Photographe du service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, Région Hauts-de-France.
- inventaire topographique, ville de Guise
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Dénominationsmaison
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Aires d'étudesGuise
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Adresse
- Commune : Guise
L'histoire mouvementée de la ville de Guise permet de dater les différentes périodes de construction de l'habitat. Les sièges de 1594 et de 1650, particulièrement destructeurs, sont suivis de campagnes de constructions identifiables dans la typologie des bâtiments. Aucune maison médiévale n'a subsisté, mais leurs soubassements, de grès ou de brique, abritant le plus souvent de belles caves voûtées, ont servi d'assise aux constructions modernes. De fait, la majeure partie de l'habitat ancien date de la seconde moitié du 17e et du 18e siècle, intégrant parfois des éléments de la fin du 16e siècle (encadrements de baies en pierre). La brique est le matériau principal jusqu'au 20e siècle. La pierre apparaît à la fin du 18e siècle, le plus souvent en complément de la brique (encadrements de baies, corniches, pilastres), mais rarement comme matériau exclusif, ainsi qu'on peut le voir sur quelques maisons du 19 siècle.
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Période(s)
- Principale : 4e quart 16e siècle
- Principale : 17e siècle
- Principale : 18e siècle
- Principale : 19e siècle
- Principale : 20e siècle
Présent dans le centre mais aussi en petit nombre dans les faubourgs, l'habitat ancien (17e et 18e siècles) offre une typologie variée à partir de la maison de brique à soubassement de grès, baies cintrées et haut toit à pignons découverts sur corniche appareillée. La trame urbaine, très linéaire, offre dans le centre un parcellaire laniéré qui fait l'objet, particulièrement dans la rue des Poissons (actuelle rue Camille-Desmoulins), de nouvelles divisions transversales. De nombreuses maisons sont alors doublées sur leur cour arrière d'un second logis accessible depuis la rue par un étroit couloir latéral. Dans les quartiers modernes, l'habitat présente une plus grande variété, de la maisonnette ouvrière à un ou deux niveaux, souvent établie en cité ouvrière, à la maison patricienne avec dépendances, voire au 20e siècle à la villa entourée d'un jardin.
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Typologiesmaison entre rue et cour ; maison avec second logis sur cour arrière
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Toitsardoise, matériau synthétique en couverture
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Murs
- calcaire
- brique
- pierre de taille
- appareil mixte
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Décompte des œuvres
- bâti INSEE 2 648
- repérées 1 136
- étudiées 48
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
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