Société productrice d'images aériennes.
- inventaire topographique, ville de Guise
- patrimoine industriel
- (c) Ministère de la culture - Inventaire général
- (c) Département de l'Aisne
- (c) AGIR-Pic
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Guise - Guise
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Commune
Guise
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Lieu-dit
Faubourg-de-Cambrai
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Adresse
724 rue André-Godin
,
570 rue de Robbé
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Cadastre
1984 AC 488, 492
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Dénominationsfilature
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Appellationsfilature Cau
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Destinationsusine de matériel de bureau, maison
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Parties constituantes non étudiéeslogement patronal, aire de fabrication, aire des matières premières, aire des produits manufacturés, atelier de conditionnement, cantine, chaufferie, cheminée d'usine, entrepôt industriel, hangar industriel, logement d'ouvriers, logement patronal, magasin industriel, poste de chargement, salle des machines, vestiaire d'usine, conciergerie
Les industriels Chenest et Larsonnier, concessionnaires depuis 1856 du site de l'ancien couvent des Minimes à Guise, y établissent une filature de laines peignées, transférée en 1878 dans des bâtiments plus vastes sur le site actuel, proche de la gare nouvellement érigée. L'entreprise est acquise au début du 20e siècle par l'industriel roubaisien J. Cau.
Le nouveau propriétaire fait construire, avant 1908, un magasin aux filés et un magasin aux laines au sud de la cour centrale, et fait surélever, de part et d'autre de la cheminée, le bâtiment abritant le réfectoire et la buanderie, et l'ancienne salle des machines transformée en bureaux.
A la même époque, les quatre sheds longitudinaux font place à trente et un sheds transversaux en couverture de la salle des renvideurs, prolongée au nord d'une autre salle couverte de sept sheds perpendiculaires aux précédents. L'établissement subit des dommages durant la première guerre mondiale : plusieurs bâtiments sont détruits, dont le logis patronal construit en 1910.
Les locaux sont aujourd'hui occupés par l'usine de matériel de bureaux Sansen, et le logis patronal est devenue une habitation privée. L'ensemble du site a été adapté à sa nouvelle destination, mais subsistent de l'état ancien la maison du gardien et le long mur-écran des ancien ateliers de fabrication sur rue, ponctué de quarante-et-un oculi aveugles.
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Période(s)
- Principale : limite 19e siècle 20e siècle
Des plans et représentations permettent de connaître l'état de l'usine avant la première guerre mondiale : l'entrée était commandée par la maison du gardien et les bureaux situés à l'extrémité sud de la halle abritant la salle des renvideurs, le magasin et la salle de triage. A l'arrière de ce bâtiment étaient situées la chaufferie, la cheminée et les salles des dynamos et des générateurs. Derrière cet ensemble, une seconde halle était essentiellement réservée aux machines à carder. De vastes magasins et entrepôts, accompagnés d'un quai de chargement, fermaient la cour dans laquelle étaient également bâties des remises et des écuries. De l'autre côté de la rue subsistent une dizaine de petites maisons de série formant deux ensembles, vestiges probables d'une cité ouvrière liée à la filature.
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Murs
- brique
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Toitsardoise, matériau synthétique en couverture
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Couvertures
- shed
- toit à longs pans
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Énergies
- énergie thermique
- produite sur place
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État de conservationremanié
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
propriété d'une société privée
Vaste site qui, bien que remanié intérieurement, a conservé une imposante façade sur rue.
L'intégralité du dossier est consultable au centre de documentation de l'Inventaire et du Patrimoine culturel.
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- (c) AGIR-Pic
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Chercheur de l'Inventaire général du Patrimoine culturel, région Hauts-de-France.
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