boeufs, occupait la partie gauche de la propriété. A la suite, d´un seul tenant, se trouvaient la forge, une écurie, une grange, une pulperie, une vacherie et une bergerie, l´ensemble étant construit en pierre. Au fond, un long bâtiment comprenait les bergeries. A droite, un corps de bâtiment en pierre abritait une écurie, une remise, un réfectoire, la maison d´habitation, la laiterie, les chambres et le grenier. Une bouverie le prolongeait. Derrière l´écurie et la remise, une bergerie était insérée dans les anciennes carrières. La fosse à purin était située à l´extérieur de la propriété. Entièrement détruit pendant les conflits de 1914-1918, l´ensemble agricole fut reconstruit entre 1924 et 1930, élaboré comme une ferme modèle par l´architecte Clément Camus (auteur de la cité jardin de Draveil). Le dossier de dommages de guerre fut rédigé par M. Henri Conus, architecte communal.
- patrimoine de la Reconstruction, Chemin des Dames
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Communauté de communes du Val de l'Aisne - Vailly-sur-Aisne
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Commune
Filain
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Lieu-dit
la Royère
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Cadastre
1984
ZE
96
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéesgrange, étable, écurie, fenil, pigeonnier, cour, logement d'ouvriers
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Période(s)
- Principale : 1er quart 20e siècle
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Dates
- 1924, daté par travaux historiques
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
Long de quatre travées, le logis est isolé. L'élévation de ses murs est entièrement constituée d'un blocage de moellon d'appareillage irrégulier avec chaînages harpés en brique blanche et rouge. Un deuxième logis, percé de baies plus larges, lui fait suite. Les murs sont enduits. Une autre petite maison de deux travées complète le complexe architectural. Le portail d'entrée est constitué de deux pilastres classiques. Le pigeonnier, dont la structure est en béton armé, occupe le côté gauche de la première cour. Le fond de la cour, qui comporte des pâturages entourés de barrières, accueille une grange massive. Une deuxième grange, constituée de plusieurs éléments architecturaux formant une perspective intéressante, est située perpendiculairement à la rue. L'ensemble agricole possède donc deux cours. Placés le long de la route, les logements des ouvriers, situés en dehors de la propriété, se comptent au nombre de quatre unités identiques, pouvant accueillir chacune deux familles. Les murs sont composés d'un blocage de moellons d'appareillage irrégulier à joints creux aux chaînages d'angle harpés faisant alterner les briques rouges et blanches.
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Murs
- brique
- ciment
- enduit
- moellon
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Toitsardoise
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étages1 étage carré, étage de comble
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Couvertures
- toit à longs pans
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Statut de la propriétépropriété privée
Cet ensemble agricole constitue un exemple parfait de la mise en application des nouvelles normes hygiéniques et pratiques prônées par les architectes du début du 20e siècle. En effet, le plan rationnel permet une circulation des animaux et des machines agricoles.
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Documents d'archives
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AD Aisne. Série R ; 15 R 1336. Dommages de guerre, commune de Filain.
Bibliographie
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Les fermes. Techniques et architectures , n° 11-12, novembre-décembre 1942.
p. 380-390
Documents figurés
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Ferme de la Royère, plan, par Charles Abella architecte, 1919 (AD Aisne : 15 R 1336).
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Ferme de la Royère (Aisne), plan, [s.n.], 1942 ("Les fermes". In Techniques et architectures, n° 11-12, novembre-décembre 1942).
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Carte postale, [s.n.], 1er quart 20e siècle (AP).
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La Royère Fe 14/15, photographie ancienne, [s.n.], 1er quart 20e siècle (AP).
-
Vue aérienne, [s.n.], 2e quart 20e siècle ("Les fermes". In Techniques et architectures, n° 11-12, novembre-décembre 1942).
Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.